[POGNAX] [Présidentielle 2022] l'Apocalypse

Affichage des résultats du sondage: Présidentielle 2022 de l'Apocalypse : pour qui voteriez-vous ?
Marine Le Pen 176 37,13%
Jean-Luc Mélenchon 298 62,87%
Votants: 474. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Citation :
Publié par Ex-voto
Et je sens un changement de paradigme autour de moi. Des gens qui pour moi étaient à ma droite me font sentir que ce serait moi qui vire à droite car j'adhère pas au wokisme, à l'intersectionnalité, au racialisme. Pire, alors que je ne me suis jamais intéressé à ma couleur de peau, il semblerait que je ne sois pas assez basané pour défendre mes pdv sans me prendre un check your privilege.
Tu serais basané comme il faut si tu étais de leur côté. Pour suivre sur Twitter quelques comptes de personnes d'origine nord africaine ou d'afrique sub-saharienne qui défendent la vision universaliste, ils s'en prennent des insultes racistes, tout le temps, arabe de service, nègre de maison, bounty... et ces insultes ne viennent pas de l'extrême droite. Taha Bouhafs qui est un champion de l'extrême gauche est un habitué de ce type d'insultes (il les efface, mais les captures restent). Tu seras jamais basané comme il faut si tu penses pas comme eux.

Je suis abonné à Arrêt sur Image (plus pour longtemps) et ce site est maintenant complètement acquis à la cause woke et racialiste. Le Figaro a fait un article sur des femmes d'origine maghrébine qui combattent l'islamisme en octobre 2020. Toute de suite Arrêt sur Image a fait un article en les critiquant et en les rangeant à l'extrême droite. Sur le forum elles se sont faites insulter avec des qualificatifs comme "beurettes de service".

Bon, 2 jours après Samuel Paty se faisait décapiter et Arrêt sur Image faisait un article larmoyant "mais c'est horrible, comment est-ce possible ?". C'est là que j'ai décidé qu'il était vraiment temps que j'arrête mon abonnement après 13 ans (mais je venais de renouveler, dommage).
Personnellement, j'ai réalisé à quel point cette mouvance était toxique quand il y a eu la pétition contre Kamel Daoud publié dans Le Monde. Cela m'a donné à voir combien ces gens avaient étendu leur influence sur les sciences humaines et donc les campus et à quel point ils étaient prêts à toutes les ignominies pour servir de paillassons aux islamistes et à leurs thèses. Je viens du reste de relire encore ce texte, il me file toujours autant la gerbe. "en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent" : une des litotes les plus plus infâmes des 30 dernières années, à égalité avec "le détail de l'histoire".
Citation :
Publié par Quild
Ben il est interviewé quand même. Et cette raison c'est quand même une grosse partie assumée des raisons de son départ. Il l'explique dans la vidéo, ça a été écrit dans sa tribune de départ :
Citation :
Pire, le choix de ne s’appuyer, parmi les classes populaires, que sur « les quartiers » a amené la FI à laisser s’installer une approche quasi communautariste, proche du modèle anglo-saxon et profondément contraire au républicanisme français. La complaisance des segments gauchistes de la FI à l’égard des thèses indigénistes, le mépris affiché pour les forces de l’ordre, la négation du problème posé par l’islamisme et le refus de regarder en face les défis posés par l’immigration ont produit des ravages dans notre électorat potentiel, faisant apparaître la FI comme la vieille gauche à peine repeinte, coupable du même angélisme, incapable de réalisme et de fermeté.
Et il y a quoi d'extraordinaire là dedans prouvant qu'il veut stigmatiser les musulmans ?? Parce qu'il ose penser qu'il y a un problème avec l'islamisme en France ? on en est vraiment là ?
Quand à l'approche communautariste, bah oui, pas besoin d'être astrophysicien pour voir que c'est exactement ce que LFI fait en ce moment.

Citation :
Et encore une fois, ces accusations de Kuzmanovic seraient sur des trucs internes au parti mais dont on peine à voir une vraie tendance vu de l'extérieur.
Non, la tendance elle est, au contraire, devenue sacrément dure à louper pour peu qu'on se serve de ses yeux et qu'on ne se voile pas la face.

