La peine de mort n'est dissuasive que pour ceux qui la craignent. Or je doute que ce soit le cas, présentement.
Du coup, ça me fait penser au manga "Area D". En retirant tout le côté "abusif", je trouve que ça pourrait être une solution. Bon qui déplaira fatalement aux ligues des droits de l'homme, mais quand un individu se permet de faire un carnage de sang froid, devrait-on vraiment le considérer encore comme "humain", dans le sens légal du terme ? Dans le sens spirituel ?
Je constate aussi ce matin, ces discours condescendants sur le mouvement "Je suis Charlie". Je suis de ceux qui le prennent en tant que soutien à la liberté d'expression. Je suis peu intéressé au magazine lui-même.
Alors oui, ça fait faux cul de montrer sa solidarité avec les moyens qu'on a, nous autres de la majorité non entendue.
Alors oui, changer de profil FB, ce n'est pas agir. Alors quoi ? C'est quoi agir ? Prendre les armes ? Quitter son boulot pour faire un boulot d'enquêteur ? A quoi bon se battre contre l'extrémisme quand la solution, les actions, diamétralement opposées, certes, sont tout aussi extrêmes ?
Par ailleurs, ce n'est pas au peuple d'agir, mais il est bien de leur devoir de réagir. Ce que font tous ceux qui partagent l'indignation des proches des victimes. Même passagère, leur prise de conscience n'en est pas moins réelle.
Je peux comprendre que ça peut être irritant pour certains. Ceux pour qui la peine, la tristesse, l'empathie ne signifie rien.
Compatir à la tragédie aujourd'hui, ce n'est pas soutenir aujourd'hui la liberté d'expression. Soutenir la démocratie dans ses actes de tous les jours, c'est aussi permettre de préserver cette liberté.
Ca fait X années que Charlie Hebdo est menacé et leurs ventes se limitaient à 20 000 exemplaires, il faut vraiment qu'il y ait des morts pour soutenir la liberté d'expression?
Que doit-on comprendre ? Quelqu'un qui ne milite pas activement pour l'égalité est contre l'égalité ? Celui qui n'agit jamais contre une injustice serait forcément pour ?