L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Maldib
Bah en France c'est simple. Le prof qui ose convoquer des parents les a sur le dos @dégradation de la voiture, menace de mort, agression pendant que la direction de l'établissement reste passive en attendant que le prof se mettent en arrêt maladie pour dépression
Ouais je vois, on a la même sur l'inspection du travail...
Citation :
Publié par Maldib
Bah en France c'est simple. Le prof qui ose convoquer des parents les a sur le dos @dégradation de la voiture, menace de mort, agression pendant que la direction de l'établissement reste passive en attendant que le prof se mettent en arrêt maladie pour dépression
Tu caricatures, comme beaucoup là. Les parents ne sont pas systématiquement démissionnaires et soutien de leurs vaurien de gamin face à la juste discipline du professeur. C'est largement plus complexe que ça. Il y a des cas qui correspondent à cette caricature, mais ca reste une toute petite minorité.

Un élève qui ne fait pas ses heures de colle risque un conseil de discipline. Dans le pire des cas, il sera viré de son établissement (et obligatoirement reclassé dans un autre). Ca n'aura rien réglé. Et je ne vois pas vraiment de meilleur solution.

Et pour Attel, l'institution est obligé de fournir à un gamin (ou à un adulte, ou à n'importe qui, d'ailleurs), une place dans un établissement d'enseignement. Parce que figure dans nos texte de loi, peut être même dans notre constitution, un truc qui s'appelle le droit à l'éducation.
Citation :
Publié par Attel Malagate
C'est faux.
C'est l'instruction qui est obligatoire.
L'instruction déclarée.
C'est pas juste "Ouais je prends des cours à la maison" et ensuite c'est la fête du slip. Y a un minimum de contrôle et de déclaration à faire.

Bref, autant dire que le problème ne vient pas des parents sacrifiant 15 ans de leur vie et leur carrière à faire du homeschooling...

Tu as bien compris qu'on ne parlait pas de ça.

Ceci dit, pour les parents en ayant la possibilité, l'instruction et la motivation, le homeschooling reste la meilleure solution pour inculquer de solides bases à un enfant. C'est vraiment triste à dire.

Et ne venez pas me parler de "sociabilisation de l'enfant". L'enfant est parfaitement sociabilisé si ce n'est pas fait n'importe comment. Généralement, les parents pratiquant le homeschooling s'entraident, se rencontrent, font parfois des groupes de travail, leur enfant rencontre les autres enfants, etc. Il n'y a pas d'isolement, encore une fois, quand c'est bien fait.

Mais je reconnais que c'est un choix extrêmement difficile pour des parents. A titre personnel, je ne pense pas être capable de mettre ma carrière de côté pour m'y consacrer et j'admire vraiment les parents prêts à faire ça pour leur gosse.

@harermuir : Évidemment qu'il s'agit d'une minorité, encore heureux. Mais c'est précisément cette minorité qui fait craquer les profs et empêche les autres élèves de bosser dans un environnement sain. Enfin, même si tu minimises le nombre, tu en arrives au même constat : Il n'y a pas de solution adéquate à l'heure actuelle.

Dernière modification par Jyharl ; 22/07/2012 à 21h53.
Citation :
Publié par harermuir
Et pour Attel, l'institution est obligé de fournir à un gamin (ou à un adulte, ou à n'importe qui, d'ailleurs), une place dans un établissement d'enseignement. Parce que figure dans nos texte de loi, peut être même dans notre constitution, un truc qui s'appelle le droit à l'éducation.
Merci de me dire des choses que je sais déjà.
Autre chose?
Citation :
Publié par Gluck
Actuellement, le système scolaire français, c'est le culte de l'élite, au contraire.
Les notes sont mises en avant pour un système de hiérarchie, où les 2/3 premiers auront le tapis rouge.
Pareil, le BAC ferme les portes au gens "moyens" pour laisser le soin à "l'élite" d'emprunter la voie royale des études.
Vu que le taux de réussite au BAC est >80% au premier essai, et >90% au second essai, il doit pas fermer les portes à grand monde.


Concernant les sanctions, c'est simple ça n'existe pas. J'ai connu des cas difficiles dans les écoles où j'enseignais. Convocation des parents, rencontres avec les medecins, les RASED, l'inspecteur, le maire....aucun effet car aucune sanction. La seule chose que peut faire l'inspecteur, c'est de changer l'élève d'école. Dans la majorité des cas, il déplace le problème. Intérêt quasi nul. (Parfois c'est utile ou ça fait gagner du temps, mais rarement).
Le pire, c'est que les élèves le savent, donc on aboutit à deux choses:
En présence d'élève difficile (ou très difficile):
- le prof est ultra autoritaire: il gère sa classe et parvient à peu pres à canaliser le perturbateur.
- le prof est normal: là ça se complique puisqu'il ne peut rien faire.
Moi, j'ai eu un cas très compliqué, un élève qui refusait de prendre son traitement, complétement perturbé. Tout s'est arrangé lorsque la mère a sorti son enfant du système, elle a pris peur lorsque les autres parents ont menacé de porter plainte suite aux coups subis par les enfants. (C'est la seule action qui porte, les plaintes des parents).

