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Zero theorem

Je le conseille, il y a une symbolique intéressante et le scénar met bien en valeur les différents personnages.
Je l'ai trouvé plutôt marrant mais je crois que j'étais le seul à rire dans la salle (peu remplie). Le but premier du film n'est pas forcément l'humour non plus...

La comparaison avec Brazil... Je pense que Brazil est plus réussi mais ZT apporte quand même pas mal de choses "modernes" (ne serait-ce que sur les couleurs, les technologies), et aborde d'autres thématiques qui lui donnent une personnalité intéressante je trouve.

Dernière modification par Rlatan ; 29/06/2014 à 21h45.
Très très bon Edge of Tomorrow ! Habile croisement entre starship tromper et un jour sans fin.
Un bon hors d'oeuvre avant l'arrivé du film de l'été Transformers 4
Citation :
Publié par harermuir
J'ai vu transcendance. C'était vraiment pourri. Autant le pitch de départ aurait permis de faire un truc correct à priori, autant là, il n'y a rien. C'est mou. Il n'y a pas de personnage. C'est chiant. Et en plus, c'est vaguement prétentieux.
J'avais prévu d'aller le voir mais arrivé trop tard, finalement je suis allé voir Under the skin.
C'est pas mal, c'est bien glauque par moments mais ça reste assez léger niveau scénario. Le pitch de départ en lui même tenant sur un ticket de métro.
Une Scarlett Johansson au minimum mais qui donne ce qu'il faut.
Sur Jersey Boys.

La première heure passe très bien, avec une narration pas très rapide, mais qui fait le job. Après, ca patine quand même beaucoup, un peu comme si le groupe choisi n'avait pas grand chose d'intéressant à offrir pour alimenter la biopic. Il reste plein de qualité, à commencer par la direction d'acteur. Mais je me suis un petit peu ennuyé.
Je voulais profiter des tarifs réduits pour je sais pas quelle occasion mais ya rien à voir, c'est chaud. Même dans les sorties ya rien qui fait envie.
Et mdr ils ont traduit "A million ways to die in the west" en "Albert à l'ouest", c'est une blague ? Ca donne pas du tout envie là, pourtant le film est drôle.
Je vais un peu contrebalancé l'avis que j'ai lu ici sur Transcendance. Le film n'est effectivement pas génial, mais il est loin d'être mauvais pour autant.

Déjà, je trouve le thème abordé hyper intéressant et d'actualité: la peur des IAs et de la modification humaine. Bon, je ne pense pas que le film ouvrira un débat là-dessus, parce que c'est très manichéen dedans mais bon, si ça peut faire un peu réfléchir c'est déjà pas mal.
Par contre effectivement, c'est pas un thème super original, ça a déjà été traité dans plusieurs films, et d'une façon assez semblable, donc il n'y a pas vraiment de surprise et c'est dommage car avec un sujet aussi vaste je pense qu'il y a largement de quoi faire une histoire originale plutôt que la classique machine qui devient méchante.

A côté de ça, j'ai trouvé que vers le milieu du film, à partir de l'arrivée
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des nanorobots
, le film part complètement un sucette en introduisant un élément qu'il ne sait pas exploiter ou exploitera mal. Le problème c'est que c'est certainement un élément bien plus intéressant que le sujet initial mais ça tombe totalement à plat en entraînant un nombre phénoménal d'incohérences sur la fin.

Pour finir, j'ai trouvé que la fin n'étais pas très originale, mais bien plus qu'elle n'aurait pu être.
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Ce que je veux dire par là, c'est qu'ils auraient pu très bien faire de la machine une simple machine et non pas que ce soit vraiment Will. J'ai du coup trouvé la fin plutôt bien trouvée et pas du tout manichéenne comme je le pensais: finalement, il ne voulait que le bien de l'Humanité mais celle-ci n'était pas encore prête. Donc c'est du déjà-vu, mais c'est mieux qu'un simple "ah bah oui, c'était bien une méchante machine"

Bon, tant que je suis en spoiler, les nanorobots sont complètement abusé et c'est pour ça qu'ils sont mal exploités: à la fin, pourquoi Will ne "contamine" pas tout les membres du RIFT? Ca aurait été bien plus simple et sans danger, en plus de n'avoir plus aucune résistance.
Et je comprends pas trop pourquoi après un black-out la société s'effondre totalement. On te coupe pendant quelques temps internet et l'électricité, je veux bien que financièrement ce soit la merde, mais que 3 ans après il n'y ai plus que 2 villes avec de l'électricité, je vois pas trop pourquoi... Ils sont pas foutus de remettre un réseau mondial en place après avoir éliminé Will?

