Strasbourg, le grand oublié de l'Histoire
Strasbourg aurait du être choisi nonobstant sa situation footballistique. Pourquoi ?
L'Euro, comme tout évènement sportif inter-nations, se doit de permettre au plus grand nombre de vibrer pour cet évènement. A ce titre, le choix d'une des plus grandes villes de France et la plus grande ville de l'Est, aurait été des plus pertinents, démographiquement parlant.
De deux, Strasbourg est un symbole : symbole de l'Histoire mais aussi une ville mondiale qui hébergent des institutions européennes, tel le Parlement Européen ou le Conseil de l'Europe, ou la Pharmacopée pour les intimes.
Par ailleurs, c'est une ville touristiquement attractive, avec sa gastronomie si enviée et sa bière blonde qui fait le vomi des petits comme des grands (et ça, c'est un argument de poids, car tout le monde sait que le supporteur est avant tout un alcoolique).
Son quartier historique, la petite France, est au patrimoine mondial de l'UNESCO et ça, c'est juste la grande classe. Quoi qu'on en dise. Nous sommes biens loin de la morosité d'une ville comme Lens avec ses 3 pélés et 2 tondus.
C'est aussi une ville qui a l'habitude des grands évènements (les manifs de l'Otan, c'était chez nous ! ) et qui peut se vanter d'avoir eu la visite du prix Nobel de la Paix, Barack Obama ? Qui peut se vanter d'avoir eu des rues complètement bloquées pour que le futur papa et actuel président puisse faire son jogging ? Nous, on sait être coercitif.
De plus, c'est une ville parfaitement insérée dans la mégalopole européenne, symbole de la réussite économique de l'espace rhénan : à côté de ses chômeurs de lorrains, je pouffe.
Je terminerai pas dire qu'en 1998, nous n'avions pas reçu la Coupe du Monde et rien que pour ça, cet Euro, c'était notre tour !
Bref, les choix politico-ubuesque m'a tuer. Aujourd'hui, tous les strasbourgeois se sentent un peu comme des Omar Raddad.
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