La solution? C'est simple, pouvoir refuser de classe les élèves qui n'ont rien à y faire. On peut donner cette décision au directeur, ou peut être même à l'Inspecteur. Mais là on se heurte au dogme de l'instruction obligatoire.
Moi je rêve d'une école ou les enfants seront heureux de venir apprendre, venir échanger dans un cadre agréable où l'intelligence et la réussite seront valorisées. Et ceux qui ne veulent pas apprendre resteront chez eux.
Citation :
Publié par Doudouxx
La solution? C'est simple, pouvoir refuser de classe les élèves qui n'ont rien à y faire. On peut donner cette décision au directeur, ou peut être même à l'Inspecteur. Mais là on se heurte au dogme de l'instruction obligatoire.
Moi je rêve d'une école ou les enfants seront heureux de venir apprendre, venir échanger dans un cadre agréable où l'intelligence et la réussite seront valorisées. Et ceux qui ne veulent pas apprendre resteront chez eux.
Et on fait quoi de ceux qui restent chez eux après (environ 85% des ados par ailleurs parce que des élèves brillants qui ne veulent pas apprendre ou en tout cas ne sont pas spécialement heureux de venir apprendre, il y en a plein également, l'élève épanoui heureux d'aller à l'école et d'apprendre en supprimant le cadre on rejoint les copains j'attends toujours de le rencontrer...) ?
Non parce qu'au départ dire il y a une solution et elle est simple sur ce sujet c'est comment dire oser !!!
Citation :
Publié par harermuir
Tu caricatures, comme beaucoup là. Les parents ne sont pas systématiquement démissionnaires et soutien de leurs vaurien de gamin face à la juste discipline du professeur. C'est largement plus complexe que ça. Il y a des cas qui correspondent à cette caricature, mais ca reste une toute petite minorité.
Les témoignages de tous les enseignants de mon entourage sont unanimes quant à une dégradation de l'investissement et du comportement des parents au niveau de l'éducation/instruction de leur enfant, depuis une vingtaine d'années. Je veux bien croire à un syndrôme de vieux con "c'était mieux avant", m'enfin ... tu n'as pas ce même ressenti ?

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Citation :
Publié par Gluck
Actuellement, le système scolaire français, c'est le culte de l'élite, au contraire.
Les notes sont mises en avant pour un système de hiérarchie, où les 2/3 premiers auront le tapis rouge.
Pareil, le BAC ferme les portes au gens "moyens" pour laisser le soin à "l'élite" d'emprunter la voie royale des études.
Et ce sont deux des facteurs qui font que l'école actuelle maintient voire renforce les inégalités sociales décriées plus tôt sur ce sujet.

Et si on voulait garantir un niveau d'études "égalitaire" de façon absolue, ne pouvant indéfiniment niveler les moins bon vers le haut, il serait plus simple de ... Faire l'inverse, et d'empêcher les meilleurs d'avancer trop vite.
Je ne sais pas comment tu peux dire que le système scolaire est le "culte de l'élite" alors que le collège unique est exactement le concept opposé. La réalité est plutôt un système bâtard : on impose des classes hétérogènes, mais les parents et enseignants trouvent des moyens détournés de recréer des classes de niveau (et de mon opinion, c'est parce que c'est le système qui naturellement fonctionne le mieux, ou le moins mal). Et j'ai beaucoup, beaucoup de mal à condamner les parents par exemple qui veulent ce qu'il y a de mieux pour l'instruction de leur enfant (c'est l'inverse : si seulement il y en avait davantage comme ça ...).
Concernant le bac, au vu des pourcentages de réussite, je ne vois pas comment tu peux affirmer qu'il bloque la moindre porte. De surcroît, les filières d'élites, comme les classes préparatoires, ne recrutent pas en fonction de la mention ou du classement au bac (elles recrutent sur dossier scolaire, et donnent le verdict avant même l'épreuve). Il y a longtemps que le bac n'a plus aucune valeur sélective, et qu'il ne constitue qu'un rite de passage à l'âge adulte.


Et pour la fin de ton message, je ne comprends toujours pas ce qui justifie de devoir "freiner" les meilleurs, pour les faire avancer au rythme des "mauvais". Je ne vois pas en quoi c'est plus juste ou plus humain. Le mot "élite" n'est pas sale.

Dernière modification par Crevard Ingenieux ; 23/07/2012 à 10h58.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Les témoignages de tous les enseignants de mon entourage sont unanimes quant à une dégradation de l'investissement et du comportement des parents au niveau de l'éducation/instruction de leur enfant, depuis une vingtaine d'années. Je veux bien croire à un syndrôme de vieux con "c'était mieux avant", m'enfin ... tu n'as pas ce même ressenti ?
Y a moins d'investissement oui. Ca veut précisément dire que les parents n'interviennent plus, pas qu'ils te tombent sur le paletot à la moindre remontrance que tu peux faire à leur progéniture. A la limite, quand tu les vois, en réunion parloir, ils vont être complètement d'accord avec ce que tu dis. Et ca ne va absolument rien changer, il n'y aura aucune espèce de conséquence à ma maison. Les gamins sont passés maitres dans l'utilisation de ce genre d'espace qu'on leur laisse, et là, c'est un boulevard qu'ils ont. Plus en bonus, le message qu'il comprenne : l'école, on en a rien à foutre.

