Ce qu'il semble reprocher (facile une fois en P2), c'est un peu ce qu'on peut "reprocher" à beaucoup d'études supérieures en France... Perso je ne connais pas grand monde qui me dit qu'il a plus souffert en 3 ans d'ingé que pendant les 2 ans de sup/spé, quelque soit le groupe de l'école d'ingé effectuée par la suite.
En fait la P2 facile, c'était le cas à mon époque. Mais ça l'est de moins en moins, car les facs se font concurrence pour les classements à l'internat, donc les étudiants sont maintenus sous pression tout au long de leurs études.
J'enseigne à Paris 6, et je peux te dire qu'en P2, les étudiants en chient quasi autant qu'en P1, ceux qui croyaient que ce serait les vacances (ça l'étaient il y a 10 ans), font des dépressions. Il y a même une psychologue dédiée pour eux. En fait leur programme est environ 2 fois plus lourd que ce qu'était le mien.
Et bon, même à mon époque, la P2, c'était un peu les vacances, certes, la D1, déjà nettement moins. Et D2-D3-D4, c'était à nouveau l'enfer de la préparation de l'internat. En fait pour ceux qui rentrent en médecine, je pense que le mieux est qu'ils soient un peu inconscient de ce qui les attend. Sinon, beaucoup renonceraient. Personnellement, je ne regrette pas, car tout ça est presque derrière moi. Je bosse enfin moins de 60h/semaine (ce qui ne veut pas dire que je suis au 35h loin de là). Mais si j'avais su ce qui m'attendais quand j'ai fait mon choix en terminal, je pense que je serai plutôt allé en école classe prépa-> école d'ingé. A l'époque, je pensais que c'était juste la première année qui était dure et après ça allait.
Dernière modification par Borh ; 20/03/2012 à 10h32.
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