Citation :
Publié par Borh
Un exemple
https://www.lepoint.fr/societe/racia...2413709_23.php
Liennemann vu son historique, personne peut l'accuser d'être d'ED. Mais elle a 70 ans...
En face des gens comme Obono, Autain, Diallo, jeunes, dynamiques, qui maîtrisent beaucoup mieux les RS, et qui sont de bonnes clientes pour des émissions comme Hanouna car elles envoient du buzz.

Imo, le combat est perdu pour la gauche universaliste au moins pour une génération. Actuellement un jeune qui se fait sa conscience politique, il va être exposé pour la gauche à la pensée racialiste et qui voit toute critique de l'islamisme comme interdite. Soit il y adhère, soit il y adhère pas, mais il ira ailleurs qu'à gauche car il ne saura même pas qu'une autre gauche existe.
Bon vu que ces pensées racialistes et islamo-gauchistes font repoussoir pour une bonne majorité de la population, c'est en réalité du pain béni pour la droite. La gauche devient de plus en plus marginale.
Je suis du même avis. La gauche en France c'est fini pour un bon moment. Elle s'est tranquillement laissé phagocyté par le wokisme et toutes ses dérives et elle va pas se sortir de ce guêpier avant d'y perdre beaucoup de plumes. Ca passera par un gros recadrage et d'inévitable scissions. Et pendant ce temps là, à droite c'est la fête...

Dernière modification par ClairObscur ; 15/02/2021 à 23h52.
C'est pas la fête à droite non plus.

LR sont complètement inaudibles. Aux européennes, ils se sont fait écrasés sur toutes les catégories d'âges par LREM et le RN, y compris les 65+.


Le parti s'en sort un peu mieux au niveau local mais c'est uniquement parce que le scrutin est complètement différent. Il leur reste 1 an mais ça va être très compliqué pour eux de se redresser. LREM est de plus en plus agressive sur leur terrain et le parti n'arrive pas à définir en ligne politique claire.
Un électeur de droite, il a le choix entre LREM et le RN. C'est pas forcément mieux qu'avoir le choix entre LREM, la LFI ou les Verts pour un électeur de gauche.

En l'état, la présidentielle 2022, c'est vraiment l'apocalypse. Je pense qu'une candidature de centre gauche pourrait rabattre pas mal les cartes. LREM a tendance à considérer son aile gauche comme acquise à cause du vide et du repoussoir qu'est LFI / Les Verts passé un certain âge.
Le Directeur du CNRS a fait une étude du terme "islamo-gauchiste", voici le résultat : https://politoscope.org/2021/02/le-p...r-la-macronie/

Citation :
C’est la troisième fois en moins de six mois que l’expression “l’islamo-gauchisme” est employée par un ministre du gouvernement Castex, contribuant à inscrire ce terme comme dénomination légitime d’une catégorie sociale malgré l’absence de réalité scientifique.

...

Afin de discerner ce qui relève du militantisme ou de la stratégie politique dans la popularisation de ce néologisme, ainsi que l’impact que pourrait avoir sa légitimation par de hauts responsables de la République, nous présentons ici une étude factuelle sur les contextes de son utilisation dans le paysage politique français sur les 5 dernières années.

Nous nous appuierons sur le Politoscope, un instrument du CNRS que nous avons développé à l’Institut des Systèmes Complexes de Paris IdF pour l’étude du militantisme politique en ligne. Il nous permet d’analyser à ce jour plus de 290 millions de messages à connotation politique entre plus de 11 millions de comptes Twitter émis depuis 2016.

...

Le point important pour notre propos est que nous avons affaire à un néologisme relativement ancien (une quinzaine d’années) qui a jusque là été peu utilisé. Entre le 1er Août 2017 et le 30 décembre 2020, sur 230M de tweets analysés, le terme “islamogauchime” ou ses variantes ont été promus dans des tweets originaux et relayés via retweets respectivement par 0,019% et 0,26% du total comptes Twitter analysés, au sein de “seulement” 73.806 messages (0,032% du total). Nous sommes donc sur une terminologie, et a priori une catégorisation des groupes sociaux, très marginales[1].