Bon, bien évidemment, c'est une impression personnelle, et même dans ce que j'observe, il y a forcément des gens qui ne rentrent pas dans ce cadre.
Citation :
Publié par harermuir
Y a moins d'investissement oui. ça veut précisément dire que les parents n'interviennent plus, pas qu'ils te tombent sur le paletot à la moindre remontrance que tu peux faire à leur progéniture. A la limite, quand tu les vois, en réunion parloir, ils vont être complètement d'accord avec ce que tu dis. Et ça ne va absolument rien changer, il n'y aura aucune espèce de conséquence à ma maison. Les gamins sont passés maitres dans l'utilisation de ce genre d'espace qu'on leur laisse, et là, c'est un boulevard qu'ils ont. Plus en bonus, le message qu'il comprenne : l'école, on en a rien à foutre.

Bon, bien évidemment, c'est une impression personnelle, et même dans ce que j'observe, il y a forcément des gens qui ne rentrent pas dans ce cadre.
Etant issu d'une famille de profs et ayant pas mal de connaissance dans le monde de l'éducation, c'est aussi le ressenti que j'ai.

Et quand je lis ça sur jol :
Citation :
Ah ba oui, et toi t'es bien placé pour faire la morale hein? T'aurais pas insulté ta maitresse quand t'avais 13 ans au collège? Si, et tu viens nous parler de respect? Ahah, à d'autres s'il te plait.
J'ai l'impression que c'est devenu banal et n'est pas près de s'arranger.

Citation :
Tu caricatures, comme beaucoup là. Les parents ne sont pas systématiquement démissionnaires et soutien de leurs vaurien de gamin face à la juste discipline du professeur. C'est largement plus complexe que ça. Il y a des cas qui correspondent à cette caricature, mais ça reste une toute petite minorité.
Il suffit d'un élève sur 30 en classe primaire, ou un élève sur 150/200 a partir du collège. C'est certes une minorité, mais ça reste malheureusement "suffisant".

Allez, un exemple au pif :
http://www.cridem.org/C_Info.php?article=55794

Le pire c'est que cette ambiance a fait ses débuts il y a 15/20 ans. Et que les élèves d'hier ayant baigne la dedans sont les parents d'aujourd'hui qui reproduisent le schema.
Il y a 10 ans j'aurais reproche qu'on envoie ses gamins dans le prive au nom de l'égalité des chances et de la laïcité. Aujourd'hui, je pense qu'une éducation de qualité ne peut passer que par une école privée du collège jusqu'au bac. Bref, vers un système d'éducation anglo saxonne.

Les nouveaux enseignants ont la "foi" et l'envie d'enseigner a leurs premières années.. Au bout de 5/10 ans, ils fonctionnent en mode automatique et ne se formalisent même plus dans les cas des devoir copier/coller internet. Bref, les fonctionnaires ont appris a fonctionner.
Citation :
Publié par Doudouxx
Vu que le taux de réussite au BAC est >80% au premier essai, et >90% au second essai, il doit pas fermer les portes à grand monde.


Concernant les sanctions, c'est simple ça n'existe pas. J'ai connu des cas difficiles dans les écoles où j'enseignais. Convocation des parents, rencontres avec les medecins, les RASED, l'inspecteur, le maire....aucun effet car aucune sanction. La seule chose que peut faire l'inspecteur, c'est de changer l'élève d'école. Dans la majorité des cas, il déplace le problème. Intérêt quasi nul. (Parfois c'est utile ou ça fait gagner du temps, mais rarement).
Le pire, c'est que les élèves le savent, donc on aboutit à deux choses:
En présence d'élève difficile (ou très difficile):
- le prof est ultra autoritaire: il gère sa classe et parvient à peu pres à canaliser le perturbateur.
- le prof est normal: là ça se complique puisqu'il ne peut rien faire.
Moi, j'ai eu un cas très compliqué, un élève qui refusait de prendre son traitement, complétement perturbé. Tout s'est arrangé lorsque la mère a sorti son enfant du système, elle a pris peur lorsque les autres parents ont menacé de porter plainte suite aux coups subis par les enfants. (C'est la seule action qui porte, les plaintes des parents).

