Publié par
Ron Jack Auboulot
Non.
Si je suis premier ministre en juillet, je détruis tous les ministères sauf police justice armée. Je nomme des mecs de terrain, puis je démissionne en août.
Pour le reste, c'est au civil de se démerder.
Il démissionne en aout avec sa retraite de prez subventionnée, non sans avoir dû frexit pour appliquer son idéologie délirante. Le 0.1% lui, a déjà pris la sienne (de retraite) à l'ombre des bunkers néo zélandais.
Début septembre, les millions d'anciens fonctionnaires de la nouvelle populace sans chomdu ont bouffé leurs réserves. Ils commencent à crever de faim, suivis de près par les retraités sans retraites.
Pas contents, pas contents.
Leurs gamins pillent les supermarchés pour bouffer. Les industriels taillent dans le gras, les pénuries explosent. L'inflation délirante parfume le pays d'un arrière goût rance de reichmark. Famine.
Les liquidités systémiques ont disparu. Les banques rejouent leur ponzi préféré mode ragnarok "toujours pas not' faute, on avait juste un poil endetté les états pour mieux les tenir, et caramba, on a fait élire l'autre". Les actionnaires majoritaires des boites en déroute jouent leur dom pé au poker dans les bunkers. Fin de l'approvisionnement.
En France, les sans taff et les sans retraite rejoignent leurs ancêtres sans culotte, pour clamer leur révolte aux côtés d'une jeunesse "school's out forever !".
Un uber-général à la retraite rappelé par ses pairs n'écoute que son devoir. L'ordre nouveau établit tickets de rationnement et tribunaux d'exception.
Les condamnés ont le choix. Police et armée "rassemblent" de noufo fonztionnaires en uniforme noir (Comment ça collabo ? C'est les ordres et faut bien bouffer...) pour assurer les rafles et les programmes d'éducazion des camps. Certains prennent le maquis la rage au coeur.
Le gouvernement d'union police-milice nomme alliance au ministère de la police-justice. Ses camps synthétisent les rêves les plus fous des 14-88 et de Poutine. La frontière est floue entre démocratie participative d'éducazion nazionale et champ de patate carcéral.
Comme la foule des pas contents a toujours faim et n'écoutant que son aile gauche, notre leader nazional "rassemble" képis et treillis à la botte. Mais là pas de bol, la paye tombe en papier chiotte dévalué et tous regardent passer la foule en colère qui lance des œillets sur les chars.
Au détour d'une bouche d'égout devant le palais, l'uber-general s'est mangé une caucescu.
Au coin de la rue, "l'ex-expert-prez" se balance à la lanterne. Un murmure s'échappe de ses lèvres bleues comme une orange... "l'anarcho capitalisme a vaincu".
Autour du cou en guise d'épitaphe, un panneau tracé au jus de fondement post pendaison : "musk m'a tuer".
Au couchant, la foule s'éloigne en chantant
"a ça ira, ça ira, tous les banksters à la lanterne..."
Sur le mur, un tag.
Quand le gouvernement viole les droits du peuple.
Françe 1789.
Demain la Terreur...