Féminisme et égalité des sexes

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Publié par Laadna
Parce que le viol en droit français est défini par l'acte de pénétration. Donc pour qu'une femme en France soit reconnue coupable de viol faut qu'elle y soit allée au godemichet ou avec les doigts.
Je sais, et c'est ce qui est débile. Un homme dans le même cas c'était les assises parce qu'il y a eu pénétration. Une femme, juste la correctionnelle, et bizarrement les femmes ne sont pas choquées. Qu'elle réclame l'égalité d'accord, mais qu'on l'applique partout alors, dans les lois sur le viol et dans les jugement de garde d'enfant (trop souvent à l'avantage de la mère) y compris.
Faut quand même dire que c'est assez compliqué pour une femme de violer un homme (par pénétration vaginale) sans que celui ci soit, quelque part, consentant. Il y a une limitation physiologique qui n'existe pas lorsque c'est l'homme est le violeur (je vais pas faire un dessin).

Après tout est possible. Je me souviens d'un gang de violeuses Anglaises qui forçaient leurs victimes à prendre du viagra à haute dose afin de les forcer à être en érection. Je ne sais d'ailleurs pas comment ça s'était fini vu qu'aucune victime n'avait porté plainte.
Donc ça existe, même si c'est très rare. Pas que les femmes soient pures et innocentes, mais physiquement et physiologiquement, c'est beaucoup plus compliqué dans ce sens.
Citation :
Publié par Andromalius
Non, la situation de la femme en France rend le féminisme obsolète en France. Elle dispose de plus de protection et pouvoirs que l'homme a l'heure actuelle.
C'est faux. Un mouvement militant n'est pas rendu obsolète immédiatement après avoir obtenu gain de cause auprès des institutions.

Par exemple, Marine Lepen avait glissé dans son programme la notion d'IVG "de confort" (pour l'interdire bien entendu). Notion qu'on peux mettre en opposition avec la notion du droit à disposer de son propre corps comme on l'entend, la base idéologique du droit à l'avortement.
Pour rappel, MLP c'est 18% au premier tour des présidentielle. Alors certes, la destruction du droit des femmes tel qu'on le connait n'est pas vraiment son fer de lance. Mais ça fait quand même 18% des votants qui n'y voient aucun problèmes tant qu'ils peuvent bouter les sarrasins hors de nos contrées et affirmer les traditions chrétiennes de la France.

Tiens d'ailleurs, il existe des lois contre le racisme en France. Le militantisme anti-racisme est obsolète aussi ?

Bref, je pense (sans trop prendre de risques) que quand un mouvement réussi a changer la loi, il reste un mouvement qui y est opposé et tentera de revenir en arrière (ce qui est légitime).

Donc, un mouvement militant ne devient obsolète que lorsqu'il n'a plus d'opposition. Et ce n'est pas le cas pour le féminisme en France.
Citation :
Publié par Laadna
(l'homme ne s'occupant culturellement pas des enfants, c'est "normal" que l'on reporte ce droit en cas de séparation sur la femme).
Ça, ce n'est plus vrai.

Citation :
Publié par Borh
Faut quand même dire que c'est assez compliqué pour une femme de violer un homme (par pénétration vaginale) sans que celui ci soit, quelque part, consentant. Il y a une limitation physiologique qui n'existe pas lorsque c'est l'homme est le violeur (je vais pas faire un dessin).
Pas d'accord !
Un homme peut très bien être forcé à un rapport sexuel non consenti. Une érection ça ne se contrôle pas forcément, et ça ne veut pas dire que le mec souhaite vraiment un rapport sexuel.
Une érection sans excitation, c'est une condition pathologique (par exemple vue dans certaines maladies comme la drépanocytose ou des maladies thrombotiques). Bref, je ne pense pas qu'une violeuse puisse réellement compter là dessus.
Citation :
Publié par Odrane
Un pilule pour homme nous ôterai une épine du pied
ca devrait plus tarder... il ya de plus en plus de piste étudié qui semble prometteuse ! et surtout certains sans hormones
Citation :
Faut quand même dire que c'est assez compliqué pour une femme de violer un homme (par pénétration vaginale) sans que celui ci soit, quelque part, consentant. Il y a une limitation physiologique qui n'existe pas lorsque c'est l'homme est le violeur (je vais pas faire un dessin).
Citation :
Publié par Borh
Une érection sans excitation, c'est une condition pathologique (par exemple vue dans certaines maladies comme la drépanocytose ou des maladies thrombotiques). Bref, je ne pense pas qu'une violeuse puisse réellement compter là dessus.
Pas du tout. C'est involontaire.