La solution? C'est simple, pouvoir refuser de classe les élèves qui n'ont rien à y faire. On peut donner cette décision au directeur, ou peut être même à l'Inspecteur. Mais là on se heurte au dogme de l'instruction obligatoire.
Moi je rêve d'une école ou les enfants seront heureux de venir apprendre, venir échanger dans un cadre agréable où l'intelligence et la réussite seront valorisées. Et ceux qui ne veulent pas apprendre resteront chez eux.
C'est la qu'une école "gérée" par les parents et la direction de l'établissement prend tout son sens, et est assez efficace en terme de sanction... Parce que les gamins qui vraiment foutent le bordel dans le système, ils n'ont rien à faire dans ce système...

En Suisse, quand les parents se font convoquer (je parle des cas d'absentéisme ou de comportement grave), ils ne se font pas convoquer parce que le prof a décidé de les convoquer, mais parce qu'il est obligé légalement de le faire, de même ce n'est pas seulement le prof qui convoque, mais le prof+direction de l'école+commission scolaire (les autres parents)... Et la, franchement, la pression sur les parents est autre que réunion en tête à tête avec le prof.

Enfin, je sais pas en France, mais en Suisse quand l'autorité de surveillance de la jeunesse est mise au courant d'élève à la dérive, on ne regarde pas simplement en se disant: "Pauvre gosse", il existe des classes dites "spéciales" pour les enfants dont c'est plus les capacités qui sont réduites, et il existe des pensionnats dans lequel les enfants sont placés si le problème se situe au niveau de l'encadrement familial.

Car en effet, si il n'y a pas d'autre alternative que juste le changer de classe, il n'y a aucune chance d'amélioration, mais la on est vraiment il me semble dans un problème de loi: Il n'existe pas en France suffisament de loi pour permettre une coercission correcte des enfants posant de gros troubles dans les classes...
Ouais enfin je crois avoir lu la quasi totalité de vos posts, et j'ai l'impression que quelques points ont parfois été soulevé, mais rarement relevé.

Si je prends mon exemple à moi, je faisais soit disant parti de ces élèves dit "à capacités non exploités". En gros je m'en sortais bien sans plus en classe, mais je révisais pas ou peu chez moi, me basant uniquement sur ce que je retenais en classe (je parle donc d'abord du collège, puis du lycée). Fin 3eme, je voulais faire un BEP compta parce qu'il y avait soit disant pleins de filles, mes profs / parents voulaient que je fasse ES, j'ai négocié STT pour coupé la poire en deux. Et je précise que, si je ne voulais pas aller en ES, c'est parce que je savais que je ne réviserais pas plus qu'au collège, mais que du coup je me retrouverais dans ces fameux dernier de la classe, et ça je voulais pas.

Ensuite, de mémoire, de la 6eme à la terminale, sur des classes de 25 élèves à peu prés, y avait plus ou moins 5-6 élèves qui s'en sortaient super bien, autant qui galéraient, et le reste qui naviguait dans le milieu. Et pour les autres, nous les "moyens", finalement même si inconsciemment on aurait aimé faire parti des meilleurs, on en faisait un peu nos têtes de turcs, et les derniers, on les craignaient, ils faisaient quand même vachement plus peur, méchant, et puis on voulait pas être des cancres, nous non plus...

Et encore une fois, on parlait orientation entre nous qu'à partir de la seconde moitié de la troisieme, et en terminale ; la plupart d'entre nous n'avait pas de réelle conviction ou passion à ce sujet, on oscillait entre ce qu'on voudrait bien faire, ce qu'on pourrait bien faire, ce que notre dossier nous permettrait de faire comme études après le bac..

Et pourtant je faisait partie de la classe moyenne supp' on va dire, mes deux parents non divorcés et qui travaillent, un père pompier professionnel, je me prenaient souvent la tête avec eux pour les études (mais présent quand je leur demandait de l'aide), ils voulaient (avec du recul, à juste titre) que je fasse des études qui ne m'attiraient pas à l'époque, mais on aussi su respecter mes choix...
Et mon cas reflétait à peu de chose prés la plupart des conditions de mes amis.

Et quand aux écoles privées, on y voyait plutôt partir ceux qui étaient en échec mais qui avaient les moyens de se la payer, que des grosses têtes...

Enfin tout ça pour dire que, même si j'aurai pu avoir la chance de faire partir d'une classe "d'élite" et donc exploiter mon relatif potentiel au mieux, j'aurai certainement détesté faire partie d'une classe de "déchets", quel que soit le nom qu'on lui donne, et mes parents encore plus ; et que finalement, même si je regrette de ne pas avoir su donner de coup de collier quand il fallait, je suis satisfait d'être la ou j'en suis et surtout que je me rends comme seul responsable ( à comprendre : je ne blâme ni mes profs ni mes parent de ne pas m'avoir forcé à viser plus haut : j'ai été fortement conseillé, mais laissé libre de mes choix), et je pense que mon cas de figure est plus représentatif d'une majorité d'élèves que le reste.
Citation :
Publié par znoOog
Les auteurs concluent que : Comme les élèves de niveau inférieur au niveau de leur classe "gagnent" beaucoup plus que ne "perdent" les élèves situés au-dessus du niveau moyen de leurs condisciples, le politique en charge de l'intérêt général devrait être conduit à promouvoir des classes hétérogènes. Il entre donc nécessairement en conflit avec l'intérêt individuel de chacune des familles qui tend à utiliser l'institution scolaire en fonction d'une logique de distinction.

