Bon, l'Etat d'Urgence va permettre de donner un cadre quasi légal à des actions qui sinon ne pourraient avoir lieu.
Dans les jours et semaines à venir, il n'y a qu'une solution :
systématiquement, méticuleusement, à toute heure du jour et de la nuit, ramasser tous les gens fichés ( les fameuses fiches S ), tous leurs proches, tous les imams radicaux, et les interroger, minutieusement, un à un.
Oui, c'est totalement attentatoire aux libertés, oui, ça va nécessiter des moyens exceptionnels ( mise en place de camps d'internements massifs, réquisition des casernes, des lieux publics inoccupés, des commissariats, des personnels actifs ou en retraite ).
Mais il n'y a plus guère de solution : soit on continue ainsi ( on était déjà en vigipirate attentats, au delà, y'a pas ), et on compte les morts en attendant que le dernier des terroristes en puissance revenus de Syrie and co se soit fait sauter, soit on prends les devants.
Et ensuite, à l'issue de ces interrogatoires, de cette recherche d'information systématique, on élimine minutieusement, camp par camp, chacun de ces points d'entraînement, en Syrie, en Irak, en Lybie ou en Lozère.
Pendant ce temps, on met devant leurs responsabilité les Etats qui assistent ces organisations : Arabie Saoudite, Quatar and co. Gel de tous leurs avoirs en France et en Europe, mandat d'arrêts internationaux, embargo financier total.
On a survécu à un Pétrole à 150$, on peut vivre sans leur production s'il le faut. Eux, ne peuvent pas vivre sans nous en vendre. Les réserves de change de l'Arabie Saoudite fondent de plus de 120 milliards de dollars par an à cause du pétrole peu cher. En six mois ils sont à sec, sans rien.
Daech peut encore être éliminé, c'est un embryon d'état, quelques centaines de cadres, quelques dizaines de milliers de combattants, quelques centaines de milliers de sympathisants, et des millions de victimes sous leur joug.
Mais on ne peut plus les laisser faire. L'intervention au sol est légitime, nécessaire, inévitable.
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