Faire des études

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Alors de mon coté. J'ai fait un Bac S, j'hésitais entre deux voies :
- J'ai d'abord choisit la prépa, parce que c'était la voie que je ne pouvais absolument pas rattraper si finissait par m'apercevoir que l'autre ne me plaisait pas. J'ai une prépa B/L (lettres, mathématique, sciences sociales) avec équivalent d'économie L2. J'ai fait les 2 ans. Et puis j'ai changé. Autant les études m'intéressaient, autant les différents débouchés pas du tout.
- Je suis donc parti vers mon deuxième penchant : la médecine. J'ai passé le concours de première année, et là, je suis en 6ème année (pour l'organisation, à la fin de cette année, il y a un concours pour choisir la ville et la spécialité sur un nombre de place limité dans chaque, pour devenir interne (avoir le droit de prescrire avec emplois temps plein à l’hôpital pendant 3 à 5 ans avant la thèse)). Entre temps, j'ai passé un stage en laboratoire + quelques exams pour obtenir un M1 SVS. Et j'ai largement fait le bon choix, ça me passionne.

Pour la suite ? De base, on est tenu à une Formation Médical Continue qui est encore légère, mais la tendance est de la renforcer au niveau légal. Mais ça ne me dérange pas, je compte largement faire beaucoup de DU parce que ça me plait et si possible continuer un parcours universitaire qui me demandera au minimum un M2 de biologie, mais plus probablement un doctorat.

Pour les études par plaisir, c'est totalement mon point de vue. Dès que j'aurais un peu de temps (et donc fini ma formation initial), outre les DU de médecine, je compte très largement passer quelques licences, surement à distance, je ne suis pas vraiment pressé, si ça me prends 3-4-5 ou 6 ans pour les faire, c'est pas vraiment grave, c'est pour m'amuser. Entre autre : Mathématiques, Histoire et peut être Histoire de l'art, éventuellement finir celle d'économie.

Pour les gens que je connais, ils ne voient absolument par pourquoi faire des études si ça ne sert pas à trouver un job. Personnellement j'aime bien savoir des trucs, et je sais que seul, je ne suis pas vraiment efficace, et surtout, il faut généralement avoir un socle de base de méthodes/connaissances dans une matière pour pouvoir bosser tout seul efficacement. Et la rigueur universitaire, ça permet de me motiver à apprendre.

Dernière modification par Ed Wood ; 03/11/2015 à 16h45.
J'ai fait une Licence MISM (Math, Info, Physique, Chimie) et un Master Informatique.

De fil en aiguille je suis parti vers l'informatique parce que c'est ce qui se rapprochait le plus de ce que j'aimais et parce que j'étais performant dans cette voie.

Pourquoi un master ? Parce que partir avec une licence dans le monde du travail sur ce créneau là me paraissait insuffisant pour une bonne insertion professionnelle (qui plus est en province).

Reprendre / Continuer ses études ? Bof financièrement être étudiant c'est pas la gloire... Je compte pas être locataire toute ma vie en me traînant une perf d'alloc. Après si j'avais plus de possession (bien familiaux, etc) qui permettrait de vivre correctement tout en faisant des études probablement que je le ferai mais ce n'est pas le cas. Et je comprend tout à fait que certains le fassent si ils ont la possibilité financière de le faire. Par passion je me rend compte maintenant que j'aurai préféré la médecine mais à cette époque l'investissement personnel nécessaire pour passer la première année n'était tout simplement pas envisageable et aujourd'hui financièrement pas possible.

Je ne suis pas particulièrement fier de mon parcours, je pense que n'importe qui en est capable. La seule chose que ça représente pour moi un bon diplôme c'est une meilleure insertion et une insertion plus haute sur le marché du travail. Après c'est l'expérience qui prime.

D'une manière globale et hormis quelques concours/écoles extrêmement réputées le reste est faisable/accessible à tout le monde. La seule variable c'est l'investissement.

Dernière modification par Thani ; 03/11/2015 à 17h06.
J'ai arrêté les études au collège et j'ai même pas le BEPC.

