Ouais bah tout ça c'est "juste" une question de rendement énergétique, y'a pas de contraintes physiques qui nous permettent d'affirmer que ça restera difficile à tout jamais. C'est dur. Mais c'était dur aussi d'imaginer traverser l'océan par bateau avant qu'on invente la quille.
Si si. La gravité et la thermodynamique, pour ce qui concerne le système solaire interne. Les mêmes plus la relativité
Compare ça avec un warp drive par exemple, là tu peux dire sans sourciller que les lois de la physiques sont ce qu'elles sont et que ça n'existera jamais sous cette forme.
Le warp drive requiert de l'énergie négative.
L'énergie négative requiert :
1) what the fuck
2) de l'antigravité
L'antigravité fait voler en éclat un paquet de trucs, comme le principe de causalité.
Rien que la réutilisation est en train de totalement bouleverser le paradigme autour de la propulsion chimique, qui était encore vu comme une voie sans issue pour un accès peu coûteux à l'orbite il y a 10 ans.
Non. Cela fait baisser le prix des lanceurs, mais ça
augmente la quantité d'ergols nécessaires. Les 400 tonnes dont je parlais ne diminuent pas avec des lanceurs réutilisables. C'est une évolution, pas une révolution.
Je ne sais pas si c'est un troll ou pas, dans le doute je vais quand même prendre de mon temps pour te répondre.
Ce que changerait une guerre froide n'est évidement pas la physique (nan mais allo quoi), mais par contre elle changerait une autre variable qui se nomme le budget.
Hors l'argent c'est ce qui fait avancer la technologie.
Si on a fait autant de progrès dans les années 60 c'est que le budget était quasi illimité côté russe et américain pour la course à l'espace, l'enjeu n'était évidement pas scientifique mais militaire (et si on remonte plus loin les 1ere fusée découlent des recherches sur les missiles balistiques lors de la 2nd guerre mondiale).
Donc dans l'éventualité d'une nouvelle guerre froide, si une base sur la Lune pouvait constituer un avantage stratégique, alors on aurait une base permanente sur la Lune d'ici fin 2025.
Aujourd'hui avec la budget microscopique de la Nasa, on peut plutôt tabler sur fin 2040 et encore si aucun président ne change d'avis entre temps.
Il y a des bases scientifiques au pôle sud. Est-ce que le tourisme au pôle sud est devenu aussi aisé que celui à Ibiza ? Non.
Ben pour la Lune, avec ou sans guerre froide, ce sera toujours pareil. Ce sera toujours un astre sans atmosphère, avec des jours de 14 jours où la "température" grimpe à 120C° et des nuits aussi longues où elle chute à -230C°. Le tout dans un bain de radiations cosmiques autrement plus violentes que celles auxquelles sont exposés les astronautes de l'ISS. Et il faudra toujours plusieurs jours pour y aller et en revenir.
Et pour quel intérêt stratégique ? Aucun. On ne va pas se faire la guerre sur la lune. A fortiori si s'installer sur place est très compliqué mais que propulser un missile un peu surboosté dessus est largement à notre portée. Le missile, il n'a pas besoin de se poser, lui.
Après, soyons clair : IL FAUT coloniser la lune. Mais pas pour faire du tourisme ou la guerre, mais pour la science. Sur la lune on peut "presque" :
1) créer un telescope géant de plusieurs dizaines de mètres de diamètre.
2) créer un ascenseur spatial. un vrai. Avec les matériaux d'aujourd'hui. Ou une catapulte électromagnétique.
3) créer des réseaux de radio-télescopes qui ne seraient pas gênés ni par l'atmosphère ni par les émissions humaines, avec une interférométrie à l'échelle du satellite
4) exploiter les glaces des pôles pour y choper des ergols. A utiliser en combo avec le 2)
Mais toutes ces choses géniales ne seront d'aucune utilité stratégique ou économique, juste scientifique. Là, une guerre froide se limitera à un concours de bites entre Xi Jiping et les Américains.