Contradiction apparemment insoluble entre les visées élitistes des individus et les visées sociales de l'Etat...
Je répond un peu en retard (ah les vacances )

Ton intervention est très intéressante, et ce serait instructif de voir s'il existe d'autres études qui corroborent ou pas celle ci (dans des pays différents aiderait aussi).

En supposant cette étude solide, cela pose un dilemme, que je positionnerais différemment que celui de ta conclusion:

Si l’intérêt général devrait encourager des classes hétérogènes pour améliorer la moyenne pondérée du taux d'éducation dans la population, une des conséquence serait moins d'élèves de haut niveau (l'étude constate bien une diminution du haut du classement).
On retomberait alors dans la constatation des études faites au Royaume Uni: les meilleures place universitaires, politiques, économiques ou artistiques seraient alors trustées par les élèves du privé qui eux ne s'encombrent pas de scrupules dans l'homogénéisation des classes.

Du coup, et quelqu'un la dis plus haut dans ce fil, on se retrouve face a un choix cornélien entre favoriser la meilleure éducation au plus grand nombre, ou favoriser la crème de l'éducation publique afin qu'elle puisse se battre à armes égales contre le privé et défendre un minimum le concepts de mérite.
Citation :
Publié par Hellraise
Si l’intérêt général devrait encourager des classes hétérogènes pour améliorer la moyenne pondérée du taux d'éducation dans la population, une des conséquence serait moins d'élèves de haut niveau (l'étude constate bien une diminution du haut du classement).
On retomberait alors dans la constatation des études faites au Royaume Uni: les meilleures place universitaires, politiques, économiques ou artistiques seraient alors trustées par les élèves du privé qui eux ne s'encombrent pas de scrupules dans l'homogénéisation des classes.

Du coup, et quelqu'un la dis plus haut dans ce fil, on se retrouve face a un choix cornélien entre favoriser la meilleure éducation au plus grand nombre, ou favoriser la crème de l'éducation publique afin qu'elle puisse se battre à armes égales contre le privé et défendre un minimum le concepts de mérite.
Si on retourne vers la question de ce qu'il faut mettre en oeuvre, ca pose effectivement d'autres questions, mais de toutes manières indépendamment de ce que l'on devrait faire, il y a ce qu'on fait ..

En France on peut dire que la question est résolue : l'essentiel du "haut niveau est tenu par le service public", avec quelques grands lycées genre Henri IV, Louis le Grand... le privé entre en concurrence derrière (Lycée des Francs-Bourgeois sur ce classement)

la méthodo (pas complètement claire)
Financement et résultat école publique / enseignement alternatif
Citation :
Publié par Primura
Non. En France, el principe c'est
- établissements sous contrats, l'Etat paye les profs et en échange ils suivent le programme de l'EN
- hors contrats, les établissements font leur sauce.

Si tu enlèves les établissements sous contrat, à la fois il va falloir construire des collèges très vite ET les établissements hors contrat seront plus nombreux et auront plus de potentiel à n'accepter que les meilleurs (certains établissements se chargeront alors de prendre tous ceux qui sont refusés ailleurs pour raison x ou y). Un peu comme aux US quoi : une éducation à deux vitesses.
Je ne comprends pas bien de quoi tu parles dans tes interventions.
Tu mélanges un peu tout j'ai l'impression.

L'enseignement privé c'est à 99% l'enseignement sous contrat, ces établissements ne sont absolument pas des entreprises privées comme tu sembles le sous entendre.
Les enseignants du privé sous contrat sont des fonctionnaires, recrutés, formés, gérés et payés par l'Etat. La seule et unique différence avec ceux du public c'est l'intitulé du concours.
Le personnel administratif et technique c'est dans l'ultra majorité des cas des fonctionnaires d'état ou territoriaux.
Les locaux appartiennent aux collectivités ou sont mis à disposition par les collectivités ( l'école primaire privée dans votre commune elle possède pas les murs, c'est la mairie qui met à dispositions les locaux et paye l'entretien, donc les impôts de tous ), j'ai jamais vue d'établissement privé sous contrat qui possède les locaux.

Je ne vois pas du tout pour quelle raison cela entraînerait un besoin de construction d'établissements.

L'enseignement privé sous contrat c'est un reliquat de l'enseignement catholique, qui coûte une fortune ( un élève du privé " coûte " plus qu'un élève du public à l'Etat ), pour des résultats pour le moins discutables ( les résultats nationaux du privé sont moins bons que ceux du public, et les méthodes pour gonfler les statistiques de certains établissements, en cachant la réalité de ce qui s'y passe, sont généralisées ) pour flatter un certain électorat catholique et / ou anti - public, qui n'apporte rien à la collectivité.