...

Si l’expression “islamo-gauchisme” est très marginale dans la twittersphère et dans le langage politique ordinaire, elle apparaît dans des contextes très précis en tant qu’instrument de lutte idéologique.

...

Il apparaît clairement sur cet échantillon, par ailleurs assez représentatif de l’ensemble, que “islamo-gauchisme” est employé dans un contexte d’hostilité entre communautés politiques et non de discours programmatique, prosélyte ou de débat politique. Une analyse plus complète du contenu de ces tweets hostiles montre que les notions les plus associées à “islamo-gauchisme” sont celles de traître, d’ennemi de la république, d’immoralité, de honte, de corruption ainsi que de menace, d’insécurité, de danger, d’alliance avec l’ennemi et bien sûr de compromission avec l’islamisme radical.

La principale communauté politique visée par ce terme (et qui s’en défend d’où sa présence dans ce corpus de tweets) est la France Insoumise et la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, mais occasionnellement, ce terme vise la communauté plus large des personnalités et militants de gauche, comme le montre le tweet le plus relayé de tout notre corpus et adressé à Benoît Hamon.

Nous sommes donc sur un terme utilisé pour ostraciser et dénigrer un groupe social particulier tout en en donnant pour l’opinion publique une image anxiogène et associée à un danger imminent. Son utilisation a pour but de polariser l’opinion publique autour de deux camps déclarés incompatibles entre lesquels il faudrait choisir : d’un côté les défenseurs du droit et des valeurs républicaines, de l’autre les traîtres aux valeurs françaises et alliés d’un ennemi sanguinaire. La construction même du terme reflète cette ambition. Dans un pays encore meutris par les attentats du Bataclan, le préfixe “islamo-” est au mieux négatif voire désigne des personnes dangereuses pour l’ordre public, quant au suffixe “gauchisme”, il est une forme péjorative pour désigner en vrac les idéologies de gauche.

...

L’analyse de l’ensemble des 83.000 tweets contenant “islamo-gauchisme” et de leur dynamique permet de préciser ce tableau.
Les deux communautés politiques historiques qui ont été les plus actives sur ce thème sont le Rassemblement National et Les Républicains, mais avec des temporalités très différentes.

Jusqu’au 1er tour de la présidentielle de 2017, Les Républicains, et principalement les sarkozystes, étaient les plus actifs sur le sujet. Ce point n’est pas une coïncidence puisque, comme nous l’avons démontré[4] la tactique consistant à dénigrer un adversaire en révélant sa soit disante proximité avec l’islamisme radical avait déjà été utilisée au sein même de LR contre Alain Juppé, une première fois par les sarkozistes pendant la primaire de la droite de 2016 où il était grand favori, puis par les fillionnistes au moment du Peneloppe Gate, alors que la possibilité d’un retour de Juppé était évoquée.

La tendance s’est inversée très exactement dans l’entre-deux tours et le RN est alors devenu, et de loin, le courant politique qui a le plus fréquemment fait usage du terme “islamo-gauchisme”. Sur ces quatre dernières années, les militants d’extrême droite ont consacré plus de deux fois plus d’efforts à sa promotion que leurs homologues Républicains (rapporté à leur volume total de tweets).

...

Une cartographie de l’ensemble des échanges Twitter avec identification des communautés politiques révèle d’ailleurs très bien cette organisation dichotomique des échanges autour de cette expression. La figure 2 montre deux blocs qui s’affrontent: d’un côté les communautés d’extrême-droite et LR qui utilisent ce terme de manière hostile pour dénigrer ou stigmatiser la communauté LFI, de l’autre LFI qui se défend. On remarquera par ailleurs que l’extrême droite est elle-même divisée en deux sous groupes: le RN et les courants patriotes/identitaires. Enfin, la figure 3 ci-dessous montre bien l’activité ancienne, persistante et massive de l’extrême-droite pointant l’intention de faire accepter une certaine représentation du monde par ce néologisme.

...