Hors fillières très normalisées où le diplôme est un requis légal comme le droit ou la médecine pour avoir le droit d'exercer, mon avis sur les études est que c'est un raccourci professionel.
A comprendre qu'un diplômé va vachement moins galérer au début de sa carrière.

Par contre, je reste convaincu qu'à partir d'un certain niveau de carrière, le non-diplômé peut rattraper le diplômé en termes de responsabilités mais ça prend du temps (+10 ans d'XP pro).

Après, c'est pas non plus la fête du slip en non-diplômé, c'est plus dur, faut faire plus ses preuves qu'un autre, y a quand même pas mal de portes fermées (les grosses boites de consulting par exemple ne prendront jamais un non diplômé) et les gens sont globalement très conservateurs vis à vis des diplômes (en tout cas France & Allemagne).
Ajoutons à cela que lorsque l'on souhaite bosser à l'international (hors UE), cela pose des problèmes avec l'administration qui délivre des VISA vu que les diplômes participent énormément à la solidité de la demande de VISA.

Au final, quand je vois comment c'est la merde pour reprendre des études pour un adulte qui n'a même pas le BAC et quand je vois la merde que c'est pour faire des validations des acquis professionnels, j'en viens à comprendre ceux qui font de faux papiers pour une licence et passent un Master en mode légit.

S'ils réussissent leur Master de manière tout à fait normale, osef qu'ils aient pas fait leur licence ou leur BAC.

Ca me rappelle l'histoire d'un entrepreneur français qui s'était fait retirer sa licence (ou son master je sais plus) parce qu'il avait pas passé le DEUG. Je trouve ça stupide.
J'ai fait un bac meca, un BTS info et réseaux, et au final je me retrouve technicien pour des adoucisseurs d'eau.
Je suis content de mes études, j'ai appris pleins de trucs et j'aurais aimé continuer dans l'info, seulement les écoles d'ingé c'est trop cher et c'est jamais vraiment focalisé sur ce que j'aime et je sens que j'aurais vite lâché car j'en aurais eu marre.

Les études c'est bien si on aime ce qu'on fait, j'ai simplement détesté mes années pré-première car c'était barbant et on se tapait toutes les matières générales.

Vu qu'on parle de post-bac, on choisit ce qu'on fait et généralement exit les matières générales pas en rapport avec ta branche.
Après chacun a sa manière d'apprendre, j'ai jamais relu un seul cours, quand je les notais, mais le simple fait d'aimer ce que j'apprenais me faisait tout retenir direct. Après ça fait des trucs marrant aux exams avec 2 en français et 18 en réseau.

Le plus dur ça reste de trouver le thème des études, c'est pas toujours évident de savoir dans quoi on veut bosser.
Après ça me dérange pas un adulte qui fait des études, au contraire je le vois plutôt bien car généralement ça montre qu'il est motivé.
Pour le plaisir principalement, je pensais d'abord faire une fac d'archéo mais j'ai finalement atterri en géologie pour ma licence (en pensant d'abord faire de la biologie, la bonne blague). J'ai ensuite bifurquer vers la science du sol pour le master, ce qui me correspondait un peu plus. Les cours étaient vraiment extra (8 dans la promo et des enseignants épatants). Au final un parcours totalement au doigt levé mais plutôt content du résultat.

Là je finis un doctorat sous peu, c'est cool même si le sujet fait pas rêver de loin. Au final on trouve toujours quelque chose de passionnant dans la plupart des domaines.

Si j'avais les moyens je passerai bien une licence d'archéo ou d'histoire. Pour l'instant ça se cantonne à des vidéos internet et des bouquins. Math aussi mais ça me demanderait sûrement plus qu'un peu de temps par ci par là.


