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Publié par Attel Malagate
C'est qui ces gens ?
Parce que de mon côté, j'ai toujours été pour une justice très sévère et je suis pro peine de mort.
A noter que Sarkozy a été le président qui a fait ça :
https://www.lemonde.fr/idees/article...5726_3232.html
Autant te dire qu'à mon avis, que toutes personnes ayant de près ou de loin été mouillé dans l'affaire karachi (ayant causé la mort de français innocents pour une sordide histoire d'arrêt de versements de rétro-commission) devrait être trainé devant une guillotine, et le problème serait réglé.
Mais bon, vu qu'apparemment la peine de mort c'est pas très gentil, vous pouvez bien foutre Sarkozy en prison à vie et jeter la clé, j'en aurais rien à secouer.
La peine de mort c'est trop doux pour moi, j'aime beaucoup le discours du comte de Monte-Cristo là dessus
- Ecoutez, dit le comte ; et son visage s'infiltra de fiel, comme le visage d'un autre se colore de sang. Si un homme eût fait périr, par des tortures inouïes, au milieu des tourments sans fin, votre père, votre mère, votre maîtresse un de ces êtres enfin qui, lorsqu'on les déracine de votre coeur, y laissent un vide éternel et une plaie toujours sanglante, croiriez-vous la réparation que vous accorde la société suffisante, parce que le fer de la guillotine a passé entre la base de l'occipital et les muscles trapèzes du meurtrier, et parce que celui qui vous a fait ressentir des années de souffrances morales a éprouvé quelques secondes de douleurs physiques ?
- Oui, je le sais, reprit Franz, la justice humaine est insuffisante comme consolatrice : elle peut verser le sang en échange du sang, voilà tout ; il faut lui demander ce qu'elle peut et pas autre chose.
- Et encore je vous pose là un cas matériel, reprit le comte, celui où la société, attaquée par la mort d'un individu dans la base sur laquelle elle repose, venge la mort par la mort ; mais n'y a-t-il pas des millions de douleurs dont les entrailles de l'homme peuvent être déchirées sans que la société s'en occupe le moins du monde, sans qu'elle lui offre le moyen insuffisant de vengeance dont nous parlions tout à l'heure ? N'y a-t-il pas des crimes pour lesquels le pal des Turcs, les auges des Persans, les nerfs roulés des Iroquois seraient des supplices trop doux, et que cependant la société indifférente laisse sans châtiment ?... Répondez, n'y a-t-il pas de ces crimes ?
- Oui, reprit Franz, et c'est pour les punir que le duel est toléré.
- Ah ! le duel, s'écria le comte, plaisante manière, sur mon âme, d'arriver à son but, quand le but est la vengeance ! Un homme vous a enlevé votre maîtresse, un homme a séduit votre femme, un homme a déshonoré votre fille ; d'une vie tout entière, qui avait le droit d'attendre de Dieu la part de bonheur qu'il a promise à tout être humain en le créant, il a fait une existence de douleur, de misère ou d'infamie, et vous vous croyez vengé parce qu'à cet homme, qui vous a mis le délire dans l'esprit et le désespoir dans le coeur, vous avez donné un coup d'épée dans la poitrine ou logé une balle dans la tête ? Allons donc ! Sans compter que c'est lui qui souvent sort triomphant de la lutte, lavé aux yeux du monde et en quelque sorte absous par Dieu. Non, non, continua le comte, si j'avais jamais à me venger, ce n'est pas ainsi que je me vengerais.
- Ainsi, vous désapprouvez le duel ? ainsi vous ne vous battriez pas en duel ? demanda à son tour Albert, étonné d'entendre émettre une si étrange théorie.
- Oh ! si fait ! dit le comte. Entendons-nous : je me battrais en duel pour une misère, pour une insulte, pour un démenti, pour un soufflet, et cela avec d'autant plus d'insouciance que, grâce à l'adresse que j'ai acquise à tous les exercices du corps et à la lente habitude que j'ai prise du danger, je serais à peu près sûr de tuer mon homme. Oh ! si fait ! je me battrais en duel pour tout cela ; mais pour une douleur lente, profonde, infinie, éternelle, je rendrais, s'il était possible, une douleur pareille à celle que l'on m'aurait faite : oeil pour oeil, dent pour dent, comme disent les Orientaux, nos maîtres en toutes choses, ces élus de la création qui ont su se faire une vie de rêves et un paradis de réalités.
La mort ne répare rien, elle permet tout au plus de ne pas avoir à s'occuper à vie d'un criminel de la pire espèce. On ne peut pas prendre la vie de quelqu'un à la légère, et quand je considère que cette personne mérite de mourir je suis généralement contre pour deux raisons, la première car trop doux et la seconde car j'ai du mal à donner ce droit à l'état et un système judiciaire souvent très imparfait. Pour tout les crimes dont il est responsable en Lybie il mériterait de mourir, mais bon même si peine de mort il y aurait cela ne changerai pas qu'il n'irait même pas en prison. Comme Trump aux usa...
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