Si l’on résume les éléments factuels que nous venons de présenter:
  • bien que la science ne reconnaisse pas “l’islamo-gauchisme” comme une catégorie sociale légitime, plusieurs courants d’extrême-droite en font depuis longtemps la promotion,
  • Cette promotion, qui s’inscrit dans des échanges hostiles et dépourvus d’éléments programmatiques, a des objectifs bien précis: 1) discréditer ses opposants de gauche, 2) convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs : des ennemis intérieurs alliés aux forces obscures de l’islamisme radical. Ce faisant, elle crée une atmosphère anxiogène propice à l’adhésion à ses idées.
...

D’après nos mesures, les ministres du gouvernement ont réussi à faire en quatre mois ce que l’extrême-droite a peiné à faire en plus de quatre années: depuis octobre, le nombre de tweets de “la mer” mentionant “islamo-gauchisme” est supérieur au nombre total de mentions entre 2016 et octobre 2020. On peut parler de performance.

...

Pour bien comprendre la faute politique que constitue la légitimation et l’appropriation d’un concept tel que “islamo-gauchisme” par un gouvernement, il faut se placer dans le contexte mondial de la montée de l’alt-right et des étapes qui permettent à cette idéologie de gangréner le pouvoir.

Contrairement à “l’islamo-gauchisme”, l’alt-right est un mouvement idéologique bien réel, scientifiquement documenté[6], et revendiqué publiquement au sein d’espaces d’échanges en ligne tels que 4Chan et 8Chan.

L’alt-right est l’idéologie dont l’ascension a accompagné la prise du pouvoir de Donald Trump. Ses partisans sont nationalistes et suprématistes, racistes et antisémites, complotistes, intolérants et d’une violence parfois teintée de néonazisme[7]. Ils s’organisent de manière décentralisée via les médias numériques et recrutent “parmi les identitaires blancs, éduqués ou non, qui se présentent comme victimes de la culture dominante” (Port-Levet, 2020). Ils utilisent la désinformation comme principal moyen pour propager leur idéologie “qui se fonde sur la confusion idéologique et dont l’un des principaux objectifs est de troubler l’ordre politique pour accélérer le chaos”[8].

On ne s’étonnera pas que l’alt-right conçoive l’Université comme un repère de gauchistes et que certains de ses partisans en aient fait leur principal champ de bataille[9].
L’idéologie alt-right a déjà quelques belles victoires à son palmarès, dont les mandatures de Donald Trump aux États-Unis et de Bolsonaro au Brésil, pays dont on relèvera qu’il dispose du même mode de scrutin présidentiel que la France.

[...] Pour passer les deux tours, LREM devra donc éliminer LFI au premier tour, actuellement son opposant le plus structuré hormis le RN, puis battre le RN au deuxième tour. Accréditer l’existence d’un “islamo-gauchisme”, c’est à la fois affaiblir LFI en emboîtant le pas de l’extrême droite et montrer aux électeurs qui seraient tentés par le RN que, dans le domaine de la lutte contre l’islamisme radical, LREM peut tout à fait faire aussi bien, voire mieux, qu’une Marine Le Pen qualifiée de “molle” par Gérald Darmanin[15].
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Citation :
Si l’on résume les éléments factuels que nous venons de présenter:
  • bien que la science ne reconnaisse pas “l’islamo-gauchisme” comme une catégorie sociale légitime, plusieurs courants d’extrême-droite en font depuis longtemps la promotion,
  • Cette promotion, qui s’inscrit dans des échanges hostiles et dépourvus d’éléments programmatiques, a des objectifs bien précis: 1) discréditer ses opposants de gauche, 2) convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs : des ennemis intérieurs alliés aux forces obscures de l’islamisme radical. Ce faisant, elle crée une atmosphère anxiogène propice à l’adhésion à ses idées.
Lecteur attentif, auras-tu repéré la petite entourloupe qui se cache discrètement dans la présentation de cette étude d'un directeur de recherche du CNRS (et non pas du directeur du CNRS..., cette institution étant présidée par Antoine Petit) ?

Indice : l'étude en elle-même ne me semble pas a priori poser problème.
C'est génial cette étude universitaire.
Le mec fait une analyse vachement profonde pour nous dire que le terme "d'islamo-gauchisme" et ben figurez vous, c'est pas les gens visés par ce terme qui l'ont inventé.
Incroyable, j'en tombe de ma chaise.