Sa suppression permettrait d'économiser à tous les niveaux déjà au niveau des enseignants, le dédoublage des concours / formations / suivi / RH coûte une fortune, un seul concours, une seule formation, un seul service RH.
Le coût des locaux, des personnels administratifs, dans pleins de petites communes, tu as deux écoles, une publique, une privée, chacune avec des effectifs ridicules ( et l'existence même de l'école privée menace directement les postes, voir l'existence même de l'école publique ), alors qu'une seule école pourrait accueillir les élèves, réduction des coûts à tous les niveaux.
( et je parle pas des différences suivant la couleur politique du maire, qui a plus ou moins tendance à sur - alimenter financièrement l'école privée... )

L'école privée cela devrait être un choix que les parents assument en payant le coût réel de l'année scolaire ( et la tu auras 99% des parents actuels qui iront immédiatement retirer leurs enfants de ces écoles, c'est moins facile quand les impôts des autres ne payent pas les 3/4 de la facture ), après c'est leur droit si ils veulent payer pour une éducation qu'ils pensent ( à tord ) de meilleur qualité.
Les meilleurs établissements français, et de très loin, sont des établissements publics, restes que si certains veulent payer en croyant que cela va assurer la réussite de leurs bambins c'est leur problème.

On en vient à l'école à deux vitesses pour les riches / pauvres.
Le problème que tu soulèves, ben cela existe déjà, les enfants des 1% les plus riches ont déjà la possibilité de mettre leurs enfants dans des établissements privés hors contrat hors de prix, cela existe déjà.
Mais jamais il n'y aura d'afflux massif vers ces écoles, faut pas rêver, une année scolaire cela coûte la peau des fesses quand c'est pas subventionné par l'Etat.
Reste que ces écoles sont très rares, la plupart des " écoles " hors contrat étant plutôt des établissements religieux aux enseignements farfelus.

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Enfin bref revenons au sujet :

- Suppression des départements

- Division par 2 du nombre de parlementaires et suppression des " enveloppes " qui dans la pratique servent à acheter des voix, réduction drastique du nombre de collaborateurs à leurs dispositions ( leur rémunération en elle même ne me choque pas, c'est pas excessif pour un tel poste, c'est tout le reste à côté qui est absurde ).

- Augmentation de la TVA

- Augmentation de la CSG

- Grosse remise à plat de la fiscalité de notre pays, le fameux " grand soir fiscal " qu'on attend toujours, simplification de notre fiscalité, fin des niches fiscales, un seul impôt pour tous les revenus sans distinction qu'ils soient du travail ou du capital, remise à plat complète du barème d'imposition avec surtout une plus grande progressivité de l'impôt et plus de tranches, inscription dans la constitution d'une " règle d'or " de stabilité fiscale, les changements tous les 3 mois, les nouvelles taxes, les suppressions d'anciennes taxes, cela ne peut plus durer.

- Centrale d'achat pour toutes les fournitures de l'administration, et plus d'attribution absurde de marchés pour les fournitures et services en faisant tourner pour que chaque année cela soit un fournisseur qui profite du gateau ( c'est absurde c'est comme cela que cela fonctionne, je pourrais vous parler du ménage au ministère des finances, tous les ans c'est un prestataire différent parmi les gros groupes du marché, sans aucune question de prix ou de performance, on fait tourner pour que tout le monde ait sa part... du coup ben le prestataire il sait que l'année suivante son contrat n'est pas renouvelé donc il s'en fout de la qualité de son travail, et il n'y a aucune concurrence sur les prix vue que cela tourne tous les ans.. même problème avec les fournitures, c'est monstrueux l'argent jeté par les fenêtres, j'ai certaines années passé les commandes de fournitures, par exemple le papier je veux prendre le moins chère ? Ah bah non il est hors marché, interdit, il faut prendre celui du concurrent 3X plus chère qui est dans le marché :x c'est à se taper sur la tête de payer des impôts après cela :x )

- Rationalisation de certains moyens de l'administration. Je ne comprends pas la nécessité par exemple d'avoir un service RH dans le département différent pour le ministère des finances, de l'agriculture, de l'intérieur, etc... Certes les missions sont différentes, mais il y a quand même moyen de globaliser certains services administratifs " internes " .

- Remettre la Région au centre de notre décentralisation / déconcentration. Redéfinir son rôle, ses missions, ses moyens ( peut être réduire le nombre de ses élus déjà ).

- Remettre à plat la fonction publique territoriale. Y a pas si longtemps j'entendais René Dosière ( ca s'écrit comme cela ? ) en faire le constat, et c'est la première fois que je vois un politique en parler, c'est l'absurdité parfois de la gestion du personnel dans la fonction publique territoriale. L'exemple que j'ai pu constater dans la pratique, c'est le cas typique de la création d'une intercom. pour s'occuper des déchets, donc création de postes dans cet optique, sauf que les postes préexistants dans les communes qui étaient liées à cette activité sont conservés aussi... Et voila comment on arrive à un gonflement d'année en année des effectifs de la FPT alors que la FP d'Etat et hospitalière doivent faire des efforts depuis des années. C'est déshabiller Paul pour habiller Jacques, faire une cure d'austérité sur les effectifs de l'Etat si c'est pour multiplier les recrutements en local cela réduit pas les dépenses...
Remise à plat du système clientéliste de recrutement dans la FPT, un concours comme actuellement avec l'état qui organise les effectifs en fonction des besoins et pas le système de liste actuel, et pas un recrutement selon le bon vouloir du maire.

