[POGNAX] Sujets autour du racisme et des discriminations en raison d'une orientation de la personne

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Publié par Aloïsius
Il y a combien d'universitaires brésiliens virés ou en prison à cause de Bolsonaro ?
Je ne sais pas, 30% de subventions en moins, ça fait combien de postes ?
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
C'est le monopole de l'extrême-droite d'amalgamer les gauchistes avec leur groupe ethnique/religieux/racial -cible du moment.
L'hypothèse est un brin farfelue mais : Est-ce que ça ne pourrait pas être lié au fait que les gauchistes sont situés à gauche de l'échiquier politique alors que la l'extrême-droite serait elle à droite ? Et que donc elle a à peu près autant de chance d'amalgamer les droitards avec un groupe cible que l'extrême-gauche a d'amalgamer gauchistes et un autre groupe cible ?
tant qu'il il y aura pas de définition claire et consensuelle sur islamo gauchisme, tout debat a l encontre de cet ensemble d'idéologie n'a aucun sens.

C'est comme si je debarquais en balançant que l'agora est pourri par le MacroNazisme mais que c'est juste un terme général a coup de corrélation bancale entre Hitler, lepen, RN, darmamin et macronisme.

Après faut pas non plus nier les potentielles passoire entre certaines entités se disant de gauche et un courant religieux néfaste.
Citation :
Publié par Mahorn
Je ne sais pas, 30% de subventions en moins, ça fait combien de postes ?
Rajoutons ceci. Trump encore une fois s'il n'était pas dans une démocratie aux instituions solides, le financement des universités n'auraient pas fait long feu, au nom, je cite de "la liberté d'expression" et parce qu'elles expriment des pensées "anti-conservatrices", en somme le pendant US de "l'islamo-gauchisme". C'est parce que les universitaires sont montés au créneau, que les menaces n'ont pas été suivies d'effets.
Citation :
Trump veut supprimer le financement des universités critiquant sa politique

Le 2 mars 2019, le président américain Donald Trump a menacé d'instaurer un décret afin de stopper les financements de recherches des universités, au nom de la « liberté d’expression . En cause, les orateurs invités lors des conférences universitaires qui, selon lui, tiendraient des discours anti-conservateurs.

Face à ces propos, l'Authors Guild s'est rallié à l'AAUP (American Association of University Professors) pour dénoncer une atteinte à l'indépendance académique. Une déclaration, rédigée par l'AAUP et relayée sur le site Internet officiel de l'Authors Guild, a été signée par les deux parties. On peut y lire que la proposition du président américain est « une solution dangereuse à un problème en grande partie inexistant ».

https://actualitte.com/article/14463...t-sa-politique
Que ce soit en France, au Brésil ou aux US, les universités sont des cibles de choix. On retrouve +/- la même propagande, les mêmes cibles, études de genre, post colonial etc, avec les mêmes craintes, les universités participent à formater et laver le cerveau de nos chères têtes blondes et précipiter le déclin de nos belles nations.

Ce qui me surprend et m'inquiète, c'est qu'un professeur soit contre le savoir et la connaissance, plutôt dérangeant. Si même les gardiens du temple se mettent à délirer et faire sienne la propagande d'extrême droite, je me demande bien qui défendra les universités et l'enseignement.

Idem pour la culture, encore une fois, c'est trop à gauche.
Citation :
Avec Trump, la culture boit le bouillon

Des cours de danse dans une école de la banlieue de Los Angeles, des concerts gratuits de jazz dans des quartiers défavorisés de Des Moines (Iowa), un théâtre pour enfants dans le Montana : tous ces projets culturels – et des milliers d’autres – bénéficient cette année de subventions fédérales. Leur avenir pourrait être menacé si, comme le souhaite Donald Trump, le Fonds national pour les arts (National Endowment for the Arts, NEA) venait à disparaître.

Fondé en 1965, le NEA a souvent été pris pour cible par les républicains qui lui reprochent à intervalles réguliers de financer des activités culturelles trop marquées à gauche.

https://www.liberation.fr/planete/20...illon_1556492/
Il est clair que je ne faisais pas confiance à la droite ou l'extrême droite quand à la protection et la diffusion du savoir, mais maintenant, les faux hérauts de la gauche (toujours plus agréable de revêtir ce costume), me font d'autant plus flipper, ils deviennent les idiots utiles des groupes politiques extrémistes et servent consciemment ou inconsciemment leurs desseins.
Citation :
Publié par Zackoo
tant qu'il il y aura pas de définition claire et consensuelle sur islamo gauchisme, tout debat a l encontre de cet ensemble d'idéologie n'a aucun sens.