En tout cas avec l'essor des mooc et autre cours en ligne, il y a de quoi faire à tous les niveaux ou presque (au moins pour sa culture G).
Ce que j'ai fait : école du Louvre, master en histoire de l'art, 2 ans de prépa pour le concours de conservateur du patrimoine (40 reçus sur 1000 candidats), 18 mois de formation comme conservateur. Et un doctorat que je ne terminerai jamais. Bilan ? La satisfaction d'avoir réussi dans un domaine que j'adore et qui n'a presque aucun débouché

Quelques constats quand même :
- faire des études dans un domaine qu'on aime, c'est un gros plus, pas une assurance tout risque. A un moment donné, il faut être réaliste et savoir constater ses limites. C'est vrai pour les concours mais aussi les métiers manuels, le relationnel, la capacité de travail etc.
- quand on fait une filière sélective (prépa, concours...), les cours, c'est le minimum. Faire la fête ou apprendre, il faut choisir.
- plus on avance dans les études, plus c'est sympa : la recherche, c'est mieux qu'apprendre un cours. Le travail en petit groupe, c'est plus enrichissant qu'un cours en amphi.
- de plus en plus, avec la VAE ou la promotion interne dans la fonction publique on peut arriver au même résultat avec l'expérience.
Citation :
Publié par Ed Wood
Et la rigueur universitaire, ça permet de me motiver à apprendre.
C'est la dernière phrase de ton message, mais c'est la plus importante. En tout cas, pour moi, mes 7 années universitaires furent l'élément le plus structurant d'une part de ma manière d'apprendre et de comprendre, d'autre part de ma capacité à m'intéresser à des sujets variés et à me réaliser professionnellement et même à me concevoir comme citoyen. Rien que ça !

Cela dit, j'imagine que l'université correspond plus à certaines personnes qu'à d'autres. Pour moi, ce parcours ne m'a apporté que des aspects positifs.
Je n'ai jamais vraiment trouvé les études très intéressantes . En fait , j'ai toujours trouvé ça assez ennuyant à vrai dire

Après mon BAC , j'ai opté pour un BTS électronique mais je n'ai fais qu'un an car la branche du numérique prenait une part de plus en plus importante et cela me déplaisait fortement ( je préférai clairement la partie analogique ).

Fort heureusement , j'avais déjà eu mon BEP électronique , ce qui m'a permit de me lancer dans la vie active assez facilement .

J'étais clairement plus dans mon élément et j'ai pu progresser dans ma profession sans trop de soucis .

J'ai choisi mon métier par pur pragmatisme : ce n'est pas ma passion , loin de là , mais c'est une branche qui fonctionnera encore très longtemps vu que l'électronique est présente quasi partout de nos jours .

Au final , j'ai un boulot qui me convient bien , dans une boîte avec une bonne ambiance , je gagne bien ma vie , je fais des grâces matinées toute l'année car j'ai pu choisir mes horaires et je travaille toujours dans la même boîte depuis que j'ai commencé ( CDD puis CDI , jamais connu le chômage ) .

Je m'estime assez chanceux ( et un brin calculateur quand même ) car pour quelqu'un qui n'a jamais aimé les études , je m'en suis franchement bien sortie dans ma vie professionnelle .
Citation :
Publié par RiC
J'ai fais des études le plus longtemps possible car je suis fainéant et que c'est plus facile que le travail.

++ RiC
Tu reflètes totalement ma façon de voir les choses.
Citation :
Publié par Kiix
Tu reflètes totalement ma façon de voir les choses.
Au début de mon alternance je pensais ça aussi mais au final j'apprends plus au taffe et je suis plus libre et concerné parce que je fais. J'ai moins de temps libre ( je joue plus à cs ) mais je l'optimise bien mieux.
Je sais que de mon coté, j'ai du mal à avoir l'hôpital comme un travail, c'est assez étrange, mais que ce soit en soirée, en cours ou à l’hôpital je suis avec les mêmes personnes (supérieurs hiérarchiques compris). Donc étude/travail, je ne dissocie pas du tout.
Pour ma part, pour ce qui de mon parcours scolaire, principalement en ce qui concerne mon orientation, ça a été un peu du n'importe quoi. Au final, j'ai un BEP/CAP, 3 bacs (enfin 1 bac et deux équivalents niveau IV) et deux BTS (un scolaire et un équivalent niveau III).
Quand je repense à mes études, j'avoue que je ne comprends toujours pas ce qui a bien pu se passer, d'un coté je n'ai jamais aimé l'école, de l'autre j'adore apprendre, ça a donné des situations aberrantes qui n'ont pas manqué de surprendre mes professeurs de l'époque : environ 8 ou 9 de moyenne chaque année et mention bien au BAC et au BTS (de justesse pour celui-là).
La conclusion que j'en ai tiré, c'est que je n'étais pas adapté au système d'enseignement (ou l'inverse ) et du coup je ne me voyais pas poursuivre sur une fac, de toute manière, un simple coup d’œil sur mon dossier suffisait à me cataloguer comme un cancre qui a eu du bol aux exams. D'ailleurs j'en était moi même persuadé, pour la petite histoire, avant chaque examen, j'étais totalement persuadé que j'allais le rater.

