J'ai vu Come as you are (The miseducation of Cameron Post en VO, pourquoi ce changement de titre pour la distribution en France, je ne sais pas, mais sachez qu'on n'entend pas du tout la chanson de Nirvana dans le film) à l'occasion d'un accident de personne sur le rer C qui m'a bloquée à Bibliothèque François Mitterrand. Je ne comptais pas spécialement le voir, mais franchement, y a pas grand chose à se mettre sous la dent au ciné en ce moment (c'est souvent le cas l'été remarquez).
C'est l'histoire d'une ado au début des années 1990, qui se fait choper en train de faire du sexe avec une copine au bal de promo. Sa famille l'envoie alors dans un centre qui fait des thérapies de conversion. Thérapies qui s'apparentent vraiment à de la manipulation, à l'apprentissage du dégoût de soi de façon insidieuse (les phases du film qui montrent ces thérapies sont révoltantes).
Le film a gagné le grand prix du jury du festival Sundance, et c'est un bon indice de à quoi le film ressemble si vous avez déjà vu d'autres films primés à ce festival. Ce n'est pas une comédie, mais ce n'est pas vraiment un drame non plus, c'est une tranche de vie douce-amère, avec son lot d'événements négatifs et positifs, de discussions philosophiques adolescentes, de randonnées dans la forêt. C'était plutôt agréable à regarder mais pas inoubliable.
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