- Je suis pour un retour du contrôle d'opportunité du budget des collectivités. A voir les modalités, peut être pas quelque chose de systématique, mais situationnelle.

- Si on doit toucher à la masse salariale pour dégager des fonds rapidement ( car des des mesures de rationalisation / des réformes cela peut mettre des années à faire des effets ), plutôt que de toucher à la masse salariale et dégrader la qualité du service rendue à la collectivité, je trouverais plus judicieux à certains avantages qui me paraissent un peu anachronique en période de crise, comme la quantité de congé dans certaines administrations, je pense par exemple à la Défense, à certaines administrations de l'intérieur, et aux finances ( certes c'est pas les 35h dans les cas en question, mais bon j'oserais quand même pas dire le nombre congés annuel à la DGFIP de peur d'un lynchage :x Certes c'est moins qu'à l'intérieur et à la défense, mais je trouve qu'il y a quand même un peu d'exagération en période de crise :x )

- Légalisation du canabis, avec taxes et tva dessus évidement.

Dernière modification par Mizuho // Kazami ; 02/10/2012 à 18h13.
Citation :
Publié par Primura
Bah voilà, c'est déjà le cas même pour l'enseignement hors contrat
Ils font ce qu'ils veulent tant qu'ils ont pas de financement, par contre la scolarité obligatoire présume de respecter certains programmes, de toutes façons.
Parce que le privé hors contrat recoit quand même des financements hein.
Citation :
Publié par Andromalius
Euh, d'ou tu as vu que l'absence de financement empechait de contraindre l'enseignement privé à respecter un cahier des charges ?
Pourquoi ? Et pour le post-bac tu fais quoi ? Tu supprimes aussi ?

Ça a été et ça sera toujours notre plus grand sujet de désaccord Andromalius. Tu proposes de niveler par le bas et moi l'inverse.

Pourquoi un étudiant brillant aurait-il à subir l'EN et s'y emmerder avec des cours qui avancent aussi vite qu'un escargot car s'adaptant à la moyenne basse (très basse) de la classe ?

Si tu supprimes les écoles privées, réintroduit au moins massivement les classes d'élites. Que les générations qui arrivent ne soient pas que des médiocres.
Ce n'est pas supprimer mais ne plus subventionner massivement le privé avec de l'argent public, il y a sérieusement mieux a faire comme par exemple améliorer l'école publique....voir des soit disant privés vivre de l'argent publique pour s'équiper c'est assez anormal, ou payer des voyages...
Sinon une bonne idée pour arrêter le massacre serait peut être tout simplement de sortir d'une (il)logique libérale idiote qui ne marche tout simplement pas mais pour ça il faudrait une grosse remise en cause de certaines personnes aveugles , il n'y a jamais une seule voie......mais l'alternance est dure à imaginer après des années de conditionnement!
Citation :
Publié par Jyharl
Pourquoi ? Et pour le post-bac tu fais quoi ? Tu supprimes aussi ?

Ça a été et ça sera toujours notre plus grand sujet de désaccord Andromalius. Tu proposes de niveler par le bas et moi l'inverse.

Pourquoi un étudiant brillant aurait-il à subir l'EN et s'y emmerder avec des cours qui avancent aussi vite qu'un escargot car s'adaptant à la moyenne basse (très basse) de la classe ?

Si tu supprimes les écoles privées, réintroduit au moins massivement les classes d'élites. Que les générations qui arrivent ne soient pas que des médiocres.
Je comprend pas du tout ton propos.
Les écoles privées ne proposent pas un enseignement de meilleur qualité que les établissements publics en France ( loin s'en faut même ), au niveau national les établissements publics ont des résultats meilleurs que le privé, les meilleures écoles sont très majoritairement publiques en France ( à de très rares exceptions dans certaines filières ).

Quand bien même certains se sont mis dans la tête que le privé c'est mieux, libre à eux de croire n'importe quoi, il existe en France des établissements privés hors contrat qui répondront à leurs demandes, mais l'Etat n'a absolument pas à subventionner d'une manière ou d'une autre le choix de parents d'aller vers un établissement privé alors qu'il existe une école gratuite, pour tous.
Citation :
Publié par Mizuho // Kazami
Je comprend pas du tout ton propos.
Les écoles privées ne proposent pas un enseignement de meilleur qualité que les établissements publics en France ( loin s'en faut même ), au niveau national les établissements publics ont des résultats meilleurs que le privé, les meilleures écoles sont très majoritairement publiques en France ( à de très rares exceptions dans certaines filières ).

