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12/05/2020, 12h53 |
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[wiki] [Ecologie] Changement climatique lié à l'effet de serre
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Honnêtement, j'ai eu beau relire ton post plusieurs fois, j'ai eu beaucoup de mal à suivre le cheminement et encore plus les conclusions.
Déjà, dans les conclusions données plus haut dans le fil twitter (et dans tes calculs du coup), on prend les "pires" (au sens émissions de CO2) valeurs pour le train, vu que dans l'évaluation de la LGV tout a été pris en compte, de la construction des infrastructures à son exploitation, là ou dans le chiffre des émissions de CO2 de l'avion, on est "au mieux", vu qu'on ne prend en compte que les émissions directes, liées au mouvement des avions et par exemple même pas à leur construction ou la fabrication de leur carburant [1]. Donc on est dans une comparaison largement favorable à l'avion. Intégrer la fabrication et livraison du carburant des avions par exemple, c'est déjà 20% de CO2 en plus ([1], page 4/31). Et je n'ai malheureusement pas trouvé de chiffres pour le bilan carbone de la fabrication des avions ou des aéroports. Du coup le bilan réel est sans doute en fait bien plus mauvais pour l'avion. Ensuite, par rapport à ton premier point de conclusion, je ne vois pas ce que ça change au fond du problème. Est ce que la valeur exacte du facteur de pollution de l'avion par rapport au train est si importante, à partir du moment ou est elles sensiblement supérieure ? Sachant que selon moins, un facteur 2 pour un service rendu a peu près équivalent, c'est sensiblement supérieur. Du coup, de la même façon que pour la production d'énergie il ne s'agit pas de choisir celle qui ne "pollue pas" (ça n'existe pas), mais celles qui, au vu des contraintes actuelles, minimisent les inconvénients par rapport au(x) problème(s) prioritaires qu'on veut traiter (et je te rejoins par contre là dessus sur la stupidité dogmatique des verts sur le nucléaire), pour les transports, il s'agit pour moi, si on veut en conserver un minimum, de choisir ceux qui sont le plus efficient et le moins problématique. Et sur des durées de vol de ~1h, pour des liaisons fréquentées, les LGV me paraissent le meilleur choix, même sur du court terme (et 20/30 ans, au vu des échelles de temps considérées pour les problématiques du changement climatiques, ça me parait du court terme). Et sur du moyen/long terme, ça devient même un no-brainer. [1] : Le chiffre de 5M pour les émissions de CO2 sur les vols intérieurs proviennent de ce rapport de https://www.ecologique-solidaire.gou...gazeusesVF.pdf |
12/05/2020, 18h44 |
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Citation :
Un avion c'est tellement surexploité (au contraire d'une voiture par exemple) pendant des durées tellement longues (30 à 40 ans typiquement) que c'est logique que ça soit négligeable. J'ai trouvé une source en anglais (page 14). Pour le 737 par exemple, les émissions de construction seraient quasi négligeables, pour le 747 un peu moins (10% de plus), mais ce type d'avion n'est plus très utilisé... Sa conception date des années 60. https://escholarship.org/content/qt6...qt6m5865v5.pdf La construction des aéroports est également précisée sur cette source : complètement négligeable. Citation :
Je le réexplique donc de manière plus claire un peu plus loin. Citation :
Si l'avion pollue 1000 fois plus que le train, il faut l'interdire tout de suite. Si l'avion pollue 1.1 fois plus que le train, on peut les laisser coexister sans trop de soucis, surtout par rapport au temps gagné, aux emplois et industries déjà existants, etc.. C'est donc bien une question de facteur. Mes posts visent à limiter les fausses croyances, en reprenant des calculs bruts : Citation :
