A la limite s'ils remettaient des haies et des corridors végétaux, ça serait déjà un premier pas.
La monoculture ça suppose une remise en question de l'ensemble du système, oui ça serait nécessaire peut être mais c'est déjà du très lourd, très long. Forcer les agriculteurs (quitte / en en profitant pour subventionner pour une fois une bonne pratique) à remettre des haies en l'espace de 5/10 ans on pourrait déjà faire des progrès considérables vs l'extinction de la vie animale et insectes. Ca peut se faire très vite, tendre quelques cables mettre des ronces, des fruitiers, des arbustes à baies / mellifères etc ça peut même produire un peu du comestible pour nous humains. Et en plus ça améliore les paysages, la qualité de vie, l'érosion des sols etc.
Pour la monoculture va falloir multiplier les expériences en sol vivant probantes question rentabilité, production avant de convaincre massivement. imo
Après de ce que je vois et entends rien qu'au niveau de l'arrosage donc des besoins en eau on est dans un arrosage quasi quotidien dans l'un et quasi jamais hors sécheresses dans l'autre, avec une forte résistance, des lieux qui restent verts là ou ailleurs c'est tout sec. Pareil niveau travail de main d'oeuvre, très peu d'entretien (en revanche des récoltes "permanentes" c'est compliqué). Le gros problème c'est que c'est pas très adapté à des processus industriels et logistiques comme ceux qu'on a mis en place ... sinon à mon avis c'est viable, mais ça suppose de revoir de fond en comble la distribution aussi.
Je vais souvent en Auvergne ou c'est majoritairement du petit champ avec haies, par rapport aux régions agricoles genre Beauce, Loiret c'est le jour et la nuit question diversité et sentiment de "nature" vivante. Et là bas dans certains coins ils ont commencé à virer les haies, on se rend compte directement en 10 ans que c'est catastrophique.
Dernière modification par Don Patricio ; 23/06/2021 à 14h25.
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