En fait TOUT LE MONDE fait ça (bon allez la majorité des gens), y compris dans les entreprises privées. C'est quasiment la normalité.
Je n'ai jamais vu çà en 10 ans dans la fonction publique. Ca doit évidemment exister, mais ce n'est pas la norme actuellement.
Je ne sais pas pour le privé. Et si c'est le cas, c'est aussi problématique.
Maintenant qu'on a dit çà, la question c'est comment on fait pour que cela ne continue pas. Et pour moi la réponse, elle est dans un cadre très strict sur les dépenses. Déjà, je suis pas convaincu que verser une somme forfaitaire et demander le reversement du solde s'il en reste soit une bonne chose, car cela incite à dépenser la somme.
Il faut un cadre très clair avec les plafonds par dépense et des remboursements uniquement sur facture. Il n'y a rien qui justifie qu'on accepte que des maires d'arrondissements ou la maire de Paris aille manger dans des restaus à 150€ au frais du contribuable. Pas plus qu'on rembourse des vêtements ou des frais de coiffeur.
Les frais de représentation, ça peut s'entendre, mais sur un cadre strict et qu'on fait respecter. Et ça s'applique à tous les partis, à toutes les collectivités, à l'Etat et à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Et il faut un contrôle sur pièce à chaque fois. Pas des contrôles par échantillon comme c'est le cas à l'Assemblée nationale.
Dans l'article, on a des élus qui refusent d'indiquer avec qui ils ont déjeuné (et donc à qui ils ont payé le repas). Ca pose non seulement un problème d'ordre financier (pourquoi paierait on le repas de tiers), mais c'est aussi un manque de transparence.
D’autres remettent à la ville leurs relevés bancaires, sans plus de détails, voire de simples tickets de carte bancaire, comme Philippe Goujon ou Jean-Pierre Lecoq. A charge pour les petites mains de la municipalité de se débrouiller avec. Avec le temps, ils en viennent à fournir quelques factures – sans aucune indication. «J’ai toujours refusé de donner les noms des gens avec qui je déjeune. D’ailleurs, ce sont souvent des journalistes», résume le maire du VIe. Seule élue en pointe sur la question de la transparence parmi les 17 maires d’arrondissement : l’élue PS du Xe, Alexandra Cordebard, qui accompagne depuis l’an dernier chaque facture d’une fiche «frais de réception» qui indique le lieu de la ripaille, le nom du ou des invités et leurs fonctions.
Et je pense qu'on pourrait s'appuyer sur la réglementation dans la fonction publique.
Par exemple quand je lis que certains se font rembourser sur la base d'un ticket CB. C'est impossible là où je bosse. J'ai déjà perdu des remboursements parce que j'avais oublié de demander la facture. J'avais que le ticket CB. C'était pour ma pomme. Quand on fait des moments de convivialité, c'est les cadres qui paient. Quand on fait un pot de départ, c'est chacun qui met à l'enveloppe pour offrir un cadeau.
Dernière modification par Aedean ; 03/10/2025 à 20h56.
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