C'est comme si je debarquais en balançant que l'agora est pourri par le MacroNazisme mais que c'est juste un terme général a coup de corrélation bancale entre Hitler, lepen, RN, darmamin et macronisme.

Après faut pas non plus nier les potentielles passoire entre certaines entités se disant de gauche et un courant religieux néfaste.
Quand je vois tous les concepts fumeux autour de la théorie du genre (pardon les études de genre), l'intersectionnalité et les "grievance studies", et les races utilisés par l'extrême gauche ça me fait un peu rire que tout d'un coup, on demande une définition consensuelle de l'islamo gauchisme.

Que des militants d'extrême gauche prennent le parti des islamistes, c'est factuel. Suffit de voir les soutiens du CCIF, les soutiens du burqini, les pétitions pro-Tariq Ramadan, les conférences de Caroline Fourest annulées (parce qu'elle a été désignée comme islamophobe), qui veut faire passer la critique de l'islam comme du racisme. Si on veut on peut appeler ça autrement que l'Islamo-gauchisme, mais ça existe.

Citation :
Publié par Kesta-Biloute
Bon je sors d'un ban de 3 mois donc je vais essayer de répondre calmement. J'ai mis en gras toutes les bêtises affligeantes de ton message.

Tu peux qualifier l'islamo-gauchisme de terme vague et complotiste si ça te chante, pourtant il existe bel et bien. Il suffit de mettre les pieds dans une fac quelconque pour y constater ses ravages.
On dit que l'ennemi de mon ennemi est mon ami. Il est donc logique que les gauchos s'allient aux islamistes dans le but de faire face à l'ED. Malheureusement pour les gauchos, c'est une stratégie court-termiste et un jour ils découvriront le vrai visage de leur allié (une fois devenu plus puissant), ça va leur faire tout drôle.
Les gauchistes, dans leur folie obsessionnelle contre l'ED, sont entrain de nourrir le monstre qui les détruitra.

Et concernant les futurs purges, j'entends déjà le bruit des bottes mdr. C'est du délire complet. Au lieu d'imaginer des purges de l'ED avec des nazis partout dans ton monde imaginaire, tu devrais plutôt regarder les 270 morts tués dans des attentats islamistes depuis 2012 et te poser les bonnes questions.
Ce que veut l'extrême gauche, c'est la révolution.
Donc tout ce qui peut affaiblir l'état, saper la légitimité de l'état c'est bon à prendre. D'où cette alliance opportuniste avec les islamistes.
D'où le fait également de faire autant de propagande anti-police car c'est un symbole de l'Etat ou parler de racisme systémique. Ce ne sont pas les faits qui comptent, c'est de la propagande qui a un objectif.

L'extrême gauche quand elle est au pouvoir utilise elle même très largement la violence policière et dans des proportions infiniment plus importante que les Etats démocratiques, mais c'est quand la police est à son service.
L'extrême gauche n'est pas devenue pro-Islamiste idéologiquement, mais c'est de l'opportunisme.

Dernière modification par Borh ; 05/03/2021 à 07h38.
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Publié par Borh
L'extrême gauche n'est pas devenue pro-Islamiste idéologiquement, mais c'est de l'opportunisme.
C'est de la connerie plus que de l'opportunisme. Ils seront les premiers crucifiés la tête en bas si leurs alliés s'approchent du pouvoir. Je ne doute pas qu'ils en feraient de même (en moins folklorique sans doute) envers les théocrates si c'est eux qui prenaient les commandes. Le soucis, c'est que le rapport de force n'est pas en leur faveur, que ce soit par le nombre ou par la capacité à passer rapidement à l'action violente (le militant révolutionnaire moyen de nos jours veut bien se battre contre des abris-bus ou des CRS, mais il lui faudra quelques mois/année de préparation psychologique pour devenir gardien de goulag ou pour poser des bombes dans un lieu de culte).
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Citation :
Publié par Borh
Quand je vois tous les concepts fumeux autour de la théorie du genre (pardon les études de genre), l'intersectionnalité et les "grievance studies", et les races utilisés par l'extrême gauche ça me fait un peu rire que tout d'un coup, on demande une définition consensuelle de l'islamo gauchisme.
Je pense que tu réalises toi même que ce que tu dis n'a aucun sens.