Citation :
Autonomic control
In the presence of mechanical stimulation, erection is initiated by the parasympathetic division of the autonomic nervous system (ANS) with minimal input from the central nervous system. Parasympathetic branches extend from the sacral plexus into the arteries supplying the erectile tissue; upon stimulation, these nerve branches release acetylcholine, which, in turn causes release of nitric oxide from endothelial cells in the trabecular arteries.[3] Nitric oxide diffuses to the smooth muscle of the arteries (called trabecular smooth muscle[4]), acting as a vasodilating agent. The arteries dilate, filling the corpora spongiosum and cavernosa with blood. The ischiocavernosus and bulbospongiosus muscles also compress the veins of the corpora cavernosa, limiting the venous drainage of blood.[5] Erection subsides when parasympathetic stimulation is discontinued; baseline stimulation from the sympathetic division of the ANS causes constriction of the penile arteries, forcing blood out of the erectile tissue.[6] The cerebral cortex can initiate erection in the absence of direct mechanical stimulation (in response to visual, auditory, olfactory, imagined, or tactile stimuli) acting through erectile centers in the lumbar and sacral regions of the spinal cord. The cortex can suppress erection even in the presence of mechanical stimulation, as can other psychological, emotional, and environmental factors. The term that is opposite to erection is detumescence.
http://en.wikipedia.org/wiki/Erection#Autonomic_control


Rapport avec le féminisme sinon?
Citation :
Publié par Borh
Une érection sans excitation, c'est une condition pathologique (par exemple vue dans certaines maladies comme la drépanocytose ou des maladies thrombotiques). Bref, je ne pense pas qu'une violeuse puisse réellement compter là dessus.
en meme temps, je pense pas qu'il soit si dur que ca de creer suffisamment d'excitation chez un homme pour que la femme puisse faire son affaire, sans que l'homme soit pour pour autant...

bon c'est plus complexe que sauter sur une femme mais bon...
Citation :
Publié par Borh
Une érection sans excitation, c'est une condition pathologique (par exemple vue dans certaines maladies comme la drépanocytose ou des maladies thrombotiques). Bref, je ne pense pas qu'une violeuse puisse réellement compter là dessus.
On peut être physiologiquement excité sans pour autant avoir envie d'un rapport sexuel... Le consentement ça se passe avant tout dans la tête.
Citation :
Publié par Laadna
On peut être physiologiquement excité sans pour autant avoir envie d'un rapport sexuel... Le consentement ça se passe aussi (et avant tout) dans la tête.
J'espère ne pas dire une bêtise mais il me semble avoir entendu que ça entraîne un sentiment de culpabilité chez les victimes de viol d'ailleurs.
Citation :
Publié par Borh
Une érection sans excitation, c'est une condition pathologique (par exemple vue dans certaines maladies comme la drépanocytose ou des maladies thrombotiques). Bref, je ne pense pas qu'une violeuse puisse réellement compter là dessus.
Une excitation ne se contrôle pas, l'excitation sexuelle est instinctive, pulsionnelle, ça n'a rien à voir avec l'agrément conscient de la personne.

Il arrive que des femmes qui subissent un viol aient un orgasme pendant l'acte, c'est pas pour autant que c'est pas un viol.
EDIT C'est même ressenti comme une "trahison du corps". /EDIT

Les mecs ne bandent/débandent pas sur commande, ne jouissent pas forcément pendant l'éjaculation, n'éjaculent pas forcément lors de l'orgasme, et ça n'a rien de pathologique.
Citation :
Publié par Odrane
Oh ben, dis, ça me coupe les jambes ça... C'est définitif ? T'ay sûr ?