Pour tout ce qui a été formations accélérées ou formations professionnelles que j'ai fait par la suite, j'y ait plus pris gout, on y enseigne moins de choses "qui me semblaient inutiles", tout ce qui était en contrôle continu s'est plutôt bien passé.

Si je fais un bilan des domaines dans lesquels j'ai étudié : Électrotechnique, chimie, pétrochimie, audiovisuel, mécanique
Et si je dresse un bilan de mes principales expériences professionnelles : Animation, graphisme, technicien de spectacle, agent d'accueil, éducateur. Aujourd'hui, j'évolue en interne vers les ressources humaines de ma boite pour prendre en charge une partie de l'analyse de la masse salariale.
En bref, aucune de mes formations en m'a servi directement pour un travail, soit je réalisais en cours de formation que les métiers proposés ne m’intéresseraient pas (ça c'est surtout pour la partie scolaire), soit je me suis retrouvé avec un diplôme sur un marché saturé avec beaucoup plus de demandes que d'offres. C'est une erreur tellement commune, ne faites pas des études parce que les métiers vers lesquels elles débouchent vous plaisent, vérifiez avant ce que vaut le marché du travail dans le secteur....

Cela dit, je ne considère pas que ces années études ont pour autant été du temps perdu, ce que j'ai appris me sert assez régulièrement, que ce soit dans mes métiers ou dans ma vie privée. Mais le plus gros bénéfice selon moi, c'est que ces orientations très hétéroclites ont façonné chez moi, un gout certain pour l'adaptabilité, la curiosité et le désir d'apprendre.

Aujourd'hui pour moi, au boulot, c'est open-bar... Je suis entouré soit de gens qui ne veulent pas ou ne peuvent plus évoluer, de gens qui ont les dents longues dont la seule stratégie consiste à faire des crocs-en-jambes à son N+1 pour devenir khalife à la place du khalife et d'autres enfin qui sont de parfaits incompétents et qui attirent à eux les foudres de tous les autres... Je suis entré au plus bas de l'échelle, agent d'accueil, 17h hebdo, j'ai toujours été dans une dynamique volontariste, j'ai toujours dit oui à n'importe quelle proposition de remplacement tant que je m'en sentais capable et surtout j'ai a chaque su mettre mes compétences en valeur en étant force de proposition. Aujourd'hui, mes N+1 et +2 me voient comme quelqu'un de fiable, sur qui l'on peut compter, ils savent que si un poste est temporairement vacant pour maladie au autre, ils peuvent m'y mettre et savent que je serais opérationnel immédiatement. Ce mois-ci une réorganisation interne est en cours, on me propose deux postes vers lesquels évoluer, avec le salaire qui va avec, sans que je n'ai jamais rien eu à demander. Pour ceux qui veulent évoluer au mérite, il y a une autoroute vide, gratuite et grande ouverte avec vue sur les bouchons des routes de campagne ou la masse abrutie se crêpe le chignon.
Donc au final, en ce qui me concerne, l'apport des études, ça a surtout servi a me construire, mais ça n'a jamais réellement directement servi mon parcours professionnel.