Que les autres fassent des sciences et études disons sales n'est absolument pas un argument pour qu'on fasse de même.

Quand le cnrs dit que l'islamogauchisme n'est pas un concept scientifique, il ne nie pas son existence, il dit que ça veut rien dire de demander un rapport dessus car personnes ne désigne la même chose.

Parce que bon pour certains faire entrer les populations africaines chrétiennes qui sont contre la représentation des prophète religieux dans islamo gauchisme ne pose aucun problème alors que ce sont typiquement des électeurs trop conservateur pour voter à gauche en dehors des questions de discrimination.
Au final on sait pas de quoi on parle et de qui on parle. Ça n'a donc aucun sens.
Citation :
Publié par Borh
Quand je vois tous les concepts fumeux autour de la théorie du genre (pardon les études de genre), l'intersectionnalité et les "grievance studies", et les races utilisés par l'extrême gauche ça me fait un peu rire que tout d'un coup, on demande une définition consensuelle de l'islamo gauchisme.
Il est toujours utile de clarifier et de nommer précisément les choses, il y a effectivement des concepts qui méritent d'être débattus, et ils le sont, mais amalgamer l'ensemble dans un tout qu'on appelle islamo gauchisme ou tout autre mot valise, ça ne sert pas à cibler précisément ce qu'il ne va pas et donc le soustrait au débat, en plus de porter préjudice à l'ensemble des disciplines qui se veulent plus large, qui d'ailleurs ne se résument pas à quelques concepts abscons.

Pour beaucoup, les études de genre se résument à ce qu'ils peuvent lire dans les médias, autant dire rien, ce n'est clairement pas suffisant pour asséner des conclusions, le problème ce sont les études de genre ou les concepts associés? Parce que les études de genre existent maintenant depuis plusieurs dizaines d'années, sans que l'on trouve à y redire. Je pense qu'il est plus utile et sain de parler des concepts gravitant autour pouvant poser problème, que de dire qu'une discipline ou qu'un ensemble de disciplines posent problème.

Il y a une différence quand on dit les études genre posent problème et X théories posent problèmes. Dans le premier, on vise une discipline dans son entièreté et le débat me semble impossible, puisqu'on ne sait pas précisément de quoi on parle, dans le second c'est déjà plus clair, la théorie est nommée, ciblée, donc on peut amorcer un débat, puisqu'on le sait de quoi on parle.

Comme il ne me viendrait pas à l'esprit de dire que l'astronomie pose problème, quand le débat concerne une théorie scientifique précise. Et je pense que c'est ici, que se trouve le danger, attaquer les disciplines au lieu des théories. Que cherchons nous? A interdire purement et simplement l'exercice de ces disciplines, en l'amalgamant? Si la théorie X est fumeuse, alors l'ensemble est corrompu, c'est l'idée de certains politiques.

Il s'agit plutôt de faire ce que l'on a toujours fait dans le champ universitaire et plus largement de la connaissance, étudier les théories relatives aux disciplines et débattre à leur sujet. Et les approximations, et autres amalgames n'y ont pas leur place, par contre effectivement, si l'on désire amener le sujet sur la table politique, il est commode d'utiliser ce genre d'outils, ce qu'a très bien fait Mme.Vidal.
Citation :
Publié par Zackoo
tant qu'il il y aura pas de définition claire et consensuelle sur islamo gauchisme, tout debat a l encontre de cet ensemble d'idéologie n'a aucun sens.
Ce qui est impossible due à la nature de la politique qui est tout le temps en mouvement.
Je veux dire on a pas de définition claire et consensuelle de ce qui est de droite ou de gauche pourquoi en voudrais-tu une sur l'islamo gauchisme ?
Le concept est aussi clair (et flou) que nombre d'autres concepts en politique.
Il n'y a pas besoin de lui donner une définition éternelle qu'on pourrait utiliser dans 10 ans. Ce genre de choses sont assez rares de toute manière. Faut réussir à le définir à l'instant T actuel afin de clairement analyser et étudier le phénomène.

Ca évite déjà de perdre le temps et l'argent limité qu'on possède à étudier des pensées hors cadre et surtout à créer des ennemis inutile par amalgame.
Citation :
Publié par Zackoo
Il n'y a pas besoin de lui donner une définition éternelle qu'on pourrait utiliser dans 10 ans. Ce genre de choses sont assez rares de toute manière. Faut réussir à le définir à l'instant T actuel afin de clairement analyser et étudier le phénomène.