Tu pense bien qu'une femme qui choisi la contraception définitive par méthode Essure ou ligature est au courant... On laisse même plusieurs semaines de réflexions avant l'intervention si elle est acceptée. Et il y a pas mal de papiers à signer pour confirmer.
J'ai été dans la situation, j'avais demandé une stérilisation définitive et le médecin m'a dit de réfléchir. Sur le coup j'ai dit comme toi : hé je suis pas une idiote, je sais ce que je veux, namého. Mon mari était parfaitement en accord avec moi, on n'a pas compris la réticence du toubib.
L'année suivante j'ai perdu un de mes fils ... Et là, je te jure que j'ai réfléchis différemment !
Je n'ai plus eu d'enfants pour d'autres raisons, ça n'aurait donc rien changé (dans mon cas précis), mais les accidents de la vie, les changements de vie, font que parfois on peut changer d'avis aussi, même parfois 5 ou 10 plus tard.

Donc oui, ils ont tout à fait raison de trainer les pieds, parce que le "définitif" dans certains cas, devient un "définitif" beaucoup plus lourd, parce qu'on avait pas forcément les mêmes cartes en main. Et s'ils trainent autant, c'est sans aucun doute que le cas des regrets à du se présenter assez régulièrement je pense.
(Pas relu, trop long, plein de fautes)

Tellement de choses à dire…

D’abord, de quoi parle-t-on*? Du féminisme, des féminismes*?
Il y a des malades qui voient dans tous les hommes des oppresseurs et te sortent avec le plus grand sérieux que tous les hommes sont machistes dès la naissance et qu’il faut les rééduquer (rappel, un homme de naissance n’est rien, et si on ne l’éduque pas tout court il passe ses journées à gratter la terre pour trouver des larves, sans vêtement, sans langage, sans bagage culturel… il est à 20 000 lieux d’imaginer une théorie de la supériorité du mâle).

Il y a des féministes historiques comme Badinter qui sont en fait des féministes de l’élite, qui voient la femme comme devant mener des activités supérieures, débarrassée des tâches encombrantes de la maternité (et il est vrai que ce sont les femmes qui se les tapent encore trop souvent). Son bouquin sur l’allaitement m’a valu de me faire insulter (ma femme aussi d’ailleurs) parce que ma femme a allaité nos deux filles (c’était son choix, j’étais contre mais je n’ai rien à lui imposer à ce niveau). Au passage, la dame gagne un gros tas de fric grâce à ses parts dans Publicis, dont une fraction provient de publicités clairement sexistes.

Il y a des féministes comme les chiennes de garde qui ont une vision ultra agressive et qui estiment que la dignité de la femme correspond à la vision qu’elles en ont et se lancent à corps perdu dans des luttes aussi fondamentales que le madame/mademoiselle et la condamnation de publicités vaguement SM. Ce n’est pas inutile, mais je trouve que le cycle action/réaction leur est aussi néfaste qu’il le fut pour Sarkozy.

Après il y a les féministes qui ont des luttes très terre à terre. Celles que je respecte, parce qu’elles épongent la merde*: ce sont elles qu’on trouve en train de soutenir les gamines violées et les femmes battues. C’est juste dommage qu’elles ne se mêlent que de ce qui concerne les femmes.

Et ensuite il y a ceux et celles qui ne sont pas féministes et qui font du travail de fond, des articles plus ou moins bien foutus et ainsi de suite. Je me sens plus proches d’eux parce que, pour être honnête, entre Nira Pancer et Badinter il y a comme un seuil niveau réflexion. Badinter ne suit pas. Peu de monde suit, en fait. Et au passage, Duby et son travail sur le mariage a sans doute plus fait pour les femmes que toutes les connasses qui te jettent des insultes à la tête parce que tu es un mâle blanc hétérosexuel, limite mansplainer, et qu’en tant que tel tu es un oppresseur, tu es contre leurs luttes et tu dois être rééduqué suivant leurs principes. (Et bien entendu, leur position n’est ni raciste, ni sexiste.) Sans doute parce que lui se sert de son cerveau et pas uniquement de sa moelle épinière.