Quand bien même certains se sont mis dans la tête que le privé c'est mieux, libre à eux de croire n'importe quoi, il existe en France des établissements privés hors contrat qui répondront à leurs demandes, mais l'Etat n'a absolument pas à subventionner d'une manière ou d'une autre le choix de parents d'aller vers un établissement privé alors qu'il existe une école gratuite, pour tous.
Si tu avais des sources , je suis preneur.
Quand je recherche le classement des 100 meilleurs lycées de France, il y en a une grosse majorité qui sont privés (je dois pas chercher avec les bons mots clés) .
Citation :
Publié par numero6
Si tu avais des sources , je suis preneur.
Quand je recherche le classement des 100 meilleurs lycées de France, il y en a une grosse majorité qui sont privés (je dois pas chercher avec les bons mots clés) .
Classement effectué par qui et sur quelles bases ? Source ?
Citation :
Publié par Tsabo
Classement effectué par qui et sur quelles bases ? Source ?
J'ai pris plusieurs sites au hasard (l'express, l'étudiant, l'internaute -grosso modo les premières réponses sur Google, etc..) et des méthodologies différentes (taux de réussite au bac, taux d'accès depuis la seconde ou la 6ème, taux de réussite attendu/obtenu, etc....).
Comme je ne trouvais pas de stats contraires, je demande histoire de pas passer ma soirée à fouiller le net.

Dans mes recherches, grosso merdo, les lycées privés sont toujours majoritaires.
Citation :
Publié par numero6
Si tu avais des sources , je suis preneur.
Quand je recherche le classement des 100 meilleurs lycées de France, il y en a une grosse majorité qui sont privés (je dois pas chercher avec les bons mots clés) .
Source à quel propos ?
On parle au niveau national, pas sur quelques établissements.
Si on prend la base absurde des " tops " établissements en France pour les lycées, on a cela :
http://www.letudiant.fr/etudes/lycee...ant-14931.html

Une majorité d'établissement publics, sachant que les chiffres du privé sont largement gonflés avec des petites magouilles que ne peuvent pas pratiquer les établissements publics comme l'inscription en candidat libre de certains élèves.

Et si on parle du supérieur la y a même pas de discussion à avoir, mise à part dans quelques domaines spécifiques ( genre les écoles de commerce ), les établissements les plus prestigieux sont des établissements publics.

Mais la c'est que le top des lycées, c'est pas vraiment représentatif de l'ensemble des établissements au niveau nationale, des résultats pas meilleurs pour un coût supérieur par élève dans le privé c'est cela qui est important pour analyser la situation à l'échelle du pays. Que cette éducation privée puisse exister pourquoi pas, que l'Etat investisse des milliards en pure perte dans des établissements qui n'ont pas de meilleurs résultats et coûtent plus c'est économiquement inepte.

Dernière modification par Mizuho // Kazami ; 02/10/2012 à 21h17.
Citation :
Publié par Jyharl
Pourquoi ? Et pour le post-bac tu fais quoi ? Tu supprimes aussi ?

Ça a été et ça sera toujours notre plus grand sujet de désaccord Andromalius. Tu proposes de niveler par le bas et moi l'inverse.

Pourquoi un étudiant brillant aurait-il à subir l'EN et s'y emmerder avec des cours qui avancent aussi vite qu'un escargot car s'adaptant à la moyenne basse (très basse) de la classe ?
Si le mec est brillant, il le montrera, aura les meilleures notes, ou est le probleme ?
Citation :
Publié par Andromalius
Si le mec est brillant, il le montrera, aura les meilleures notes, ou est le probleme ?
Le problème c'est qu'il y a des gens (comme moi) qui a force d'avoir des 15+ en faisant le minimum syndical et parce qu'ils ne peuvent pas sauter de classe (1 an d'avance et je faisais déjà pas mon âge), s'emmerdent comme des rats morts et passent du minimum à rien puis décrochent. Bilan au lycée j'ai absolument rien foutu même quand ça devenait plus intéressant et qu'il y a des trucs que je n'ai jamais compris faute de les travailler (la fin de la géométrie dans l'espace et surtout, les différentielles ce qui m'a posé de gros problèmes en physique), pour me contenter d'un 11-12 de moyenne (dans un bon lycée privé et avec des notes globalement en dessous de mes résultats de bac qui ont toutes été au dessus de 10 en dehors du français).

Avoir les meilleures notes quand ça te rapporte rien derrière, ça motive pas. Te faire chier en classe à voir des élèves galérer sur un concept que tu comprends intuitivement et où tu réussis à faire les exercices avant d'avoir la leçon, c'est pas intéressant. Si la carotte c'est le parcours que tu pourras suivre dans plusieurs années, ça suffit pas à tout le monde.

Alors je dis pas que l'existence du privé empêche forcément que ce genre de cas arrive, la preuve avec moi de mon ressenti, mais s'il faut vraiment se limiter au programme de l'enseignement national et l'alléger quand y'a trop d'échec, j'ai peur. Et en tout cas pour ta question, le problème est là selon moi.
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