C'est sûr que dans notre pays, les jeunes sont pas embrigadés par leurs parents non plus hein, on a jamais vu des jeunes de 18 ans votés comme Papa/Maman. Moi je trouve que ça fait pas de mal d'avoir des profs engagés et qui ne le cachent pas, plutôt que des profs qui ne disent rien en clair mais dont le discours est orienté, sans que le lycéen ait la maturité pour se rendre compte de cette orientation.
Le feu par le feu, c'est juste ce que je disais.
Libre aux professeurs d'être engagés ou pas, mais il y a des limites à fixer, sachant que ces mêmes personnes bien souvent pensent que notre société ( à raison je pense ) manquent de limites et de garde-fous en tout genre, ça montre les limites des convictions personnelles et la réalité des intentions rapportée à leur finalité.
Il se trouve que la prof' dont je parlais, puisque décidément le sujet est à fleur de peau chez certains et qu'il faut y apporter des précisions, enseignante d'histoire/géo à Cahors ( 46 ) au lycée Clément Marot, ça devait être aux alentours des présidentielles de 95 je crois puisqu'elle parlait beaucoup de Chirac, je me trompe peut-être, mais , s'est faite un beau jour rembarrée violemment sur le plan de la déontologie en plein cours par une élève, plutôt de milieu social pauvre et à mon avis nullement de droite à cette époque, et qu'elle n'a eu à lui répondre qu'un inaudible et pathétique baragouinage évoquant vaguement le discours et la réflexion que tu tiens ici même, auquel s'est joint une sorte de "tg t'y connais la chiarde rien moi j'y connais tout".
Ce qui définit une autre nouvelle limite à ce type de procédé qui comme d'autres à mon sens ne convainc pas grand monde, et dresse surtout de nouveaux adversaires à ses convictions, les moyens comptent beaucoup en politique et représentent souvent la base de jugement des gens sur une action en particulier, ici c'était un échec cuisant de la prof' en question, comme de tout ceux tenant à leurs élèves ce type de discours, ou bien même les parents qui se retrouvent à l'occasion à diriger leurs enfants à l'exact opposé de leurs propres idéologies en faisant la même chose, les jeunes ne sont pas tous endormis, faciles à influencer et à manipuler, loin s'en faut.
Aloisius a juste raison à mort, mais nous nous sentons tous tellement investis d'une mission divine quand il s'agit de politique que notre jugement envers notre propres actions est totalement biaisé, un mal pour un bien, et il n'en ressort rien de bon au final, au passage, nous avons perdu un peu de dignité, ce qui en ce monde je l'accorde, n'est pas forcément important.