Merci pour vos conseils.
Pour un peu donner l'idée du gaillard, voila en gros ce qu'il impose :
- On doit faire notre boulot, ce qui est logique, mais si pour une raison ou l'autre notre boulot dépasse le temps imparti (et donc payé), tout dépassement d'horaire n'est pas payé, donc c'est du bénévolat. Sur ce, certains collègues font leurs heures, et si le boulot est pas terminé ben tant pis ils terminent leur journée quand même. D'autres hésitent pas à faire des minutes de bénévolat (qui se comptent rapidement en heures après quelques semaines, histoire de pas s'attirer d'ennuis.
- Tout malade n'est pas remplacé, ca lui coûte trop cher... Donc c'est aux personnes présentes à trinquer pour assurer le même boulot, avec les conséquences citées dans le point précédent. Donc bonjour la pression sur ceux qui sont malades, que ca soit de la direction, ou des collègues qui ont la chance de pas être malades...
- Quand le directeur est pas de bonne humeur (ce qui arrive souvent), il faut pas le déranger. En cas de soucis, ont doit s'en remettre au chef en dessous de lui, qui est déjà submergé de travail...
Je précise que la hiérarchie est on ne peut plus simple : Directeur>Chef>Employés....point barre. Et que ceci se déroule dans une société en rapport avec la santé et le service aux personnes...
Moi qui avait quitté le commercial pour le médico-social, en espérant trouver plus "d'humanité"...c'est encore pire.
Mes problèmes de dos sont récents, mais je peux pas vraiment les imputer à ce nouveau boulot. Ce qui est assez bizarre d'ailleurs, c'est que je me fais mal au dos chaque fois un jour que je suis en congé, jamais pendant mes heures de boulot.
Mon médecin dit que c'est parce que mes muscles sont "chauds" quand je boss, et que donc ca limite les risques.
Je viens de répondre à une annonce pour un boulot très intéressant à deux pas de chez moi et bien moins contraignant pour mon dos...je croise les doigts.
Et toute tentative de négociation/compréhension avec le directeur est juste impossible. Pendant le tête à tête avec lui, j'ai essayé de faire profil bas pour le calmer, et il est resté sur ses positions.
Le pire dans l'histoire, c'est que je me suis mis à dos (ahaha le jeu de mot) les deux fameux collègues qui en branlent pas une, vu que du coup ils ont du bosser normalement durant mes deux semaines de maladie. J'ai appris qu'ils avaient été pleurer auprès du chef car ils s'en sortaient pas "à cause de moi", et cet imbécile a été le répéter au directeur...

Donc du coup, le directeur me rejette toutes les fautes du monde...
Des fois je voudrais vivre dans un pays sans foi ni lois et faire ma vendetta
