Et ouais, comme tout le monde ou presque, j'ai eu droit au week-end gastro et comme chaque fois que je suis malade, c'est la fin du monde, je n'ai pas bougé du lit sauf pour aller me faire des tartines au nutella.
Fièvre, ventre en compotes et bien sûr, maux de gorge...
Alors pour une fois, j'ai pas fumé pendant 2-3 jours, histoire d'éviter la traditionnelle bronchite qui suit tout rhum, refroidissement, grippe, cassage d'ongle, ....
Le matin arrive, et bien sûr le lundi matin on ne se sent pas trop malade même si on aimerait bien, je pars au boulot pas trop tôt, il faut bien faire un effort... et là, c'est le drame.
Je sens toutes les odeurs de bouffe des différents apparts, l'odeur du plancher, de la neige, de la rue.... horrible.
4minutes à attendre le bus... mais je fais quoi moi pendant 4 minutes? Si j'avais pris mes clopes, j'en aurais fumé une mais là... ?
Bon, après avoir fait le piquet, je monte dans le bus, déjà qu'avant j'faisais un peu la chochotte mais là, c'est l'agression nasale en puissance, j'en ai presque la tête qui tourne.
Arrivé au boulot, c'est pire, l'encre de la photocopieuse, les cafés, le thé du collègue, cette drôle d'odeur de la salle machine, ... et dire que j'ai rien à faire aujourd'hui... Donc, pour passer le temps, j'fais une pause.
Arrivé en bas de l'immeuble, après un passage ascenseur pénible (je hais les créateurs de parfums pour quadragénaires) je me rends vite compte que... j'ai l'air con à rester à rien faire comme ca... et j'm'emmerde....
Finalement, dépité je rentre chez moi et je me rends compte que je n'ai pas le choix, il faut que je fume.
Mais là, c'est à nouveau le drame: dès la première taff, je ne supporte plus ni le goût ni l'odeur.
Comment reprendre une activité nocive?
Comment me forcer à oublier ces aspects immondes?
Suis-je victime d'un produit que les fabriquants de clopes mettent dans le tabac pour nous forcer à ne jamais arrêter?
Ca se passerait pas dans ma tête tout ca?
Total' flip :s
.... ?
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