Alpha & Oméga
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C'est au mieux du relativisme avec une once de remise en question personnelle. Citation :
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13/02/2020, 09h06 |
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Le féminisme est il devenu toxique ?
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#558727
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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13/02/2020, 09h37 |
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#558727 |
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Comme beaucoup de choses, le féminisme à la base c'est bien. Mais comme beaucoup de choses, vu que dans nos sociétés le combat a été gagné (femmes et hommes ont les mêmes droits) ça se cherche d'autres combats plus ou moins liés et dérivés.
Les violences conjugales ? Désolé mais la génétique fait que l'homme est plus fort physiquement donc oui dans un couple hétérosexuel si on en vient aux mains c'est plus souvent la femme qui morfle. Les inégalités salariales ? Énorme arnaque intellectuelle basée sur une moyenne qui n'a aucun sens. #MeToo ? C'est moins une question de sexisme qu'une question de pouvoir. [Modéré par Aedean : ... ] on nous fait croire que les problèmes principaux c'est Dédé bourré qui met une claque à sa femme ou que les femmes sont 25% moins bien payées à poste totalement égal (ce qui est faux). Le XXème siècle avait Frida Kahlo, le XXIème Marion Séclin . Le féminisme de nos sociétés occidentales ne devrait avoir qu'un seul combat aujourd'hui : arriver à déboulonner la majorité masculine qui truste les postes à responsabilité. Mais pas en imposant des quotas qui ne font que faire arriver à des postes à responsabilité des incapables, mais en luttant contre le népotisme et l'entre-soi. Dernière modification par Aedean ; 13/02/2020 à 10h39. |
13/02/2020, 09h44 |
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#543148
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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13/02/2020, 09h50 |
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#543148 |
#456907
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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13/02/2020, 10h31 |
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#456907 |
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Citation :
Ce que cette histoire prouve c'est que toute forme de tribunal populaire est a proscrire, quel que soit son origine, c'est a la justice de faire son taf en démélant le vrai du faux. |
13/02/2020, 10h43 |
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Non, il y a aussi des cas où la police/justice fait bien son travail. Mais usuellement, ce ne seront pas les histoires les plus médiatiques.
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13/02/2020, 11h09 |
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#258144 |
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Pour être totalement exact, tu devrais dire non pas "homme" mais "homme blanc".
Cela a été démontré (une fois de plus) récemment par l'affaire Mila. |
13/02/2020, 11h30 |
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13/02/2020, 11h38 |
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L'enregistrement et le témoignage de Vanessa Paradis vont dans son sens.
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13/02/2020, 11h40 |
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Je dirais que tout ensemble militant a une partie toxique qui prend prétexte des idéologies quelles qu'elles soient pour se livrer à des chasses aux sorcières, lynchages (idéalement juste virtuels), etc... (enfin chasses aux sorciers, plutôt, dans le cas des féministes).
Après est ce que celle féministe donne aux toxiques d'avantage l'occasion de s'exprimer ? Je dirais pas l'idéologie féministe en elle même mais tout un ensemble de concepts/pratiques militantes l'accompagnant, certaines venant du féminisme, d'autres de l'antiracisme ou du militantisme LGBT, d'autres encore de travaux douteux des sphères politisées des sciences sociales. Pas mal qui avaient un intérêt positif au départ, mais qui à force d'être systématisées comme manières de militer et auto-justifications ont favorisé, avec les réseaux sociaux, l'éclosion d'une génération de militant(e)s toxiques. Je veux parler du genre de lexique qu'on trouve sur geekfeminism.wiki. Le refus du "tone policing", l'idée que parce qu'un groupe s'estime discriminé il n'a aucunement à modérer son langage ou ses attitudes, ses colères étant par nature de justes colères, comme dirait Ségolène Royal. C'était un concept défendable quand il s'agissait d'éviter qu'on juge les discours d'opprimés aux réactions d'humeur compréhensibles qu'ils pouvaient avoir face à des injustices et discrimination, mais qui devient toxique quand ça devient une invitation à se lâcher sans cesse à tout propos, de la part de personnes n'étant pas des victimes directes, et dans des cadres aussi déconnectés du réel qu'internet. Le concept du "splaining", l'idée qu'il est légitime d'ignorer les avis des personnes n'étant pas d'une identité donnée sur un sujet donné (justifiée soit par la thèse fumeuse des "expériences irréconciliables" chère aux cultural studies, soit au nom du fait que "les [hommes/blancs/insert groupe à réduire au silence] ont déjà trop droit à la parole" , ce qui était certainement vrai dans les groupes militants des années 60 pour qui le féminisme n'était qu'une annexe du marxisme, mais il me semble que ça fait un paquet de décennies que cet argument ne tient plus). C'est une idée qui devrait juste faire hurler quiconque ayant des connaissances basiques en épistémologie/philosophie. Elle invite à ne laisser la parole qu'aux personnes ayant le moins de distanciation pour parler d'un sujet, qui sont aussi les moins susceptibles d'objectivité. Et dans le débat public permet de justifier des attitudes complètement toxiques (le refus de reconnaître toute valeur à une parole sur des critères identitaires plutôt que d'arguments), surtout quand on la couple au concept d'intersectionnalité hiérarchisant en prime les paroles même au sein des personnes autorisées à s'exprimer. La "call out culture", l'idée que le moindre vague signe de bigoterie ou autre faute doive immédiatement être dénoncé, qui s'accompagne typiquement de l'essentialisation du fautif en "raciste", "sexiste", "homo/transphobe" ou autre. En soi la call out culture n'est pas mauvaise s'il s'agit de faire prendre conscience à des gens de leur bigoterie inconsciente sans adopter envers eux des attitudes démesurées, ou s'il s'agit de dénoncer de vrais propagandistes d'idéologies inacceptables. Par contre son application par des gens ayant intégré les deux précédents concepts (aka "je vais m'en prendre à des cibles choisies par les personnes ayant le moins d'objectivité pour se prononcer sur un sujet, et en me laissant aller sans aucune mesure car ma colère est juste") est juste totalement toxique. Et il y en a encore un paquet d'autres du style... ps : et quand je dis toxique, c'est même toxique à l'intérêt des groupes défendus. L'attitude militante actuelle qu'on peut voir en ligne c'est juste l'opposé de celle qui marche. Pour moi la première à se féliciter de ces dérives c'est l'extrême-droite dont le masculinisme est devenu une des principales porte d'entrée via la critique des "SJW". Dernière modification par Twan ; 13/02/2020 à 12h33. |
13/02/2020, 11h53 |
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13/02/2020, 12h55 |
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Capitaine Courage |
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Justement, la réaction qui se retrouve le plus est de vouloir boycotter tous films dans lesquels l'actrice joue pour la "punir" tout en espérant que Disney reprenne Pirate des Caraibes... La pétition a dépassé les 220 000 signatures.
Dernière modification par 2063 ; 13/02/2020 à 13h29. |
13/02/2020, 13h19 |
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