Le premier élément, c'est de se dire que les émissions de construction des LGV sont lissées sur 100 ans. Mais ce choix est purement politique. D'une part, le climat n'a que faire de savoir que les émissions ont été amorties comptablement sur 100 ans, il s'est pris un step de puissance thermique dans la tête au moment où les émissions ont été émises. D'autre part, on peut tout à fait décider n'importe quel autre horizon de temps pour la décision. Qu'un décideur politique élu pour un mandat de 5 ans prenne une décision en tenant compte d'un horizon de temps de 100 ans ce serait surprenant. Pour simplifier, et aussi parce que ce choix me convient, j'ai pris le même horizon de temps que celui de ton graphe. Ton graphe donne la quantité de CO2. Une quantité de CO2 donne un flux de chaleur. Mais ce qui nous intéresse, ce n'est pas le flux de chaleur, c'est la température. Pour certains non scientifiques, la différence n'est pas claire entre chaleur et température.. Donc pour donner une analogie, c'est comme si le flux de chaleur c'était le robinet d'une baignoire. Le flux net, c'est à dire la différence entre ce qui entre et ce qui sort, pour l'analogie on considère la baignoire fermée.. La terre hors réchauffement climatique est à l'équilibre : le robinet est fermé. Emettre du CO2, c'est ouvrir le robinet. Le débit est proportionnel à la quantité de CO2. L'ouverture du robinet et son débit n'ont pas de rapport immédiat avec la quantité d'eau présente. Donc si on a 2 fois plus de CO2, on a le robinet ouvert deux fois plus grand. Mais ce n'est pas en ouvrant le robinet à fond à 19h59 que tu peux prendre le bain à 20h. Quand on compare le train et l'avion, c'est le remplissage de la baignoire, et pas que le débit du robinet. Le train ouvre le robinet très tôt et plus fort, mais augmente peu son débit par la suite. L'avion ouvre le robinet très progressivement mais un peu plus fort. Effectivement, à la fin le bain est mieux rempli, mais pas énormément plus. En tout cas, si le train remplit une demi baignoire, l'avion ne remplit pas une piscine municipale comme certains préjugés voudraient le faire croire. Il remplit les trois quarts d'une baignoire, voire 1 si on pousse un peu les divers paramètres. Un calcul marrant serait de faire le bilan carbone d'un TGV made in charbon ou made in mix européen et de comparer son impact climat au bout de 30 ans. Ca donnerait une belle inversion de tendance, je crois Pour finir, une explication sur le graphe que j'ai posté : il est un peu trop technique, j'aurais du trouver le moyen de le shunter La courbe indique, pour une date choisie (ici : dans 30 ans), la quantité d'énergie y dont on va réchauffer la terre avec les émissions de l'année de départ (ici 2020) à x. Il faut regarder le point d'arrivée de la courbe : c'est l'incrément d'énergie ajoutée à la terre, donc grosso modo l'incrément de température, à la date choisie. Citation :
Attention il faut de bons yeux. |
12/05/2020, 19h31 |
-Black-Shadow- |
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D'après les scientifiques, notre civilisation est foutue, ou sur le point de l'être : https://voiceofaction.org/collapse-o...te-scientists/
Citation :
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07/06/2020, 12h59 |
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Tkt d'ici là Bezos aura colonisé l'espace avec les employés Amazon comme colons.
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07/06/2020, 23h15 |
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Marrant que personnes n’en parle alors qu’en Russie un désastre écologique a eu lieu (encore)
Citation :
Sont marrant avec le « à été stoppé » alors qu’il s’agi de la pire catastrophe écologique du genre dans cette région, le diesel est bien plus nocif pour l’environnement que le pétrole brut parce qu’il contient des adjuvants antigel très toxiques, non dégradables comme le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène. Ces substances sont solubles dans l’eau et il n’y a aucun moyen de les intercepter avec des barrières solides. https://letemps.ch/opinions/maree-no...e-geant-minier HF le futur |
09/06/2020, 12h12 |
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https://www.theguardian.com/environm...ave-in-siberia
+25 °C par rapport à la normale saisonnière en Sibérie, à Khatanga. Le précédent record était de +12°C. Conséquences : les installations industrielles, les routes et les habitations construites sur le permafrost sombrent. Les forêts brûlent ou sont dévorées par des chenilles voraces. Tout va bien. Même Poutine -M. Pétrole et Gaz- s'inquiète ouvertement des conséquences. |
17/06/2020, 20h57 |
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Les 150 propositions de la convention citoyenne pour le climat sont sorties ce matin :