En fait, je constate que le féminisme de nos jours est un combat qui se perd dans ses propres codes : des idées importées tout droit des USA appliquées sans tenir aucun compte des différences culturelles importantes sont appliquées telles quelles en France. Le féminisme promeut une vision de la femme dans laquelle une femme voilée ou qui se vend n’est pas une vraie femme mais une opprimée (alors qu’elles peuvent avoir fait un choix délibéré… un choix que je désapprouve, mais si c’est le cas je n’ai RIEN*À*DIRE), dans laquelle une femme qui allaite est victime du paternalisme, un homme est de base inconscient des problématiques et aura tendance au tribalisme et au machisme. En ce qui me concerne, je le vis comme une insulte grave à ma dignité. Parce que je me fous du sexe, de la couleur de peau ou des origines de quelqu’un*: je juge sur pièce.

Ensuite, je trouve le combat féministe idiot. Pas inutile. Idiot parce que « pourquoi uniquement les femmes ? » Des normes sexistes il en existe des valises, et elles ne concernent pas que les femmes. Vous avez essayé de jouer les pères au foyer ? Moi oui, depuis récemment, un de mes amis aussi. Réaction*: « Et sinon, quand est-ce que tu trouves un vrai boulot ? » Pour une femme, c’est normal, pour un homme non. Et tout est dit. Oui, les femmes sont victimes de préjugés idiots. Mais les hommes aussi. Vouloir faire disparaître les uns sans faire disparaître les autres, c’est débile. Or je n’ai jamais vu une féministe s’occuper de ça. JA MAIS. Dire qu’elles y sont sensibles, oui. Sur le papier elles luttent aussi pour les hommes mais dès que tu grattes ça retourne autour de leur nombril.

Mais là où ça devient fort, c’est quand on parle travail. Il est vrai que les femmes sont moins payées en moyenne. Il est vrai que certaines professions sont très masculines et d’autres très féminines. Alors on a des féministes qui disent*: il faut forcer ’égalité salariale et mettre un quota de 50 % de femmes dans les entreprises.
Et moi, ça me pose problème.

Ça me pose problème parce qu’on ne s’attaque pas à la source du problème mais à son symptôme. Pourquoi l’inégalité salariale*? Parce que l’entreprise ne veut pas parier sur les femmes. Pourquoi*? Certaines et certains l’ont dit sans ces pages*: la maternité. Toutes les femmes peuvent devenir mères. Et comme dans notre société la répartition des congés dans ce cas est telle que la femme sera très absente et l’homme beaucoup moins, devinez qui est favorisé à l’embauche et au salaire. Il y a bien sûr de la misogynie (enfin il y a des entreprises qui recrutent uniquement des femmes ou presque et toute le monde trouve ça très bien… deux poids deux mesures) mais c’est marginal face à la puissance du biais introduit par les mesures entourant la maternité. Solution*? Autant de congés à chaque parent dès qu’ils s’agit d’une naissance et on n’en parle plus. De même, dans la société, il faut arrêter de faire pression sur les hommes qui veulent être père au foyer (vous n’avez pas idée de ce qu’on prend dans la gueule, et l’ostracisme des mères : je suis un animal bizarre, j’emmène ma gosse jouer au relai d’assistance maternelle, les mères ne me parlent pas \o/).
Quand à l’égalité des effectifs hommes-femmes…

OK

Déjà, les féministes ne parlent pas de 50/50 mais de 50 % de femmes. Si c’est plus, vous ne les entendrez pas prendre parti pour les hommes. Après tout, je n’ai jamais entendu une féministe critiquer cette entrepreneuse parisienne qui se vante de n’embaucher que des femmes. Bref, partons sur le principe d’une égalité. Alors GO !
=> 50 % de femmes en train de se péter le dos et l’utérus sur les chantiers de travaux publics. Le sexe ne compte pas, on vous dit, alors go marteau-piqueur. On a qu’à réserver ces boulots aux femmes qui ne veulent pas d’enfants.
=> 50 % d’hommes en centres esthétiques. Mesdames, qui veut se faire faire le maillot par un gros barbu ? Ça ne doit pas poser problème, après tout c’est comme un gynécologue, au détail près qu’il n’a pas prêté serment mais on ne va pas s’arrêter à cça. Après tout, si on obtient l’égalité salariale on arrête donc de s’embarrasser du sexe et Régis, 35 ans, célibataire, peut vous épiler le pubis et le tour des lèvres sans que ça pose le moindre souci !