Donc voilà, le film n'est pas parfait. Avec le synopsis de départ ça aurait pu être un film intelligent, passionnant et divertissant, et finalement c'est juste un film comme un autre, qui n'est pas très original mais qui reste largement regardable.
J'ai passé la soirée d'hier chez une amie qui m'a fait regarder Nebraska.

J'en ais pas du tout entendu parler ici mais c'est un des films les plus touchants que j'ai pu voir cette année que ce soit dans son coté dramatique mais aussi dans son coté humoristique.

Pour une fois que le noir/blanc est utilisé a bon escient et apporte un véritable plus au film je vais pas me priver de le souligner.
Bon, aujourd'hui ce sera sur The Zero Theorem. Ça va être beaucoup plus court vu que je vois pas grand chose à dire à part que c'était chiant.

C'est totalement creux, tout le long j'ai pensé que toutes les idées semées dans le film allaient mener à quelque chose. Mais non, ça ne mène à rien, ça n'a pas de sens et ça veut se donner un air mystérieux qui, à mon sens, sert surtout de cache-misère pour le scénario inexistant.

Sérieux, il y a peut être un détail que j'ai manqué et qui explique tout, ou alors un deuxième niveau de lecture que j'ai pas saisi, et du coup n'hésitez pas à poster votre analyse ici parce que j'aimerai bien apprécier ce film quoi, j'aime bien Gilliam d'habitude .

Bon à côté de ça, c'est assez beau (même si l'ambiance sale et décadente de la ville n'est pas cohérente avec la présence d'une société hyper-policée je pense mais bon, pourquoi pas, et c'est bien fait), les acteurs sont géniaux, mais putain, c'est 1h40 de vide quand même...
Zero theorem

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Je suis pas sur à 100% de ce que je vais avancer, mais bon si ça peut t'aider:

Pour moi on suit le personnage principal dans une quête initiatique/spirituelle. Ce qui me fait dire ça c'est qu'il commence le film en parlant de lui au pluriel, d'une manière totalement dé personnifiée. A la fin du film par contre il assume totalement son individualité et ses désirs.
On commence donc avec un mec qui rejette les autres mais recherche (ou plutôt attend) un "sens de la vie" dans la religion. Mais son approche de la religion se fait plus par défaut que par vraie croyance, il n'en n'applique pas les préceptes ni ne s'en préoccupe. Le monde autour de lui ne l'encourage pas non plus vraiment à le faire (ex: son boss qui l'appelle quinn et pas Qohen ...)
Il obtient ensuite l'autorisation de s'isoler totalement, pour faire des recherches qui cherchent à prouver que la vie n'a pas de sens. Cela le rend à moitié fou et il fini par refuser de s’intéresser au sens de la vie, il se tourne vers une psy et j'ai tendance à y voir une personne qui se regarde le nombril (du moins je trouve que c'est comme ça que le présente le film).

La entrent dans sa vie 2 personnes, introduites précédemment: La fille et Bob.

- La fille (je ne me souviens pas de son nom), elle est enfantine et recherche une protection (cf le père mort, son attitude infantile au départ) et lui la voit comme un objet de désir, il quitte donc la voie monastique qu'il s'était tracé. Au bout d'un moment ils se trouvent on va dire, mais les deux ne cherchent en l'autre que leur propre satisfaction: elle lui ment pour assouvir sa vénalité, lui est gêné par leur relation virtuelle/lorsque le soleil ne se couche pas/son métier... Bref il veut la remplacer, mais il ne sait toujours pas trop par quoi.

- Bob, (que j'ai l'impression d'avoir mieux compris) c'est pour moi l'alter-ego de notre héros. Si Qohen dit We Bob dit Bob. Mais ce Bob est plus jeune, et il comprend/assume mieux ses passions, ses désirs meme si ceux-ci sont vains (pizzas, jeux-vidéo, divertissement au sens Pascalien du terme j'imagine). Leur relation fait prendre conscience au héros que lui-même a des désirs et qu'il sait au fond de lui ce qu'il veut.

Mais on se rend compte aussi que la voie de Bob n'est pas forcément celle que doit/veut prendre Qohen, parce que Bob aurait choisi la solution de facilité et serait partis avec la fille alors que Qohen par expérience (de son divorce dont il parle à la fin) sait qu'il ne veut pas de cela. Bref après leur petite pause au parc et à leur retour à l'église Qohen a retrouvé son individualité grâce à son alter-ego plus jeune et plus dynamique. Mais cette révélation "tue" sa jeunesse (Bob) mais cela est plutôt positif parce qu'ainsi Qohen peut enfin trouver sa propre voie (cf la fin avec le soleil qu'il peut coucher, diriger selon ses envies) et etre en paix avec lui-même malgré que Management l'encule profond (je suppose que Management représente la société/le grand capital/?)