https://www.lemonde.fr/planete/artic...3331_3244.html Avec une proposition polémique : Citation :
Pour moi, une fois de plus on est sur de la mesure simpliste avec des justifications qui n'en sont pas. La mortalité : déjà sur l'ordre de grandeur, qui est de 200 à 300 morts par an sur autoroute, ça devient ridicule. On va nous vendre une mesure de restriction à l'échelle nationale pour 10 personnes sauvées. Surtout quand le but premier c'était bien la pollution et pas la sécurité, c'est juste tenter de chercher un bénéfice collatéral. Pourquoi l'argument de la mortalité est-il si mauvais : si on prenait de vraies mesures pour le climat, cela donnerait des voitures beaucoup plus légères et avec moins d'équipements dont de sécurité, donc moins de sécurité. Je développe là dessus dans la suite. D'autres commentaires : Sur ma voiture, surgonfler légèrement les pneus (2.8 bars au lieu de 2.5, et au lieu de 2 bars environ si comme 95% des conducteurs on ne regonfle pas ses pneus très souvent) fait économiser autant que ralentir de 130 à 110 : on passe de 7L à 6L (à 130, et de 6 à 5 environ à 110). Donc rendre obligatoire la possession d'une pompe à vélo (avec embout adapté) dans les automobiles, associé à une campagne de sensibilisation indiquant les économies faites en respectant le gonflage régulier des pneus pourrait avoir un impact autant bénéfique, voire en fait probablement plus, puisque des pneus gonflés correctement consomment moins sur tous types de route et pas que l'autoroute. Evidemment, on rétorquera que les mesures peuvent s'ajouter, je rétorquerais que la liste des mesures est limitée à 150, pas 151. Au passage, on note que ma voiture consomme 7L alors que la voiture moyenne du parc automobile français consomme, selon ce document, 10L au 100 : https://www.ecologique-solidaire.gou...lectriques.pdf https://www.google.com/search?sxsrf=...4dUDCAw&uact=5 Donc on voit apparaitre de manière évidente un beau levier de réduction des émissions : le remplacement du parc. Pour moi, la mobilité individuelle restera un incontournable. Un réseau de bus, aussi dense soit-il, ne pourra jamais permettre à tout le monde d'atteindre tous les points qu'il souhaite ou doit atteindre. Tenter de se rapprocher de cet objectif impossible nécessiterait une extension du réseau, à la fois en termes de taille et d'horaires, menant à une baisse du remplissage et ce point où le bus thermique est plus polluant que la voiture thermique car pas assez rempli est déjà atteint ou proche de l'être dans pas mal de villes. Ainsi, je pense qu'un équilibre raisonnable entre mobilité collective et individuelle consisterait à avoir un squelette de transports en commun solide, c'est à dire avec des lignes à bonne demande, et laisser toute la mobilité à faible demande aux moyens de transports individuels. Si on conserve des véhicules de la taille actuelle, imposer une norme à respecter en termes d'aérodynamisme me parait le minimum à faire. Mais promouvoir la "voiturette" à 2L/100 maximum serait une excellente décision, et pourrait être facilement mis en place avec pas mal d'avantages. Par exemple, multiplier par 2 le nombre de places de stationnement en ville tout en réduisant d'un tiers l'occupation de ces places, car la voiturette prend 3 fois moins d'espace au sol qu'une voiture normale ! Une politique nationale à base de soutien à la conception de tels véhicules, création de places de stationnement dédiées dans les centre ville, réaménagement de voies de l'hyper centre autorisées uniquement aux voiturettes (en utilisant l'espace libéré pour des vélos par exemple) et incitation fiscale contrebalancée par une taxe sur le carburant devrait à mon avis être à la fois largement plus efficace et plus acceptable socialement que la limitation à 110. Le fait que ces véhicules soient électriques ne change rien : plus petits, plus légers, ils pollueront quoi qu'il en soit moins que s'ils étaient plus gros et plus lourds (ne serait-ce qu'au niveau de la construction) Et effectivement, moins de masse c'est moins de possibilité d'amortir les chocs et protéger les occupants, donc là encore c'est au détriment de la sécurité. Mais au lieu de gagner 10-20-30% de consommation on gagne 70% d'un coup et on se rapproche des niveaux soutenables pour le climat ! Et enfin, si on veut vraiment parler