Non mais faut arrêter les conneries avec les quotas (rien qu’en politique, c’est antidémocratique, si on veut des femmes en politique, il faut comprendre pourquoi il y a un tel blocage et réformer la base pour que le sommet reflète le changement, pas l’imposer en haut en se foutant de ce qui se passe en bas).
On va prendre le problème de l’info. Il n’y a pas de femmes en informatique PARCE QU’ELLE N’Y VONT PAS. C’est un problème grave parce que le talent n’a pas de sexe et donc on se prive de talents potentiels. Les filières font tout ce qu’elles peuvent*: sensibilisation, week-end découvertes, passer dans les écoles… rien à faire. Les jeunes femmes pensent que c’est un boulot de mec rempli de gros frustrés qui se touchent sur du pron et elles se pensent incapables de le faire. Tout ça, ce sont des préjugés sexistes à l’encontre des hommes et d’elles-mêmes. Et on a des gens, des féministes très exactement, qui sans analyser le problème décident que ce sont les employeurs qui sont en cause (parce que leur grille de lecture est faussé dès le départ) et donc veulent les forcer à recruter des femmes sous peine de pénalités. Mais ils vont les recruter où ? En socio, en lettres, en psycho ? En Inde ? C’est nawak.

Pour finir, je dirai que Daphné Burki (oui, je regarde les Maternelles et je vous emmerde) et sa fine équipe font plus pour l’égalité entre les sexes que ne le font les chiennes de garde, et qu’à partir du moment où les prostituées expliquent aux féministes qu’elles se démerderont sans elles pour se défendre, il y a un sérieux problème (féministes*: « il faut interdire la prostitution »*; prostituées*: «*Nous VOULONS*nous prostituer, c’est NOTRE corps, nous en faisons ce que NOUS VOULONS »).

Et ce problème, il est simple*: les féministes aujourd’hui ne défendent plus les femmes mais une idée qu’elles se font des femmes. Alors quand je les entends, et qu’ensuite je vais voir ma ludothécaire qui m’invite à un débat sur la sexation des jouets et son impact sur l’éducation, je n’ai pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qui je vais écouter*: ma ludothécaire se fout du sexe concerné, elle voit le problème de façon globale. Elle a compris que nous, êtres humains, ne sommes pas définis par notre pénis ou notre vagin, mais par le bagage culturel que nous portons. Si nous voulons changer la société, il faut changer le bagage. Du coup, au lieu du discours revendicatif et agressif de beaucoup de féministes (mais elles ne sont pas toutes comme ça, certaines ont même des choses très intéressantes à dire, c’est juste dommage qu’elles ne luttent que pour leur sexe au lieu de lutter pour tout le monde), je préfère le discours basé sur l’échange et la compréhension mutuelle de ma ludothécaire. Ou de Daphné Burki. Ou de Duby. Ou de Pancer. Ou de Jacquard. Ou de Simondon. Ou de…
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Citation :
Publié par Dame Belladona
Et s'ils trainent autant, c'est sans aucun doute que le cas des regrets à du se présenter assez régulièrement je pense.
C'est bien pour cela que je ne le fais pas "on ne sait jamais". C'est aussi pour cela qu'une pilule pour homme serait une révolution.

C'est surtout une question de respect de la loi.

Déjà déculpabiliser l'IVG (je n'en ai jamais subi) serait une grande avancée. Certaines femmes demandent à ce que l'IVG ne soit plus remboursé parce que "ce n'est pas une maladie". Que je sache, la grossesse n'en est pas une non plus et pourtant...

Pourquoi dans la mentalité collective, la populace assimile l'avortement à un moyen de contraception. C'en est pas un ! On ne se fait pas avorter par plaisir ou alors il faut avoir un sérieux problème et consulter un psy !
Quand on a 15 ou 16 ans, personne ne nous parle de la contraception, de ce qui peut arriver si on ne prend pas la chose au sérieux. Quand on a 15 ans, on pense pas franchement à ce genre de chose...