En fait si je devais ne retenir qu'une chose de mon expérience : "A défaut de pouvoir faire un métier qui nous passionne, il faut impérativement savoir prendre goût à ce que l'on fait."
Citation :
Publié par RiC
J'ai fais des études le plus longtemps possible car je suis fainéant et que c'est plus facile que le travail.

++ RiC
Pas d'accord, personnellement j'ai toujours détesté les études.
La, je suis dans une très grosse boite de l'automobile/indu en contrôle de G en alternance et les périodes d'entreprises sont 1000x plus agréables que les cours.

Chacun son avis ofc, mais plus j'avance et plus DANS MON DOMAINE je me rends compte que les études c'est ridicule, c'est juste un chemin d'accès. Ca te donne un façon de penser/réfléchir, mais rien de concret/pratique.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Focal
Au début de mon alternance je pensais ça aussi mais au final j'apprends plus au taffe et je suis plus libre et concerné parce que je fais. J'ai moins de temps libre ( je joue plus à cs ) mais je l'optimise bien mieux.
Ah j'ai jamais dit qu'on apprenais plus à l'école qu'en travaillant. Juste que je suis fainéant et que du coup, plus j'étudie moins je travaille sachant que c'est plus dur de travailler !
Sérieux ça fait du bien de voir que je suis pas le seul péon à s'être cherché pendant des années dans un espèce de semi-échec chelou. J'ai que des potes qui ont fait des parcours plus ou moins tout tracés et ont réussi de manière homogène, du coup ça me rassure de vous lire. J'aime apprendre, mais les études j'ai souffert (comme beaucoup...).

Dès le lycée ça a commencé à merder, j'arrive quand même en 1ère S parce que faut faire S, après une année catastrophique j'arrive à convaincre mon lycée de passer direct en terminale L plutôt que de redoubler en 1ère L. Ils acceptent, j'ai mon bac du premier coup, avec mention assez bien, personne y croyait

Ne sachant pas quoi faire j'ai eu la brillante idée de m'inscrire en prépa A/L hypokâgne/khâgne, et puis en plus ça fait plaisir à papa et maman. D'un certain coté je regrette pas, j'ai appris tellement de choses (à commencer par savoir réellement travailler) d'un autre coté j'en ai chié comme pas possible. Après ça, je pars finalement en Licence 1 langue étrangère appliquée anglais/japonais. Ouais, comme ça. J'aime toujours autant cette langue et ce pays, mais ces études ne m'allaient pas du tout, et je me suis ramassé totalement.

Je me retrouve finalement en licence de lettres modernes, y'a des cours chouettes mais bordel je sais pas ce que je vais faire de ce truc. Je tombe par hasard sur l'option premier degré, qui permet de faire une préparation en amont pour rentrer ensuite à l'ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education, ex IUFM) qui prépare au professorat des écoles. Je me dis les lettres ça me fait chier, je vais refaire des maths, des sciences et de l'histoire-géo, trop cool o/ du coup j'ai pris l'option.
Résultat je suis allé en master 1 à l'ESPE pour préparer le concours du premier degré. J'ai eu mon année, et là je suis en M2, sauf qu'au final je me rends compte que même si c'est un métier passionnant et que la formation m'a été super bénéfique, c'est pas ça que je veux faire de ma vie. Du coup, je vais tout plaquer pour faire autre chose.

Franchement ce vers quoi je vais aller maintenant, j'en avais déjà eu l'idée dès ma première année de prépa. Si je pouvais me parler dans le passé, je crois que je me foutrais un coup de pied au cul pour dire un gros merde et faire dès le début ce dont j'avais vraiment envie, mais que j'ai pas osé par respect des "conventions". Parce que le résultat, par rapport à la question de l'op, c'est que je ne retire aucune fierté de ce que j'ai fait comme études. A mes yeux presque ça ne vaut rien, puisque j'y suis toujours allé plus ou moins par défaut.