En tout cas, la réaction tout en rage et indignation du milieu universitaire me fait dire qu'en vérité, la ministre a tapé juste.


On pourrait faire exactement la même étude, mais à l'envers avec le terme FAF.
en disant que :
1- Le terme FAF est utilisé par l'extrême gauche, et pas par la droite
2- A pour but de "discréditer ses opposants de droite et convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs"
Et donc que ce terme désigne des gens qui n'existent pas, que tout cela est une invention.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Attel Malagate
En tout cas, la réaction tout en rage et indignation du milieu universitaire me fait dire qu'en vérité, la ministre a tapé juste.
Il y a 4 mois elle disait que l'islamo-gauchisme n'existait pas (en taclant Blanquer qui avait user du terme) :
Citation :
Pour la ministre de l’Enseignement supérieur, l’Université « a des choses à nous apprendre sur les radicalités qui s’expriment dans notre société ». Une réponse aux propos de son collègue Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, qui a dénoncé récemment « les ravages » de « l’islamo-gauchisme » à l’université.

...

L’université n’est ni la matrice de l’extrémisme, ni un lieu où l’on confondrait émancipation et endoctrinement. L’université n’est pas un lieu d’encouragement ou d’expression du fanatisme. Elle est, au contraire, le lieu où s’apprennent le doute comme la modération ainsi que la seule de nos institutions capable d’éclairer l’ensemble de la société, de l’école aux médias, par une connaissance scientifiquement établie, discutée et critiquée collégialement. Elle est le lieu dans lequel les étudiants apprennent à questionner et dépasser leurs préjugés par la raison scientifique. Démocratiser l’accès à cette connaissance est l’une de nos meilleures armes pour faire reculer l’obscurantisme islamiste comme toutes les formes de radicalités qui travaillent à saper notre société.

...

Notre tradition universitaire est une force face à la menace islamiste qui a trop de fois frappé notre pays. Nos enseignants-chercheurs et nos chercheurs sont en première ligne pour comprendre ce qui est à l’œuvre et comment le combattre, justement parce qu’ils sont libres et qu’ils ne réduisent pas leurs travaux à des formules convenues.

Source : https://www.lopinion.fr/edition/poli...natisme-227464
Donc la cohérence de Vidal hein... (surtout que depuis la polémique actuelle, elle a encore changé de pied ce weekend, en se plaignant d'une polémique qu'elle a elle-même lancé).
Citation :
Publié par Attel Malagate
On pourrait faire exactement la même étude, mais à l'envers avec le terme FAF.
en disant que :
1- Le terme FAF est utilisé par l'extrême gauche, et pas par la droite
2- A pour but de "discréditer ses opposants de droite et convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs"
Et donc que ce terme désigne des gens qui n'existent pas, que tout cela est une invention.
1 - Pardon ? Je dois halluciner alors.

2 - Comme indiqué dans l'étude, le terme a été utilisé même contre Juppé pendant la campagne présidentielle pour le discréditer (et depuis est essentiellement utilisé par le FN). À partir de là c'est compliqué de lui donner une véritable cohérence ou consistence.
Citation :
Publié par Attel Malagate
En tout cas, la réaction tout en rage et indignation du milieu universitaire me fait dire qu'en vérité, la ministre a tapé juste.
Comme quoi le fameux '' y'a que la vérité qui blesse'' survit très bien en dehors des cours de recrée d' école primaire.
Citation :
Publié par Kedaïn
Comme quoi le fameux '' y'a que la vérité qui blesse'' survit très bien en dehors des cours de recrée d' école primaire.
L' "islamogauchisme" relevant du complotisme, il est normal de retrouver beaucoup des arguments de cette catégorie pour tenter de le soutenir. Dans le même genre, on a pu voir passer des "c'est normal que le CNRS ne reconnaisse pas l'existence de l'islamogauchisme, il est lui-même composé/gangrêné par des islamogauchistes".