Ca évite déjà de perdre le temps et l'argent limité qu'on possède à étudier des pensées hors cadre et surtout à créer des ennemis inutile par amalgame.
L'islamo gauchisme est un concept à visé politique, comme tout concept politique il est construit dans une optique de rapport de force quand à l'organisation de la société. Il est par essence fait pour se créer des ennemis. Ton objectif n'a aucun sens et le cadre d'une analyse, si analyse il doit y avoir, est le même que pour un courant politique. Est-ce que extrême droite, droite, gauche, extrême gauche sont clairement défini à l'heure actuelle ? Non, cela n'empêche ni leur étude ni la classification en accord ou non avec les personnes concernées.
Je ne comprends pas, de manière logique et hors visée politique, ce traitement à part pour l'islamo gauchisme.
Si il n'existe pas de définition claire, ou à minima consensuelle, alors la discussion vire très vite à des incompréhensions sur l'objet même de la discussion.

Ne nous leurrons pas, il y a des personnes pour lesquelles l'islamo-gauchisme est une gangrène de toute la gauche, principalement à l'extrême droite, et il y a des personnes pour qui ce n'est qu'un épiphénomène de troskystes en mal d'alliance pour leur lutte. Entre les deux, tout un spectre de positionnements est possible, infiniment large. Comment voulez vous qu'il puisse y avoir une discussion ? Si pour l'un il s'agit de critiquer des collusions ou des complaisances de certains partis de gauche alors que pour d'autres il s'agit de pouvoir au sein de l'université et que tout les deux emploient le même mots, comment ne pas voir des quiproquos qui, à plus ou moins long terme, créeront de véritable malaise, même chez ceux qui l'utilisent ?

Ce concept est principalement un outil de discrédit pour toute une palette de sensibilités, politiques, mais aussi pour des réseaux de pouvoir qui ont des intérêts et des agendas. Et le problème ce que ce n'est pas le même agenda, ni les mêmes enjeux.

Le pire est de se croire d'accord.
Mais tu le fais de la même façon que lorsque tu parles de droite, de gauche ou autre ...
Tu développes lorsqu'il y a à développer.

Quand à "l'outil de discrédit" c'est commun à toutes les affiliations politiques avec lesquelles tu es en désaccord. Franchement ils aurait passé "extrème droite" dans leur politicotron je pense que l'utilisation faite aurait été peut ou prou la même que pour "islamo gauchisme", on peut aussi parler du mot "communiste" dans la twitosphere US... La droite et la gauche classique on plus de soutient, donc évidement les résultats serait plus mitigés. Mais ne soit pas naif, l'utilisation de ses termes par leur opposants et aussi souvent faite pour jeter du discrédit.
Citation :
Publié par gnark
L'islamo gauchisme est un concept à visé politique,
N'importe quoi.

Quand ton hypothèse de base est fausse, je comprend pourquoi la discussion s'embrouille. Ta juste tord.

Y a aucun parti ni aucune organisation politique se disant d'islamo gauchisme en France, c'est rien de plus qu'un néologisme visant à recouper et faire s'interpenetrer deux idéologies.
Citation :
Publié par Zackoo
N'importe quoi.

Quand ton hypothèse de base est fausse, je comprend pourquoi la discussion s'embrouille. Ta juste tord.

Y a aucun parti ni aucune organisation politique se disant d'islamo gauchisme en France, c'est rien de plus qu'un néologisme visant à recouper et faire s'interpenetrer deux idéologies.
C'est toi qui interprète mes propos. Un concept politique n'est pas un objet qui doit forcement avoir un parti ou une organisation derrière ...
Citation :
Publié par Borh
Quand je vois tous les concepts fumeux autour de la théorie du genre (pardon les études de genre), l'intersectionnalité et les "grievance studies", et les races utilisés par l'extrême gauche ça me fait un peu rire que tout d'un coup, on demande une définition consensuelle de l'islamo gauchisme.
Heu, le genre, la race (au sens sociologique), l'intersectionnalité sont des outils scientifiques qui ont des définitions claires.

