Comme d’habitude est-ce lié à l’origine ou à l’apparence et donc plus une représentation sociale du délinquant, une personne sera-t-elle plus stressée face à un groupe de blancs en survet qu’un groupe de rebeu en mocassin ?
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Quelles solutions a-t-on ?
Cesser de considérer l'état comme une nounou qui va te défendre face aux vilains. Retour à la réalité : l'humain est violent dans une société d'abondance.
Imo, je ne sais pas l'expliquer autrement que par la biologie, l'assistanat engendre une forme de violence particulière.
Il va falloir que je sois clair dans ce que j'exprime ce n'est pas simple. Je pense que la pauvreté et la précarisation la misère engendre de la violence.
Ceci étant dit,
L'un n'exclut pas l'autre.
Je pense que l'assistanat qui combat la misère engendre une autre forme de violence, un nihilisme où agresser c'est renouer avec son animalité et exister. Je fais le lien entre ça et le jeune qui préfère taper des heures de über plutôt que d'être au RSA. Le lien est un rejet viscéral de la condition d'assisté, il s'exprime là par le travail.
Je fais le lien également avec les jeunes de quartier que j'ai pu croiser lors de mon passage à la légion étrangère. Ce qui les anime c'est un impérieux besoin de dépasser leur condition d'assistés.
Un discours est récurrent. Sortir du schéma hlm rsa.
Je pense que la racaille c'est celui qui ne voit aucune issue et qui laisse sa frustration s'exprimer. Aucune valeur solide sur laquelle s'adosser si ce n'est des bribes partielles de l'islam où prendre uniquement ce qui les arrange pour monter leur culture de racaille.
Il y a quelque chose de très animal là-dedans. Je pense que c'est biologique mais je ne discerne pas tous les tenants et les aboutissants de la psychologie derrière.
Si ces racailles rencontraient une réponse ferme à leurs incivilités, tout serait bien différent.
Par exemple dans mon HLM, sous ma fenêtre quand j'étais jeune, si ma mère demandait d'aller plus loin avec les joints, les scooters etc ça bougeait parce que j'étais là.
Y avait ni l'état, ni les flics (qui ne venaient pas si on les appelait), ni un militant de gauche, ni un militant de droite, ni un homme politique et ses promesses. Non. Y avait une limite physique. Des poings, des os, de la chair qui éclate et qui saigne.
Le problème est que ce faisant, puisque l'état ne joue pas son rôle de gendarme, des gens le jouent à sa place. Et l'état les condamne fermement.
J'ai une connaissance qui a sauvé une femme qui se faisait agresser sexuellement à 4h du mat dans Paris intramuros. Il était seul face à 3 mecs, il les a fracassé.
Il a été condamné pour les blessures qu'il leur a infligées. Il a payé très cher le bras cassé d'un des mecs et il pris du sursis. Il a donc perdu son agrément d'agent de sécurité.
Il avait juste à donner l'alerte et continuer son chemin selon le procureur, ou intervenir avec "mesure".
Face à des multirécidivistes, of course !
On est face à une société qui nie la nature violente de l'humain, aseptisée au point que face à la faillite de la répression de la violence par l'état, l'état s'en prend à ceux qui s'octroient le rôle.
Néanmoins les individus s'organisent en groupes.
Et sur un groupe, l'état a beaucoup moins d'ascendant que sur un héros isolé.
S'ensuit Dijon.
Il faut que l'état se reconcentre immédiatement sur sa mission régalienne et pas qu'un peu.
Il faut aussi que le père de famille et le chauffeur de bus ne se laissent plus faire. Pour ça faut un clan.
Un clan connu pour sa réponse "ferme".
D’ailleurs soulignons que la violence est le fait majoritaire des hommes, pas des femmes. On pourrait facilement lier le degré de violence au degré de « patriarcat » d’une société ou d’une culture.
Les filles sont extrêmement violentes aussi chez les racailles et aussi nombreuses ou presque à un certain âge que les garçons.
C'est juste que la maternité précoce les fait sortir du radar, couplé au fait que la société patriarcale les condamne moins facilement.
Je suis pas certain que la corrélation soit causalité à ce sujet.