Citation :
Publié par Anthodev
Donc la cohérence de Vidal hein...
A noter qu'elle a encore donné un coup de pédale dans la semoule il y a peu
Citation :
Publié par Frédérique Vidal
’“islamo-gauchisme” n’a pas de définition scientifique, mais il correspond à un ressenti de nos concitoyens...
Tiens donc, on passe d'une réalité à un "ressenti" maintenant.
Islamo gauchiste

C'est l'anti crypto fasciste?


J'ai toujours entendu cette expression sans la comprendre.

Ca sonne "caste des métas barons".


Ca y es on va nous faire chier pour que des femme libres soient pas voilées mais masquées.
Voilées et masquées ; voilées non masquées...


Notez que masquées et mosquée est proche comme sonorité.
Certainement l'œuvre d'un punko centriste pandemiste.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Tiens donc, on passe d'une réalité à un "ressenti" maintenant.
Les sentiments de décapitation sont assez tenaces ces derniers temps dans la population française. Je pense qu'il faut les rééduquer.

J'aime bien l'oublie complet de LR dans la partie billard pour mettre en héro, les LFI boys. Alalala comme quoi, les biais politiques touchent aussi nos grandes têtes pensantes du CNRS.

Dernière modification par NuclearCanopus ; 22/02/2021 à 01h16.
Citation :
Publié par Attel Malagate
C'est génial cette étude universitaire.
Le mec fait une analyse vachement profonde pour nous dire que le terme "d'islamo-gauchisme" et ben figurez vous, c'est pas les gens visés par ce terme qui l'ont inventé.
Incroyable, j'en tombe de ma chaise.

En tout cas, la réaction tout en rage et indignation du milieu universitaire me fait dire qu'en vérité, la ministre a tapé juste.


On pourrait faire exactement la même étude, mais à l'envers avec le terme FAF.
en disant que :
1- Le terme FAF est utilisé par l'extrême gauche, et pas par la droite
2- A pour but de "discréditer ses opposants de droite et convaincre l’opinion publique de l’existence d’une nouvelle catégorie d’acteurs"
Et donc que ce terme désigne des gens qui n'existent pas, que tout cela est une invention.
1) L'étude montre surtout qui a utilisé ce terme et pour en faire quoi. La plupart du temps, les gens qui critiquent des études en SHS en prétendant qu'elles enfoncent des portes ouvertes les comprennent de travers, ou bien auraient pu dire le contraire d'un air assuré trois minutes avant d'en lire les conclusions. Tu ne fais pas exception.

2) Si ton patron qualifiait ton corps de métier de traitre et de complice de meurtriers avec le soutient d'une partie des médias nationaux et de tes collègues, tu aurais aussi une réaction indignée. Comme n'importe qui. Faire le dos rond dans ce cas c'est un fantasme qu'on peut s'autoriser en n'étant pas concerné. Un peu comme les crétins qui te suggèrent de "ne pas répondre aux provocations" quand la plupart des interactions dans ta journée sont précisément des provocations (contexte de harcèlement scolaire ou sur le lieu de travail, par exemple).

3) Faf signifie "France aux français". C'est le cri de ralliement d'une partie de l'extrême-droite. S'il y a bien une chose sur laquelle extrême-gauche et extrême-droite sont d'accord, c'est l'usage de ce terme et les personnes qu'il qualifie.


Forcément, quand on a un avis tranché sur un sujet, entendre une ministre dire la même chose donne des ailes. On appelle ça un biais de confirmation. Ou hurler avec les loups.
Un exemple des formes que prend l'islamo-gauchisme, ce spectre qui n'existe pas :

étape 1 :
https://www.marianne.net/societe/med...he-identitaire
Crise éditoriale interne dans le Journal de Saint Denis, dont le directeur démissionne suite à la volonté pesante d'une partie de sa rédaction de refuser que l'édito du journal parle de l'assassinat de Samuel Paty. Entre autres. Le rédac ne parle pas "d'islamo-gauchisme", mais de "gauche identitaire", un terme plus global.
Sachant que le journal vit des subventions municipales, ce genre de truc fait (très) désordre et constitue une menace évidente pour les subventions en question.