de la manière dont on conduit les véhicules, les pistes d'économie me semblent largement supérieures hors de l'autoroute (qui est loin de représenter la majorité des km parcourus). Comme l'indique la formule citée ci haut, la consommation à vitesse stabilisée augmente en dessous d'un certain seuil (aux alentours de 60 à 80 km/h généralement selon les modèles de voiture). Donc déjà réduire la vitesse en dessous de 80 est inutile (et la réduction de 90 à 80 n'est pas énorme). Le plus efficace serait de : Supprimer un maximum de dos d'âne, qui obligent à ralentir et réaccélérer, ce qui est une source majeure de consommation en ville Remplacer le maximum raisonnable de stops par des cédez le passage. Il y a une proportion de stops qui sont inutiles au sens où la visibilité en amont est excellente. Remplacer les feux rouge par un maximum de giratoires, en ville. Les arrêts sont une autre source de consommation inutile, surtout lorsqu'ils se prolongent. Remplacer les giratoires hors agglomération soit par des giratoires petits (càd qu'on pourrait les franchir à grande vitesse) soit par des cédez le passage sur les routes secondaires. Tout ceci évidemment au détriment de la sécurité mais on s'est fixés ici le climat comme priorité. |
19/06/2020, 13h48 |
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Citation :
Il serait rentable d'éliminer les voitures les plus anciennes et les plus grosses. Avec l'âge, elles commencent à avoir des émissions d'entretien non négligeables (quand on commence à remplacer un moteur sur une 106 qui a 22 ans... j'en ai vu quand je cherchais un véhicule pas cher), et elles émettent aussi beaucoup d'autres polluants néfastes pour la santé (et l'environnement j'ai pas regardé si les HC et autres NOx étaient des gaz réchauffants significatifs) Des voitures plus légères 2- Pourquoi se focaliser toujours sur les SUV, alors que les berlines de gamme équivalente sont souvent à peu près aussi lourdes et consomment à peu près autant ? 3- Non, ce n'est pas si simple. Les frottements solides et ceux du moteur comptent beaucoup dans la consommation aussi. Si on suivait ton raisonnement, rouler à 30km/h serait très très peu polluant, mais en fait ce n'est pas vrai. A 30km/h, si tu regardes le lien que j'ai donné, la conso est équivalente à celle à 115km/h. https://www.google.com/search?sxsrf=...4dUDCAw&uact=5 Pourquoi ? A 30 km/h, il faut faire tourner le moteur à environ 2000 tours par minute, et les frottements correspondent grosso modo à 1L/heure/1000 tours. Donc en gros tu consommes 6L/100 rien que pour faire tourner ton moteur, à 30 km/h. Ainsi, la réduction de 90 à 80km/h est, selon cette formule officielle, de 8%. Et cela ne prend pas en compte tous les cas particuliers. Par exemple, sur ma voiture, à 80 la boite automatique considère que le rapport optimal c'est la cinquième, car la sixième serait en sous régime. Mais à partir de 86, elle passe la sixième. La consommation est quasi équivalente entre 80kmh et 90kmh, car une vitesse a été passée. En ville, réduire la vitesse maxi de 50 à 30 a un intérêt si on considère que le carburant économisé en accélérations non effectuées compensera la surconsommation à vitesse stabilisée plus faible. |
19/06/2020, 15h28 |
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Zangdar MortPartout |
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Sommaire : Tiré de https://www.franceinter.fr/environne...-sur-le-climatCitation :
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19/06/2020, 18h45 |
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Citation :
J'ai bien rigolé avec le début de cet article challenges : https://www.challenges.fr/politique/...e-temps_715623 Saint-Macron au secours. C'est littéralement ça à part le "saint" lol : Citation :
"La Suède a eu le courage d'être la première à généraliser la taxe carbone (sujet sur lequel la CCC s'est fort lâchement déportée)" Comme quoi on peut trouver des alliés partout… (je dis ça car je milite pour une taxe carbone - mais avec redistribution aux citoyens, bizarrement je pense pas que c'est l'option que l'auteur de cet article choisirait. Il a certainement déjà prévu des crédits d'impôt et autres bonus à l'innovation en captation du carbone etc). |
19/06/2020, 20h21 |
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