Ceux qui proposent à l'OP de s'installer bien au chaud pendant le trajet, je pense que vous ne réalisez pas qu'il emprunte les TEC avec ses aléas quotidiens : retard, suppression de ligne, mouvements sociaux, population en masse, etc.
Tout à fait, et la probabilité d'avoir une place assise dans le RER est assez faible. Elle a tendance à augmenter au bout de quelques gares, mais s'il y a eu des difficultés, comme ce matin (oui, il y en a encore eu aujourd'hui), la probabilité peut être nulle. Typiquement, ce matin, contrairement à d'habitude, même debout, on était serré à cause de difficultés dans la matinée...
Dans ce cas, ça veut dire rester debout 20-25 minutes sans beaucoup d'espace pour grand chose, donc musique au mieux.
Pour résumer mes chances de trouver une place assise :
Aller :
- train : en général, assurées, sauf si difficultés qui conduisent à un train bondé (ce qui arrive assez).
- métro : en général, je me fiche d'être assis pour 10 minutes.
- RER : quasi-nulles en gare, mais augmente au fil du temps comme déjà dit, sans être assurées.
- bus : comme le métro, s'il y a je prends pour ne pas avoir à me tenir surtout que le bus fait des boucles, mais sinon... et ça dépend du monde attendant.
Retour :
- bus : ça dépend des heures, mais je suis souvent debout car le bus est déjà assez plein.
- RER : si je prends le train au départ de ma gare, j'ai une place, mais ça implique d'attendre. Puis au retour, je suis plus tolérant sur mon confort.
- métro : comme au retour, je ne fais pas le difficile.
- train : en général, j'ai bien une place vu qu'il est au départ de la gare. Bien sûr, sauf difficultés...
Le pire reste donc le RER qui me fait presque regretter mes trajets sur la ligne 13 où je ne faisais une heure et demi ou deux heures dans la journée.
C'est de loin le moins fiable des quatre en temps normal (mais honnêtement, ils peuvent tous avoir des problèmes).
Et ne parlons pas d'autres choses comme des boulets qui stoppent dans l'escalator après être arrivés au bout, si bien qu'il faut des réflexes de ninja pour éviter de finir les pieds déchiquetés et autres joyeusetés.
Les transports en commun, ça n'enseigne pas la tolérance et l'amour de son prochain.
Situation que je connais bien : j'ai entre 3 et 4h de transport par jour (3 changements). Ancien boulot : entre 4 et 5h avec 4 changements. Et tout cela devient délirant en cas de neige/grève/karma négatif.
Je te respecte pour avoir tenu si longtemps, et oui, pour être dans un coin paumé, c'est mort de chez mort selon le climat.
Anecdote concernant la neige : le premier jour de neige, ça allait... Le lendemain, aucun bus, donc retour à la maison. Et c'est un coin si isolé que, la première semaine, la neige est restée une semaine quand il n'en restait que de vagues traces chez moi. C'est simple, la pelouse et les trottoirs étaient si encore si blancs qu'on pouvait croire qu'il avait neigé la veille et il en restait beaucoup jusqu'au week-end, où la pluie et le redoux ont tout fait fondre.
Et quand la neige est retombée quelques jours après, elle était plus importante que pas mal d'autres coins d'IdF. Et je ne parle pas du verglas : il n'y en avait pas chez moi ce matin, mais là-bas, il y avait une brume bizarre et givrante si bien que les trottoirs étaient glissants sans plaques visibles. Et je suis déjà tombé devant mon boulot...
Publié par
Ron J'hodltop100
Je ne te conseille pas de lire à moins que tu supportes bien la desynchronisation oeil mouvement.
Oui, non, lire dans les transports, j'ai du mal. Je respecte ceux qui y parviennent, même debout avec peu d'espace...
Et puis essayer d'atteindre des objectifs qui augmentent à chaque fois que tu les atteins, j'espère qu'il y a une grosse carotte au bout sinon c'est de l'exploitation.
Nope. Je suis payé comme les autres et je n'ai même pas les frais de repas car je ne suis pas chez un client... Ce qui, en plus du temps de transport supplémentaire, fait relativiser ce que je gagne en plus par rapport à mon précédent travail.
J'ai l'impression d'être Ikki envoyé sur l'île de la mort où personne ne veut aller !