J'ai eu un bac S, mais pas vraiment par choix, de toute façon j'avais des notes trop excellentes en maths pour l'éviter, et tout le monde me disait que les S c'étaient les rois du monde (J'étais faible).
Honnêtement, en S, tu n'apprends rien en maths et en p/c, en première je ne suis quasiment jamais allé en cours, en terminale j'ai été viré au bout de 3 mois, et ça ne m'a pas empêché d'avoir une pure note en maths, juste en lisant le bouquin.
Mon seul regret vis à vis de cette filière c'est de n'avoir jamais voulu m'intéresser à la bio, j'en avais été vraiment écarté par des profs en 3e et 2nde, du coup j'ai toujours eu 0+ dans cette matière, mais a posteriori je le regrette, c'est sans doute la seule intéressante en S.
Tout ce qu'on voit dans cette filière c'est du par cœur, tu n'apprends rien de constructifs, l'esprit logique on l'a déjà (ou pas) avant d'y aller, les maths ne t'aident pas à le développer, c'est l'inverse, c'est ton esprit logique qui te permet d'évoluer facilement en maths. Les deux années de prépa c'est pareil, du temps perdu, à peine 3 mois de cours nouveaux pour, comme toujours, quatre fois plus d'exercices appliquées, c'est ce qui m'a toujours gonflé dans les maths et la p/c dans la scolarité. On te dit un truc, ok c'est noté, ça prend 1/2 cours, et après pendant les 12 cours qui suivent tu te contentes d'appliquer ce qu'on t'a dis, une putain de perte de temps.
A choisir, maintenant, je prendrais 100x un bac L, c'est évident, l'histoire du monde, l'histoire de la philo, une bonne maîtrise de la langue, c'est tellement plus important, tellement plus intéressant à approfondir que des notions stupides, déjà fixes, qu'on peut apprendre à côté en lisant des bouquins. Le seul intérêt des maths c'est la recherche, hélas les 10 années d'études nécessaires pour y parvenir c'est du temps de vie gâchée.
P.S. Pour ceux qui soulèvent le problème des mathématiciens / philosophes, demandez-vous pourquoi ce sont toujours, des matheux qui deviennent philosophes, et jamais l'inverse, ça vous aidera peut-être à imaginer ce qui, de la philo ou des maths, est le plus adéquat pour "appréhender le monde".
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