Citation :
Publié par Hadrien
Ne nous leurrons pas, il y a des personnes pour lesquelles l'islamo-gauchisme est une gangrène de toute la gauche, principalement à l'extrême droite, et il y a des personnes pour qui ce n'est qu'un épiphénomène de troskystes en mal d'alliance pour leur lutte. Entre les deux, tout un spectre de positionnements est possible, infiniment large. Comment voulez vous qu'il puisse y avoir une discussion ? Si pour l'un il s'agit de critiquer des collusions ou des complaisances de certains partis de gauche alors que pour d'autres il s'agit de pouvoir au sein de l'université et que tout les deux emploient le même mots, comment ne pas voir des quiproquos qui, à plus ou moins long terme, créeront de véritable malaise, même chez ceux qui l'utilisent ?
Un autre problème de l'islamogauchisme, c'est qu'il est irréfutable au sens de la science/rationnalité. Il n'existe aucune preuve pour un tenant de ce concept qui pourrait le convaincre que c'est un phénomène inexistant ou, dans le meilleur des cas, extrêmement marginal. Toute preuve allant dans ce sens de peut que venir de personnes déjà vendues à l'islamogauchisme, rien que le fait de vouloir apporter une preuve est suspect, etc. C'est comme "débattre" de l'existence de dieu.
Citation :
Publié par gnark
C'est toi qui interprète mes propos. Un concept politique n'est pas un objet qui doit forcement avoir un parti ou une organisation derrière ...
Pour une fois je suis d'accord avec @gnark.

S'il fallait qu'un parti se réclame d'un truc pour qu'il existe, l'extrême-droite n'existerait pas, puisque ceux qui en sont ne font que se réclamer de la "vraie" droite, comme "patriotes" ou autres minimisations du style.

Le truc par contre avec islamo-gauchiste c'est que c'est un terme qui a été créé par des gens comme Taguieff avec un certain sens (pour qualifier une petite frange de la gauche révolutionnaire principalement anglophone voyant les islamistes comme des alliés naturels contre l'impérialisme) et dont l'usage a été par la suite étendu par l'extrême-droite à des gens dont les positions n'ont que très peu à voir avec sa définition d'origine (par exemple des non gauchistes dont les liens éventuels avec des islamistes relèvent plus du clientélisme, ou des universitaires qui ne font qu'adhérer aux thèses à la mode en matière de sociologie de la domination, ou travailler sur l'influence du colonialisme).

Par contre clairement la thèse "islamo-gauchisme c'est une nouvelle trouvaille pour décrier la gauche similaire à judéo-bolchévisme" est fausse puisque le terme ne vient précisément pas d'une extrême-droite nostalgique des méthodes nazies pour qualifier leurs adversaires, mais de sociologues ou politologues pas particulièrement droitiers cherchant à classer une tendance, petite mais remuante, de la gauche révolutionnaire dans les 2000, avant que le terme soit récupéré pour l'étendre abusivement à bien d'autres accusés.
Citation :
Publié par gnark
C'est toi qui interprète mes propos. Un concept politique n'est pas un objet qui doit forcement avoir un parti ou une organisation derrière ...
Soit islamogauchisme est un terme désignant une ligne idéologique composé de plusieurs ensemble, considérés comme ennemis de la République, et donc on a tout intérêt à clairement définir les contours du mot.

Soit islamogauchisme est un concept politique et dans ce cas là tout ce débat ne sert a rien. De la même façon que en math on additionne pas les chiffres réels et imaginaires ou les x et y, il n'y a aucune logique a utilisé un mot englobant une idéologie morbide (islamisme) clairement définie et une concept politique vulgaires voir péjoratif (gauchiste) lui même variant. C'est de la logique linguistique. Parce que dans ce cas là de la même façon on se prend la tête sur ce forum pour déterminer si Hollande et Valls sont de gauche ou pas, vous ne pourrez jamais déterminer si une personne est islamogauchisme ou pas

Après si vous en France c'est votre délire de refaire des chasses aux sorcières sur la base de mot non défini pour des visées purement électorales comme McCarthy avec 70 ans de retard et de créer de nouveaux Hazel Scott, c'est votre liberté.

Les mots on l'importance qu on leurs donne, mais dans le cas d islamogauchiste y a aucune définition clair et donc sujet à interprétation donc facile à détourner ce qui peu être dangereux

Déjà que des mots avec une définition clair et fixe les gens sont pas capable d'en apprendre correctement la définition, c'est simple quand un mec me traite de raciste je lui demande la définition clair et précise du mot croyez moi 9×10 ils ne savent pas, pareil pour le mots fasciste je leurs demande la définition et ce qu est le fascisme le programme etc et ben ils savent pas du coup ça fait plaisir de les faire passer pour des sous cultivés.