Et les IVG suite à une contraception qui n'est plus adaptée post - grossesse, ça arrive aussi. Genre t'as déjà 3 enfants et Bingo ! En vla un quatrième.... Pas prévu.

La stérilisation est peut être une méthode excessive, j'en conviens.
Mon grand bonheur serait une méthode fiable à 99,9% (comme la pilule mais sans le bordel hormonal) et réversible.

Donc j'attends avec impatience la pilule pour homme. Monsieur en a entendu parlé et serait prêt à y recourir.

Citation :
Publié par Fenrhyl Wulfson
blah...
T'es mon héros. Rien à redire.

Dernière modification par Odrane ; 17/09/2012 à 17h14. Motif: ô la vilaine fôte
Je me permet de rebondir sur deux choses:

Citation :
Publié par Odrane
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Déjà déculpabiliser l'IVG (je n'en ai jamais subi) serait une grande avancée. Certaines femmes demandent à ce que l'IVG ne soit plus remboursé parce que "ce n'est pas une maladie". Que je sache, la grossesse n'en est pas une non plus et pourtant...
Franchement si la grossesse se passe bien, oui, ce n'est pas une maladie, mais t'es pas en grande forme non plus... Par contre si elle se passe mal, c'est vraiment a associé à une maladie. Faut pas oublier qu'il y a un "parasite" qui se développe hein...


Citation :
Quand on a 15 ou 16 ans, personne ne nous parle de la contraception, de ce qui peut arriver si on ne prend pas la chose au sérieux. Quand on a 15 ans, on pense pas franchement à ce genre de chose...
C'est peut être aux parents d'en discuter avec les ados... Le sexe n'est plus un tabou de nos jours. Après, je n'ai pas encore réfléchit a comment en parler avec ma fille (elle a que 3 ans, j'ai le temps...).
Citation :
Publié par sinernor
C'est bien plus facile d'être une femme aujourd'hui dans tous les domaines qu'être un homme.
Va de faire opérer au Brésil, puis revient vivre en France, installe toi dans une cité défavorisée, et prend un poste de conductrice de bus.
Reviens nous en dire plus après.


@Fenrhyl Wulfson
Dans l'absolu, je suis contre les quotas. Dans la pratique, en politique, l'expérience a montré qu'ils seront indispensable pendant une ou deux générations. Probablement aussi pour les conseils d'administration des grosses boites.
Après, si on interdit respectivement le cumul des mandats et celui des jetons de présence, ça peut aller plus vite en forçant le renouvellement d'une caste de cumulards mâles (et blanc, et sortis des grandes écoles etc.).
En effet, l'expérience d'autres pays a démontré que ces deux métiers, contrairement à celui d'esthéticienne ou d'agent du GIGN, ne sont pas intrinsèquement sexués. La permanence d'une très forte inégalité (cf la liste que j'ai donné, et qu'on ne me parle pas de Cresson, Royal, MAM et Aubry comme d'un contrepoids aux tombereaux d'éléphants et de mamouths qu'elles ont vu en face d'elles) est une anomalie inacceptable.
Citation :
Publié par Odrane
...
Je te vois parler régulièrement de la pilule depuis le début du sujet, alors du coup : t'as entendu parler de l'anneau contraceptif ? Ok, niveau hormone, t'as la dose aussi, par contre, y a quand même nettement moins de contrainte (vu que tu le mets une fois par mois, t'as moins de risque d'oubli, par exemple).