Y'a pas mal de gens qui disent qu'il faut trouver un bon travail vu le marché actuellement, la crise etc, moi je pense qu'au contraire, vu le merdier que c'est, il faut essayer de trouver quelque chose dans lequel on s'épanouit. A un certain niveau osef du fric qu'on gagne, ce qui compte c'est la qualité de vie. Et même si oui, gagner pas mal d'argent peu aider, ce n'est absolument pas une garantie.

@Shyeluk : travailler dans le domaine artistique.

Dernière modification par Ayu' ; 04/11/2015 à 12h43. Motif: rep
Citation :
Publié par Ayu'

Franchement ce vers quoi je vais aller maintenant, j'en avais déjà eu l'idée dès ma première année de prépa. Si je pouvais me parler dans le passé, je crois que je me foutrais un coup de pied au cul pour dire un gros merde et faire dès le début ce dont j'avais vraiment envie, mais que j'ai pas osé par respect des "conventions".
Et qu'est ce donc ce que tu veux faire ?
Citation :
Publié par Sauce mort
Dans ce cas, pourquoi donc faire des études si ce n'est pas le gain qui est recherché ?
Des fois il y en a qui font des études et qui les poursuivent en changeant sans cesse de domaine parce qu'ils ont peur (pour différentes raisons) de se lancer dans la vie active. Et il y en a plus qu'on ne croit.

Citation :
Cela va vous paraître naïf sans doute, mais est-ce que vous êtes fier de votre parcours ?
De mon parcours étudiant? Pas forcément. J'aurais aimé faire une autre école, une école que j'avais choisi et qui n'avait aucun rapport avec ce que je fais atm. Mais pour ça, il aurait fallu que je bosse. Pas plus! que je bosse
De mon parcours professionnel? Oui. Je suis conscient de ma valeur ajoutée (notamment par rapport à mes anciens camarades), mais je me rends compte aussi que du coup travailler en France pour moi n'est pas intéressant. J'aime ce que je fais, je prends du plaisir à bosser avec les gens avec qui je bosse et j'apprends beaucoup, même si la vie de tous les jours est très loin d'être facile et de tout repos !

Citation :
Qu'est ce que cela représente pour vous ?
Mon diplome (DUT Génie Civil) ne représente pas grand chose pour moi. C'est un bac +2 assez banal avec des notes banales, élevées quand je me mettais à bosser mais je bossais pas.
Je m'étais orienté vers un bac +2 parce que je n'aimais pas les études (et c'est toujours le cas). Je voulais démarrer dans la vie active le plus tôt possible, avec au moins un diplôme (intéressant quand même en matière de débouchés) en poche.

Citation :
Il y a également ceux qui pensent que tout le monde peut faire des études car ce n'est pas si difficile, car il suffit d'apprendre par cœur des informations et de les répéter simplement. Est-ce vraiment si simple de s'embarquer dans des études parfois longues et coûteuses ?
Tout le monde peut faire des études, c'est un fait. Maintenant est ce que tout le monde est capable de faire des études longues et coûteuses et de les mener au bout? Pas si sûr. Regarde le topic des partiels sur le Bar ou bien les multiples sujets de reconversion sur la Taverne...

Moi par exemple, dans la continuité de mon taff actuel, je me rends compte que le fait de ne pas avoir de diplôme d'ingénieur va tôt ou tard me bloquer. Et il est hors de question pour moi de retourner aux études, qui étaient pour moi des années synonymes de galère. Je prends beaucoup trop de plaisir à la vie active pour y retourner. Et les VAE c'est pas évident

Dans l'idéal, j'adorerais être diplomé de l'ESTP. Là ouais je serais fier de mon parcours éducatif. Et surtout ce diplôme m'ouvrirait énormément de portes par rapport à aujourd'hui.