Donc islamogzuchiste soit faut lui donner une vrai définition soit le faire disparaître parce qu ici vous avez un peu plus de niveaux intellectuelle sur le sujet mais je vous laisse imaginer sur les réseaux sociaux

Finalement les inconnus avaient raison.

Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons mais il ne faut pas oublier qu ils le sont
Mouais. Vous pouvez louvoyer autant que vous voulez, dire qu'il n'y a aucune définition scientifique, dire que ce n'est qu'une étiquette de la Droite etc etc,

Le fait est que c'est clair comme de l'eau de roche pour à peu près tout le monde hors de la gauche. Quand vous avez JLM qui se rend à une marche organisée par des islamistes et qui scandent en coeur "Allah Akhbar" quasi juste un an après l'Attaque du Bataclan, c'est un putain de symbole. Quand LFI en est à exclure ses propres militants si d'aventure ils osent ouvrir leur gueule sur la montée de l'islamisme au sein du parti, si c'est pas un énorme voyant d'alarme pour vous je sais pas ce qu'il vous faut. Et les exemples du genre ne font que s'accumuler;

D'autant plus que l'islamo-gauchisme est en train de fusionner avec le wokisme venu des US, selon laquelle une minorité est forcément opprimée, surtout dans un pays de vilains blancs colonisateurs. Et si ça revient à soutenir d'authentiques fascistes aux valeurs à l'exact opposée des leurs qui les égorgeraient jusqu'au derniers si jamais ils prenaient le pouvoir ? Hop on regarde ailleurs, pas de problème ! NP on les raisonnera, ils verront la lumière en chemin, vous verrez !

C'est ainsi que dans la presse anglo-saxonne on a vu ces derniers mois moults articles soutenant ouvertement les islamistes contre la France, dont la laïcité serait maintenant une "oppression" et que les attentats qui ensanglantent la France sont certes horribles mais elle l'a bien cherché quelque part. J'en ai vu passer qui m'ont fait écarquiller les yeux et serrer les poings en les lisant.

Pour moi la Gauche arrive à l'heure des choix. Soit elle prend le problème au sérieux et fait le ménage chez elle et elle redeviendra fréquentable pour une bonne partie des Français. Et dieu sait qu'il y a un espace pour ça vu les champions qu'on se tape en ce moment. Soit elle persiste et signe à faire l'autruche, dire que tout ça c'est que de la vilaine calomnie de la droite et .. ben grand bien lui fasse. Le problème ne va faire que grandir, la dévorer de l'intérieur, et la transformer en un repoussoir géant de plus en plus marginalisé.

Sinon un article du Monde qui avait publié un article assez lucide sur la question :

Citation :
La gauche et l’islamisme : retour sur un péché d’orgueil
Croyant en une force internationaliste capable de briser la domination de l’Occident, certains militants de gauche étaient persuadés que, tôt ou tard, la religion serait abandonnée au profit de l’émancipation.


Analyse. Au lendemain de l’attentat contre Samuel Paty, quand a refait surface une vidéo où un prédicateur islamiste, Abdelhakim Sefrioui, appelait à la mobilisation contre le professeur, certains militants d’extrême gauche ont reconnu ce visage. Ils se sont souvenus du temps où ils avaient eu maille à partir avec Sefrioui et ses compagnons.

Non sans nostalgie, ils ont repensé aux manifestations propalestiniennes au cours desquelles le service d’ordre de telle ou telle organisation anarchiste ou trotskiste était encore assez vigoureux pour expulser du cortège ces partisans du djihad liés à l’ex-humoriste Dieudonné et à l’extrême droite radicale. Et puis ils ont songé à ce moment pivot, autour de 2010, où il avait fallu admettre que le rapport de forces avait changé : sur le pavé parisien, désormais, la vieille garde révolutionnaire était trop faible pour maîtriser les islamistes.