Sinon, je pense que Fenrhyl a tout dit, ça mériterait presque de s'arrêter là.
Fenrhyl Wulfson ta résumé ce que beaucoup de femmes pensent

Tu soulève aussi le fait que dans certaine profession les femmes sont rare car elles n'y vont pas, c'est vrai et je l'ai constaté aussi, de part ma profession qui est très masculine. En formation sur 17 personnes tous des mecs j'était la seule nana. Lors de mon stage, pareil que des mecs et c'est la que les collègues m'ont dis que le service avait jamais eu de femme que moi même j'avais eu beaucoup de chance de décroché se stage en tant que femme, ils avaient vraiment besoin d'une personne d'ou mon acceptation, mais fallait pas que je compte pour une place définitive, j'ai eu un éclair d'espérance, quand on ma dis que le boss tout en haut partait en novembre, mais vite déchanté quand j'ai connue le nom du remplaçant. Et j'ai eu vite confirmation. Mais c'est vrai que beaucoup de femme n'ose pas faire certaine profession par peur du regard des hommes. A partir du moment ou on prend avec le sourire en jouant leur jeu des vannes bien grasse y'a pas de soucis.

Dernière modification par Compte #32972 ; 17/09/2012 à 17h54.
Citation :
Publié par Aloïsius
Dans l'absolu, je suis contre les quotas. Dans la pratique, en politique, l'expérience a montré qu'ils seront indispensable pendant une ou deux générations. Probablement aussi pour les conseils d'administration des grosses boites.
Après, si on interdit respectivement le cumul des mandats et celui des jetons de présence, ça peut aller plus vite en forçant le renouvellement d'une caste de cumulards mâles (et blanc, et sortis des grandes écoles etc.).
En effet, l'expérience d'autres pays a démontré que ces deux métiers, contrairement à celui d'esthéticienne ou d'agent du GIGN, ne sont pas intrinsèquement sexués. La permanence d'une très forte inégalité (cf la liste que j'ai donné, et qu'on ne me parle pas de Cresson, Royal, MAM et Aubry comme d'un contrepoids aux tombereaux d'éléphants et de mamouths qu'elles ont vu en face d'elles) est une anomalie inacceptable.
La caste dirigeante française est vérolée. Son problème est tel que tu le décris*: des cumulards issus de la classe dirigeante du pays. Ça ne va pas plus loin. On met des quotas*? On aura des femmes du même acabit, leurs copines, aussi incompétentes qu’eux. Ils ou elles ne représentent pas le peuple. Bon après, c’est aux gens de voter aussi. Et il est là le souci.
Après, faudrait voir le nombre de femmes qui s’engagent en politique. Si il y en a moins que les hommes, pourquoi ? Comment faire pour faire évoluer la chose. Perso, quand je vois les nulles que la parité a amené, je me dis qu’effectivement, le sexe ne fait aucune différence. Elles sont aussi ridicules et inutiles que les hommes.

Une démocratie, ça se change par le bas. Pas par le haut. Si on doit passer par le haut, alors il n’y a pas démocratie. Vu la structure de l’état français à l’heure actuelle, je ne pense pas me tromper.

Ensuite, quand je dis que les quotas sont idiots en donnant des exemples extrêmes, c’est juste pour montrer que ces braves féministes qui veulent sauver la société sont juste aussi coupées de la réalité que les gens qu’elles critiquent.

Citation :
Publié par abbadon
C'est peut être aux parents d'en discuter avec les ados... Le sexe n'est plus un tabou de nos jours. Après, je n'ai pas encore réfléchit a comment en parler avec ma fille (elle a que 3 ans, j'ai le temps...).
Je vois bien des parents croyants et pratiquants discuter contraception et avortement avec leur fille. À part l’enfermer dans son corps, je ne vois pas où ça pourrait mener.

C’est un peu pour ça que les parents ne doivent pas intervenir là-dedans, sauf à la demande de l’enfant. À l’âge où ça se fait, l’ado doit construire sa future personne adulte et la définition de sa sexualité ne devrait pas se faire avec l’intervention des parents mais celle, à sa demande, de personnels compétents et neutres, capables de présenter les choix et possibilités qui s’offrent à l’ado sans chercher à l’influencer. En clair*: il doit savoir qu’il y a de l’aide à portée de main, mais rien ne devrait s’imposer à lui.

Dernière modification par Fenrhyl Wulfson ; 17/09/2012 à 17h55.
Citation :
Publié par Fenrhyl Wulfson
Tellement de choses à dire… [...]