Citation :
Et puis dernière chose, j'ai l'impression que c'est très mal vu de faire des études juste par plaisir, un adulte qui reste encore à l'école c'est étrange vous ne trouvez pas ?
C'est plus l'effet Tanguy qui me gêne là-dedans perso. Après, si l'adulte est complètement autonome, je ne vois pas ce que j'aurais à y redire.
My my:

Dès le collège j'étais feignant. J'arrivais très bien à avancer sans bosser et, jusqu'au bac (2000) j'ai jamais estimé que j'avais besoin de faire plus d'efforts que le minimum syndical.
J'ai fini avec un bac L à une époque où tout le monde disait que seul le bac S valait quelque chose. Sans Bacaysse c'est la fac seulement, etc etc etc ... pas entièrement faux.

J'ai passé un concours pour être pompier pro à un âge où j'avais pas grand chose dans le crâne et, je me suis fais exploser ma race à un oral, du coup j'ai mini bifurqué pour passer les 3 niveaux d'un diplôme de sécurité incendie, qui n'existe plus depuis.
Et quand j'en ai eu marre de jouer à WOW (qui sortait tout juste) au boulot => concours infirmier.


Il existe probablement d'autres formations comme ça, où il y a à peu près tous les âges, tous les horizons, et où (à l'époque) y avait juste à gratter à une porte pour avoir un boulot. Moitié stage moitié cours, il y a pas mal de monde d'une trentaine, voire quarantaine d'années (53 ans le plus vieux de ma promo)...


Je crois pas qu’aujourd’hui ça soit mal vu d'être étudiant, même à un âge "avancé", certaines branches sont remplies (en partie) de gens qui ont choisi d'être là, qui le font pour se sortir d'un boulot de merde, ou pour évoluer.
L'ancienne chez de services des Urgences où j'ai fais mon école est passé par tous les status:
- ASH
- Aide Soignante
- Infirmière
- Toubib
Elle connaît le boulot de chacun, sans exception. Et ça se ressentait dans sa manière de bosser.


La différence que j'y vois, c'est surtout qu'il y a encore 40 ans, il était plutôt simple de partir du bas de l'échelle, de se sortir les doigts et de monter plutôt haut dans la hiérarchie.

On ne demandait pas forcément un diplôme X ou Y, dès lors que les gens au dessus avaient estimé que machin avait la capacité de gérer. Dans une maison de retraite, on prenait une infirmière qui avait de la bouteille, connaissait bien les gens, le personnel, les résidents, et bim : Directrice.
Ça pose certes d'autres soucis (humains, relationnels avec le personnel) mais ça implique que tout le monde pouvait y arriver.
Aujourd'hui, pour faire la même chose, il faut passer un concours, et la connaissance du milieu est facultative....


Les études ça doit permettre de s'élever, mais pas à n'importe quel prix, elles doivent rester un minimum cohérentes avec le poste exercé ensuite, et de mon point de vue, c'est de moins en moins le cas, avec de plus en plus de gens qui n'ont pas la moindre foutue idée du boulot qu'exercent les gens qu'ils sont censées diriger.
Perso' :

Bac STI électronique, BTS électronique. (j'ai pas fini ce dernier car j'avais trouvé du taff)

Résultat j'ai passer mon BTS à l'arrache alors que ça fesait 3 mois j'allais plus en cours, je l'ai eu. J'ai jamais appris un cours à partir du moment ou je suis rentrer en 2nd . J'ai bosser un an dans une boîte de merde qui ne refléter pas du tout mon niveau d'étude (j’étais agent de fabrication), sauf que petit à petit je me suis accroché en me disant "tu as pas continué tes études après le +2 donc là t'en chie et ça passera après" .

Aujourd'hui j'ai 3ans d'expérience pro, j'ai commencer en bas de l'échelle en électronique, maintenant je gère une équipe d’Électronicien, de mécanicien et d'opticien . J'ai les horaires variable, des primes, le 13eme mois, des RTT le status de cadre (avec un +2 c'est bien quand même).

Et pourtant je me dis que je suis encore dans ma phase d'apprentissage pendant au moins 2ans ou je vais en chier , c'est bizarre à expliquer .

Au final pour moi, faire des étude ou pas c'est pas le problème, ce qu'il faut c'est se mettre un objectif et s'y tenir sur une année et ensuite repartir sur une autre année avec un objectif bien plus haut ect..
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