L’espoir algérien

Or ce renversement des équilibres dans la rue avait une signification plus vaste. Il scellait la fin d’une époque, celle où les gauches européennes se croyaient si désirables qu’elles pouvaient polariser toutes les colères du monde. Dès 2005, le philosophe Daniel Bensaïd (1946-2010), l’une des références de la gauche révolutionnaire, constatait que les dirigeants anticolonialistes de jadis, ceux qui se réclamaient souvent du marxisme, avaient été remplacés par des profils inquiétants : « L’heure n’est plus aux luttes de libération des années 1950 et 1960, et à leurs grandes promesses. Les leaders n’ont plus pour nom Ho Chi Minh, Guevara, Cabral, Lumumba, Ben Bella, Ben Barka, Malcolm X, mais Ben Laden, Zarkaoui ou Mollah Omar. »

Un parmi d’autres, Daniel Bensaïd regrettait les grandes heures de ce qu’on a appelé le « tiers-mondisme ». Dans les années 1960, les révolutionnaires occidentaux avaient constaté que le « grand soir » se faisait attendre aussi bien à l’Est, où le stalinisme étouffait toute révolte, qu’à l’Ouest, où le capitalisme semblait avoir plus d’un tour dans son sac. Ils avaient alors placé leurs espoirs dans les insurrections d’un monde « tiers », dont l’Algérie indépendante constituait le symbole le plus séduisant.

Les « pieds-rouges »

Au cœur de ce pays, pourtant, des militants européens avaient déjà conscience que les choses n’étaient pas si claires. On les a appelés les « pieds-rouges ». Ces Français avaient soutenu le Front de libération nationale (FLN) dans sa lutte pour l’indépendance. Celle-ci acquise, ils s’étaient installés en Algérie pour contribuer à y bâtir « le socialisme ». Bientôt, ils avaient été confrontés à une tout autre réalité : le nouveau régime islamisait le pays à marche forcée, organisait la chasse aux Kabyles et aux homosexuels, s’en prenant même à ses plus fidèles soutiens européens.

Certains d’entre eux réaliseront alors leur erreur : si le FLN avait une face laïque, il en possédait aussi une autre, profondément religieuse. Le nom de son journal, El Moudjahid, ne signifiait pas « le combattant », comme ils l’avaient cru, mais « le combattant de la foi ». Bannis d’Algérie, la plupart des pieds-rouges garderont pour eux ce qu’ils ont vécu (il ne fallait pas « faire le jeu » de l’extrême droite), et leur silence pèsera lourd sur la mémoire « algérienne » de la gauche française.

Des années plus tard, en 1980, ils liront dans Le Monde un entretien avec l’ancien président algérien, Ben Bella. « C’est l’islamisme qui offre les meilleures chances d’une libération réelle », dira-t-il, établissant même une continuité entre les combats du FLN et la révolution islamique qui venait de triompher en Iran.

Doute après le triomphe des mollahs

Cette révolution marque une autre étape dans les relations entre l’islam politique et la gauche européenne. Avec le triomphe des mollahs, le doute commence à s’installer : bien que la religion soit toujours considérée comme un « opium du peuple » voué à s’évaporer, on doit concéder que ses effets se révèlent tenaces. A Téhéran, les insurgés qui défendaient le socialisme n’ont-ils pas été balayés par ceux qui promettaient l’avènement du royaume divin ? Cependant, pour beaucoup de gens à gauche, cela ne changea pas grand-chose. « Tout ce qui bouge est rouge », disait un slogan bien connu des soixante-huitards. A coup sûr, Marx finirait donc par l’emporter sur Allah.

Il faut avoir tout cela en tête au moment d’ouvrir la brochure intitulée Le Prophète et le prolétariat. Parue en 1994, rédigée par Chris Harman, figure du trotskisme britannique, elle analyse le défi que l’islamisme représente pour la gauche. Contrairement à ce qu’on affirme souvent à son propos, Chris Harman ne prône pas une alliance systématique avec les islamistes. Les considérant comme une force tantôt réactionnaire, tantôt subversive, il propose de marcher à leurs côtés partout où leurs actions minent l’impérialisme occidental et les Etats qui le servent. « Avec les islamistes parfois, avec l’Etat jamais », écrit-il.

Cette formule résume le credo durable d’une partie de la gauche européenne, credo qui repose sur trois articles de foi : 1) il n’y a qu’une domination réelle, celle qu’exerce l’Occident ; 2) la seule force qui peut en finir avec cette domination sans frontières est une gauche internationaliste, qui connaît le sens de l’histoire ; 3) quand les dominés se soulèvent au nom de Dieu, il ne faut pas juger le « détour » qu’ils empruntent, car tôt ou tard ils délaisseront les chimères de la religion pour la vérité de l’émancipation.