étape 2 :
Le maire PS décide de supprimer l'intégralité de la subvention au journal. The end.

étape 3 :
Mediapart sélectionne dans son "club" un article de blog, entre une défense de l'intersectionnalité et une lettre ouverte à Vidal (expliquant que cette dernière est dans la mouvance d'Erdogan, de Pétain et de Xi Jiping), où est déplorée la mort du journal de Saint-Denis. Bien entendu, à aucun moment ce billet, unique contribution de la blogueuse sur le site de Mediapart, ne mentionne la crise interne au journal et le fait qu'une partie de la rédaction avait une conception assez particulière de la liberté de la presse et de la liberté d'expression.

L'islamo-gauchisme, ce n'est pas une idéologie ou un parti politique. C'est une attitude d'une part de la gauche marquée à la fois par une pudeur de gazelle envers les actions et l'idéologie des islamistes -y compris le terrorisme renvoyé au statut de simple "fait divers"- et par une intransigeance et une hostilité marquée envers la République Française et les valeurs et principe qui la fondent, en particulier la laïcité et l'universalisme. C'est "circulez, il n'y a rien à voir". Ce qui venant de gens qui font rarement preuve d'une grande bienveillance envers les forces de l'ordre est savoureux.
Ce "circulez il n'y a rien à voir" s'étend naturellement à leur propre posture : si l'islamisme n'est pas un problème réel* (en France : ils acceptent généralement que ce soit gênant dans les contrées lointaines), alors l'islamo-gauchisme ne saurait exister. Cela au moins est parfaitement cohérent.

* ainsi, les sociologues adoptant cette attitude parleront de "radicalisation" pour désigner l'embrigadement des jihadistes. Et il placeront cette "radicalisation" dans l'étude des "radicalités". Ce qui interdit de s'intéresser aux spécificités de l'islamisme, comme l'explique Gilles Kepel.
Petit exercice:

Tiré de l'article cité par @Aloïsius https://www.liberation.fr/debats/201...st-nu_1439535/


Citation :
Le postulat des «radicalisations» est à la fois le point de départ et d'arrivée d'un catalogue des publications et des chercheurs où la pondération des noms cités montre, sans subtilité, le parti pris idéologique des scripteurs. Emile Durkheim, bien oublié par une sociologie française dont il fut pourtant le père fondateur, avait établi l'identité de la démarche scientifique par sa capacité à distinguer les concepts opératoires des «prénotions». Il qualifiait ces dernières de «sortes de concepts, grossièrement formés», qui prétendent élucider les faits sociaux, mais contribuent, en réalité, à les occulter car ils sont le seul produit de l'opinion, et non de la démarche épistémologique de la recherche.
Et maintenant on modifie un chouilla:

Citation :
Le postulat de «l'islamo-gauchisme» est à la fois le point de départ et d'arrivée d'un catalogue des publications et des politiques où la pondération des noms cités montre, sans subtilité, le parti pris idéologique des scripteurs. Emile Durkheim, bien oublié par une classe politique française dont il fut pourtant le père fondateur, avait établi l'identité de la démarche scientifique par sa capacité à distinguer les concepts opératoires des «prénotions». Il qualifiait ces dernières de «sortes de concepts, grossièrement formés», qui prétendent élucider les faits sociaux, mais contribuent, en réalité, à les occulter car ils sont le seul produit de l'opinion, et non de la démarche épistémologique de la recherche.
Mais quelle est cette magie? Le scribouillard de Libé serait-il incompétent pour disserter sur la pertinence des débats au sein de l'université? Serait-ce même le cas de la population vocale de commentateurs des internets?


Encore pire, Ô sacrilège: les politiques seraient-ils totalement à côté de leur pompes en pensant être en droit de demander des comptes à la recherche? Impossible. Sacrilège. Damnation.
Citation :
Publié par Anthodev
Le Directeur du CNRS a fait une étude du terme "islamo-gauchiste", voici le résultat : https://politoscope.org/2021/02/le-p...r-la-macronie/
Cette "étude" est une tribune politique qui doit être lue et considérée comme telle. L'hypocrisie de la démarche qui veut faire passer pour "scientifique" quelque chose qui relève exclusivement du champ politique démontre que la recherche publique française est depuis trop longtemps un objet hors sol qui n'a de compte à rendre à personne d'autre que lui-même.