Sur la place du virtuel dans le film:
Il y a un examen de celui-ci, une mise en garde: le film montre l'isolement qu'il provoque, la psychopathie qu'il induit peut-être.
Mais pas un rejet total, encore une fois cf la fin (ou je crois comprendre qu'il se retrouve bloqué dedans?)

Sur le sale à l'extérieur: Je pense que c'est pour montrer que le technologique ne rendra pas le monde plus agréable, seuls les autres le peuvent (ou un truc comme ça)



Petit pavé donc, désolé si ça fait plus masturbation intellectuelle qu'autre chose...
Citation :
Publié par Rigby
J'ai passé la soirée d'hier chez une amie qui m'a fait regarder Nebraska.

J'en ais pas du tout entendu parler ici mais c'est un des films les plus touchants que j'ai pu voir cette année que ce soit dans son coté dramatique mais aussi dans son coté humoristique.

Pour une fois que le noir/blanc est utilisé a bon escient et apporte un véritable plus au film je vais pas me priver de le souligner.

Oui je l'avais vu à sa sortie, c'est très bien comme film : juste, drôle, efficace, critique envers la société américaine, mais sans jugement, ni condescendance !
Citation :
Publié par Pride
Je voulais profiter des tarifs réduits pour je sais pas quelle occasion mais ya rien à voir, c'est chaud. Même dans les sorties ya rien qui fait envie.
Et mdr ils ont traduit "A million ways to die in the west" en "Albert à l'ouest", c'est une blague ? Ca donne pas du tout envie là, pourtant le film est drôle.
Le film est marrant, un peu moins que "Ted" à mon goût, mais y'a pas mal de références et caméos sympas.
Transcendance n'était pas si nul que ça imo.
J'ai adoré le petit clin d’œil à la fin, c'était beau et je me demandais comment ils allaient revenir dessus. C'est un film "blockbuster" correcte je trouve, dans la moyenne, malheureusement c'est vrai que toutes les idées SF sont mal amenés ou mal utilisé (je trouve).
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Par contre c'est vrai que Will est BEAUCOUP trop fort, et je comprends pas pourquoi pourquoi il pense que créer des esclaves et supprimer le libre arbitre est une évolution de l'humanité (l'évolution médicale aurait suffit en fait), c'est plutôt son annihilation qu'il était en train de réaliser mais bon, c'est pas grave. Et tout le délire @je ne souhaitais réaliser que le rêve de ma femme (Rebecca Hall, j'ai oublié son nom), c'est VRAIMENT très mal amené je trouve, et ça sert pas à grand chose.

De même, son retournement de veste est un peu ridicule aussi je trouve. En 3 minutes, il passe de: envahir et convertir l'ensemble du vivant IRL à ok j'arrête tout lol.
Hahahahahahahaha :')

Je suis peut-être et sûrement bon public, mais j'ai trouvé Albert à l'ouest complètement fun.

De l'humour gras, mais parfois tellement imprévisible, très cru, l'histoire est juste là pour enchaîner les gags à mon sens, mais bordel ça faisait un moment que j'avais pas autant rigolé. Et les 3 autres avec qui j'y suis aller aussi.
Transcendance un film de SF passablement correct que je classe dans les petits films de SF sans prétention mais...

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j'ai vraiment trouvé stupide que ni les humains , ni la machine est pensée a se parler entre eux avant de se faire la guerre , il me semble qu'un peu de transparence ou de médiation entre eux aurait évité pas mal de problèmes et qui sait sur quoi cela aurait débouché. Je ne parle pas ici pour les extrémistes (ceux la y a rien pour les faire changer d'avis) mais pour son épouse, ses anciens amis et le gouvernement la c'est autre chose

Ha oui c'est vrai dans la vie on tape d'abord et après on pose les questions

Dernière modification par Bal'E ; 03/07/2014 à 18h32.
Comme je suis love de Louise Bourgoin depuis toujours et pour toujours, je suis allée voir "Duo d'escrocs". Et bien j'ai bien peur que la carrière de Louise n'éclate pas aux Etats-Unis.
Je viens de voir Afflicted juste énorme ce film d'horreur/lost tape j'ai jamais vu ça
Je vous conseille de pas regarder le trailer car il en montre trop à mon avis j'aurais apprécié deux fois plus sans l'avoir vu.
Un peu dans la lignée de Chronicle mais sur le thème de la mutation, vraiment à voir.

Dernière modification par Lestat De Lioncourt ; 05/07/2014 à 23h39.
Citation :
Publié par Fio'
J'suis le seul a être aller voir Albert à l'ouest, seriously?
J'ai aimé Ted mais là rien que la bande-annonce (supposément les meilleurs moments, donc) a l'air chiantissime.
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