Pour répondre à Borh:
Effectivement le PS reste souvent dans le flou, de peur de se mettre à dos l'électorat le plus à gauche. ( Et quand Jospin l'a fait avec son programme " pas de gauche", ce n'était pas une réussite)
Mais on sait par expérience ( il a gouverné quand même

) 1) qu'il ne rejette pas l'économie de marché et 2) qu'il est pro-européen.
( Le vote Non n'était pas contre l'Europe, mais contre l'Europe proposée par cette constitution. De plus la position officielle du PS était "oui" - malheureusement selon moi-)
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Les annonces d'actions concrètes peuvent-elles suffirent à choisir un candidat? Suffit-il de promettre un baisse d'impôt pour être élu? Un bon politique est-il alors avant tout un bon démagogue?
A gauche comme à droite, on trouve son lot d'hypocrisies, d'intérêts personnels, de malhonnêtetés parfois.
On trouve dans le même parti des gens très différents.
Toutefois, je crois qu'une bonne partie de ces gens à la sensibilité de gauche, qui à la fin du mandat de Jospin se disait " finalement, gauche ou droite, c'est kif-kif"; sent mieux la différence à ce jour.
comme beaucoup d'autres à mon avis, je voterai à gauche avant tout pour ne pas voter à droite.
Le meilleur programme de la gauche, c'est actuellement d'être en face du programme de la droite. Si l'élection avait lieu aujourd'hui, je crois que la gauche gagnerait juste là-dessus. Le PS serait stupide de ne pas jouer son rôle d'opposition. ( d'autant qu'il y a matière à s'opposer )
Les crises amènent souvent à dire pas mal de conneries, mais aussi, en même temps, à réfléchir davantage sur le rôle de la politique.
Selon moi, son rôle est de faire fonctionner notre communauté, afin d'assurer au mieux le bonheur de chacun. Pour y arriver, chaque parti a ses méthodes, et elles sont tout de même assez claires.
Je suis assez "vieux" pour avoir connu plusieurs gouvernements des deux camps et avoir "subit" leurs méthodes. Les différences sont flagrantes. Et sincèrement, puisqu'il faut choisir, avec ou sans programme, mon choix est fait.
Toutefois, il reste encore un an, et tous les coups seront permis. Les médias vont soudainement nous rappeler à quel point notre environnement est hostile, à quel point nous sommes bornés à vouloir choisir nous-même notre destin alors que le monde l'a déjà décidé pour nous.
Alors le programme, dans tout ça...