Le CNRS devrait plutôt se soucier de son utilité pour la France et de sa capacité à produire des choses utiles pour les français et pour l'industrie française.

Dans ces conditions, il est peu probable que les gouvernants aient l'intention d'augmenter les crédits d'une institution qui passe à côté de sa mission.
Citation :
Publié par Hark²
C'est magique un tel revirement de situation. La Macronie dans toute sa splendeur.
Ca dit exactement la même chose ...
@Silgar cela fait quelque temps que je trouve la recherche de plus en plus militante. Cela va du climat aux sciences sociales en passant par les sciences économiques. J'avoue ne pas aimer le mélange des genres ...
Citation :
Publié par Silgar
Cette "étude" est une tribune politique qui doit être lue et considérée comme telle. L'hypocrisie de la démarche qui veut faire passer pour "scientifique" quelque chose qui relève exclusivement du champ politique démontre que la recherche publique française est depuis trop longtemps un objet hors sol qui n'a de compte à rendre à personne d'autre que lui-même.
Il y a-t-il un endroit où l'on peut avoir une critique des méthodes employées par le site https://politoscope.org/ ?

Si pas de critique sur la méthodologie, sur quoi s'appuie ton opinion ?
Citation :
Publié par Hark²
C'est magique un tel revirement de situation. La Macronie dans toute sa splendeur.
La démarche est pourtant saine. Quel est le problème d'une enquête ? Les seuls qui sont légitimes à s'en inquiéter sont ceux qui ont des choses à se reprocher. La réaction de ces politico-universitaires ressemble à un immense aveu de culpabilité.

Du reste, quand je vois la cohorte de sociologues signataires de cette tribune politique, je pense que la Ministre a mi le doigt exactement là où ça fait le plus mal.

Enfin, je ne suis pas surpris de voir que les cris d'orfraie viennent surtout de la gauche permissive et complaisante. Que l'on appelle ça islamo-gauchisme ou que l'on utilise d'autres mots, la seule chose qui importe est qu'il y a bien une collusion malsaine et des objectifs partagés.
Citation :
Publié par Silgar
La démarche est pourtant saine. Quel est le problème d'une enquête ? Les seuls qui sont légitimes à s'en inquiéter sont ceux qui ont des choses à se reprocher. La réaction de ces politico-universitaires ressemble à un immense aveu de culpabilité.

Du reste, quand je vois la cohorte de sociologues signataires de cette tribune politique, je pense que la Ministre a mi le doigt exactement là où ça fait le plus mal.

Enfin, je ne suis pas surpris de voir que les cris d'orfraie viennent surtout de la gauche permissive et complaisante. Que l'on appelle ça islamo-gauchisme ou que l'on utilise d'autres mots, la seule chose qui importe est qu'il y a bien une collusion malsaine et des objectifs partagés.
Ok. Donc pas de critique de la méthode.
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Publié par Silgar
La démarche est pourtant saine. Quel est le problème d'une enquête ? Les seuls qui sont légitimes à s'en inquiéter sont ceux qui ont des choses à se reprocher. La réaction de ces politico-universitaires ressemble à un immense aveu de culpabilité.
Le problème étant qu'il y a énormément de choses à réformer à l'université, à commencer par les situations des étudiants précarisés.
Là c'est juste un contre-feu, reprenant un terme d'extrême droite peu ou prou similaire au "judéo-bolchevisme" d'il y a 70 ans, pour une situation imaginaire, qui correspond à une stratégie pour la Ministre d'exister (énorme déficit de notoriété) et pour la Macronie de se replacer d'autant plus sur son aile droite pour draguer des électeurs de Le Pen.

En attendant, la Ministre ne fait rien pour les étudiants :
https://www.france24.com/fr/france/2...ement-qui-dure

Chaque fois qu'on parle d'islamo-gauchisme dans l'université, c'est une pollution sur des sujets beaucoup plus grave. Pour rappel, LREM viens de voter contre l'instauration d'un RSA Jeune.
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