Mais bon, vu la violence des faits et l'absence de solutions trouvée, l'interdiction est logique. Je ne vois pas trop pourquoi la justice casserait l'arrêté dans ce cas là.
Non, c'est une aberration, et du grand n'importe quoi juridique pour les pouvoirs publics encore une fois, stigmatisant les supporters (qui servent depuis des années de "modèle" en terme de répression par la suite utilisé pour le reste de la population, mais soit...).
La préfecture avait autorisé et validé le déplacement, en travaillant avec le LOSC. Sauf que c'est au dessus qu'il y a eu un revirement, et c'est arrêté ministérielle qui interdit les déplacements en provenance des Haut de France vers Marseille. Deux aberrations : on passe encore outre la liberté de personnes à circuler, et le timing, puisque Lille Marseille, ce n'est pas à côté. Les personnes déjà en chemin ne sont pas sous le coup de cet arrêté. Ce qui force : la préfecture des Bouche du Rhone à sortir un arrêté préfectoral interdisant l'accès au stade (ce que ne pouvait faire l'arrêté ministérielle). Quid des gens en chemin et sur place, puisqu'on est en plus en période de vacances scolaires ? Ba ils s'en foutent, la répression avant tout.
Ils ne peuvent garantir la sécurité des gens ? C'est pas sensé être le boulot des autorités ? Les clubs le paient pas assez cher (puisque la mobilisation des FdO est facturée...) pour qu'ils ne soient pas capable de le faire ? C'est pas comme si dans quelques mois il y avait un gros événement sportif et l'amateurisme, voir la dangerosité de l'état et des autorités à gérer les foules, les déplacements, depuis quelques mois, c'est flippant.
Évidemment que la première chose à faire, c'est de s'occuper des personnes problématiques. Il y a eu des comparussions immédiates déjà pour des mecs accusés du caillasse du WE dernier. Par contre qu'il n'y ait aucune remise en question du dispositif de sécurité, de comment on en est arrivé là, au de la de la bêtise crasse d'individus, c'est inquiétant. Et parce qu'il y a des défaillances qui ne sont pas reconnus et donc sur lesquels il n'y aura pas de travail d'amélioration, de remise en cause, on fait de l'interdiction collective. C'est du grand n'importe quoi, qui passe auprès du grand public par un matraquage médiatique qui effectue bien le travail de sape de globalisation du problème au lieu de l'individualisation des concernés. Être supporter d'une équipe devient un délit avec ces arrêtés. A un moment il faudrait réussir à comprendre ce que signifie cette phrase, et ce que cela peut amené à l'avenir en dehors même du cercle foot/supportariat (enfin "à l'avenir", lol, pas comme si ces dernières années...bref...).
C'est pas comme si il y avait eu des répercussions sur le fiasco de la finale de C1 au Stade de France, reconnu internatonnalement. Mais NP, les gens sont encore en place, ils continuent de mentir, et le problème c'est uniquement les supporters de foot.i
La faillite est totale, sans comprendre que la politique en place depuis XX années est une inefficace : pas de désescalade ou baisse des violences, sanctions de groupe punitives au lieu d'individuelles, ce qui déresponsabilise ceux qui les réalisent, absence totale de prévention, de dialogue...
Le pire c'est qu'on a une ligue qui est dans cette lignée d'un point de vue sanction : des chants homophobes ? Sanction de tribunes et amendes, parce qu'un-e politique a ouvert sa gueule. Ces chants ne viennent pas d'apparaître, et ils sont pointés du doigtes depuis bien longtemps, et l'homophobie dans le foot est connu. Imagines tu as le choix entre :
- ouvrir le dialogue en expliquant aux groupes de supporters en quoi c'est pas bien
- amendes + fermeture de tribunes du jour au lendemain.
C'est sûr que ça va régler le problème du jour au lendemain...
l'association Nationale des Supporters va faire appel de cet arrêté, mais sachant qu'il sera publié samedi matin, il aura peu de chances de se faire annuler avant le match.
L'arreté sera annulé comme souvent, mais a posteriori. Les autorités savent très bien gérer ces histoires de timing, s'en foutant des libertés individuelles de circulation.