Cette façon de voir pouvait se prévaloir d’un précédent historique. En effet, les militants de gauche qui saluaient le potentiel révolutionnaire de l’islam invoquaient souvent l’expérience latino-américaine des années 1960-1970. A l’époque, les guérilleros marxistes avaient pu compter sur l’appui de ce mouvement chrétien qu’on a appelé la « théologie de la libération » : conjuguant évangiles et lutte de classes, ses animateurs en appelaient à la rébellion, et des prêtres y ont laissé leur peau. Par la suite, ce compagnonnage sera invoqué : si nous avons pu recevoir le soutien de croyants chrétiens, pourquoi ne pourrait-on s’appuyer sur des fidèles musulmans ?

Bientôt, cependant, apparut une différence de taille : partout où il a pris ses aises, l’islamisme a écrasé la gauche… Il suffit de penser à l’Iran. Ou à la « décennie noire » en Algérie (1991-2002), quand des intellectuels, des syndicalistes, des féministes étaient égorgés quotidiennement. « L’intégrisme islamique, en règle générale, a crû sur le cadavre en décomposition du mouvement progressiste », constate le marxiste libanais Gilbert Achcar.

« Islamo-gauchisme », une étiquette hasardeuse
Même à terre, cependant, ce cadavre bouge encore. Mieux, il continue à se croire universellement désirable. Si « islamo-gauchisme » est une étiquette hasardeuse, trop souvent utilisée pour dire n’importe quoi et disqualifier n’importe qui, il n’en désigne donc pas moins quelque chose de solide. Mais, plutôt qu’une complaisance cynique, il nomme un péché d’orgueil, reposant lui-même sur une croyance obsolète : parce que la gauche est seule à pouvoir canaliser les espérances, toute lutte qui se réclame de Dieu finira par être aimantée par l’idéal de l’émancipation sociale.

Bien plus encore que les calculs clientélistes qui permettent à telle ou telle mairie de se cramponner au pouvoir, c’est cette prétention qui éclaire les épisodes au cours desquels la gauche a cru pouvoir côtoyer l’islamisme sans se brûler : la gauche antiraciste s’est retrouvée en compagnie d’intégristes musulmans au sommet de Durban, en Afrique du Sud, en 2001 ; la gauche altermondialiste a invité Tariq Ramadan au Forum social européen de Paris, en 2003 ; la gauche propalestinienne a laissé proliférer plus d’un slogan haineux dans les défilés auxquels participait le prédicateur Abdelhakim Sefrioui… Entre autres.

Or, autant il est faux d’affirmer que la masse des militants et des intellectuels de gauche ont consciemment « misé » sur l’islamisme comme force politique, autant on peut considérer qu’ils ont longtemps manifesté, à son égard, une forme d’indulgence. Là encore, toutefois, cette indulgence relève d’abord d’un complexe de supériorité.

De même que Lénine définissait le « gauchisme » comme la maladie infantile du communisme, on peut affirmer que l’« islamo-gauchisme » constitue la maladie sénile du tiers-mondisme. Celle d’une gauche occidentalo-centrée, qui n’imagine pas que l’oppression puisse venir d’ailleurs. Celle d’une gauche anti-impérialiste qui voit en tout islamiste un damné de la terre, même quand il est bardé de diplômes ou millionnaire. Celle d’une gauche qui plaçait naguère sa fierté dans son aura mondiale, et qui a été surclassée par un mouvement qu’elle a longtemps regardé de si haut : l’internationale islamiste.

Dernière modification par ClairObscur ; 05/03/2021 à 10h35.
Citation :
Publié par Borh
[...]

Ce que veut l'extrême gauche, c'est la révolution.

[...]
Non. Du coup tu peux revoir tes raisonnements compliqués et tes certitudes sur le reste, vu que pour toi "extrême-gauche" a l'air de se réduire aux dictatures communistes il est évident que tu ne sais pas de quoi tu parles.
[Modéré par Episkey :]


Une partie de l'extrême-gauche voit la révolution contre l'ordre bourgeois comme une étape vers un monde plus juste. Personne ne veut de la révolution pour la révolution, à part peut-être les marchands d'armes.

L'islamogauchisme est un épouvantail sans autre intérêt que de faire du bruit, il n'y a aucune bonne raison d'employer ce mot (même pour en récuser le sens et l'usage). La seule chose que veut la droite avec ce mot c'est qu'on en parle.


[Modéré par Episkey :]

Dernière modification par Episkey ; 06/03/2021 à 14h21.
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