[...] Si nous voulons changer la société, il faut changer le bagage. Du coup, au lieu du discours revendicatif et agressif de beaucoup de féministes (mais elles ne sont pas toutes comme ça, certaines ont même des choses très intéressantes à dire, c’est juste dommage qu’elles ne luttent que pour leur sexe au lieu de lutter pour tout le monde), je préfère le discours basé sur l’échange et la compréhension mutuelle de ma ludothécaire. Ou de Daphné Burki. Ou de Duby. Ou de Pancer. Ou de Jacquard. Ou de Simondon. Ou de…
Pas mieux.

Petit exemple en plus, près de chez moi une épicerie n'embauche que des femmes parce que "les clients préfèrent et son habitués".
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Odrane
,
Déjà déculpabiliser l'IVG (je n'en ai jamais subi) serait une grande avancée. Certaines femmes demandent à ce que l'IVG ne soit plus remboursé parce que "ce n'est pas une maladie". Que je sache, la grossesse n'en est pas une non plus et pourtant...

Pourquoi dans la mentalité collective, la populace assimile l'avortement à un moyen de contraception. C'en est pas un ! On ne se fait pas avorter par plaisir ou alors il faut avoir un sérieux problème et consulter un psy !
Quand on a 15 ou 16 ans, personne ne nous parle de la contraception, de ce qui peut arriver si on ne prend pas la chose au sérieux. Quand on a 15 ans, on pense pas franchement à ce genre de chose...

Bon, je vais prendre des pincettes parce qu'il y a effectivement des discours très facilement extrèmistes sur le sujet, et que c'est forcément un sujet sensible.
Déculpabiliser, ma foi, oui. Par contre, dédramatiser, ca me semble pas être une bonne chose.

Qu'on soit clairs : j'ai déjà lu certains articles qui rapportent les réactions, les remarques qui sont faites aux femmes qui veulent avorter, pour les culpabiliser et les foutre plus bas que terre, c'est vomitif et totalement scandaleux, surtout quand ca vient de personnel médical. Il est évidemment totalement hors de question pour moi de parler de déremboursement de l'IVG, pour des dizaines de raisons dont on a parlé au moment de la campagne présidentielle notamment. Il est certain que personne ne fait ca par plaisir, et que chercher à culpabiliser les femmes qui y ont recours est une connerie sans nom.

Mais à mon sens, il ne faut pas tomber non plus dans l'excès inverse. L'IVG est un acte qui n'est pas anodin, sur le plan médical, sur le plan psychologique, sur le plan moral. Chacun à son avis sur ce dernier point, n'empeche que justement c'est un avis, et pas une vérité générale, donc c'est important. C'est en ca que je pense qu'il ne faut pas tomber dans l'excès de dédramatisation. Il est extrèmement important qu'une femme de tout age puisse y avoir recours "facilement", sans considération de cout, et étant soutenue. Mais il est aussi important qu'elle soit soutenue dans tous les sens du terme : qu'on lui explique les possibilités pour éclairer SON choix, qu'elle ne soit pas isolée dans ce choix, et qu'elle comprenne aussi que cet acte, justement, n'est pas anodin. C'est sur, l'écrasante majorité le sait bien... mais c'est sur aussi que c'est pas toujours le cas, par manque d'éducation et d'informations. Voilà pourquoi cette information ne doit pas disparaitre pour une procédure trop transparente, trop facilitée. C'est un acte éprouvant et difficile, la procédure doit donc etre en rapport avec cette difficulté.


A ce niveau, la loi me semble bien faite à l'heure actuelle : l'IVG est remboursé, possible normalement pour les mineures auprès de structures existantes, et il est totalement et entièrement subordonné au choix de la femme, et à son choix seul. Pour autant, ca se fait pas comme cela, il y a des entretiens avec du personnel qualifié, un délai de réflexion, etc.

Après, je parle bien de la loi. Reste la pratique, où effectivement le personnel et les structures ne sont surement pas assez nombreuses, comme pour tout, malheureusement.
Quant aux personnels médicaux qui outrepassent leur role en tentant d'influencer, voire pire, en culpabilisant les patientes... là on est effectivement sur des actes graves et immondes, mais j'ose espérer que ca reste une minorité
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