[Immobilier] Le logement en tension ou en manque d'adéquation

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Paris et les Jeux Olympiques à venir.
Un de leurs effets, ce sont les loueurs Airbnb et assimilés qui se frottent les mains : pour la période des J.O., ils disent avoir loué deux, trois fois le prix habituel.

Cela ne va pas manquer de relancer la guerre que fait la mairie de Paris à ces propriétaires, qui devra réagir, quand un signal pareil va faire des émules.
C'est que si l'on ne peut plus loger normalement dans une ville, l'on peut moins y travailler... Et en tous cas : plus y vivre.

Les "villes-hôtels", si on peut les appeler comme ça, où il y aurait une très forte proportions de logements Airbnb, je ne sais pas combien elles sont, mais cette évolution m'inquiète.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Un de leurs effets, ce sont les loueurs Airbnb et assimilés qui se frottent les mains : pour la période des J.O., ils disent avoir loué deux, trois fois le prix habituel.
Je connais un gars, appartement de 45 m² (2 chambres) vers le 18ème arrondissement. Il a calculé que sur la période des JO sur Airbnb il peut se faire environ 15 000 € en mettant son appart en location (environ 1K€ la nuit contre 250€ d'habitude).
Voilà voilà.
Encadrer les locations touristiques
Le Monde rapporte que quatre parlementaires veulent supprimer la niche fiscale en faveur de la location de meublés de tourisme, et des députés Renaissance finalisent une proposition de loi.

Ils décrient des faits comme :
  • Dans le 3e arrondissement de Paris, 2 600 offres de locations touristiques contre 55 de locations classiques.
  • Ceux qui travaillent sur l’île d’Oléron ne peuvent plus y vivre.
  • Énormes problèmes d’attractivité, pour faire venir des médecins, des cadres, des travailleurs du secteur touristique…
  • Ceux qui travaillent à Bayonne et doivent se loger à 1 h 30 de voiture, sans transports en commun.
Leurs mesures :
  • Supprimer la niche fiscale des meublés touristiques – les gîtes ruraux et les résidences en stations de ski continueraient néanmoins d’en bénéficier.
  • Réduction à 90 du nombre de nuitées autorisées pour la location de sa résidence principale (contre 120 actuellement) et secondaires. Seuls les locaux commerciaux resteraient louables sans limite de temps.
  • Interdire de location saisonnière, sauf dans les zones de montagne, les passoires thermiques (classées G +) , déjà interdites de location classique depuis janvier.
Une proposition de loi (Renaissance) est « à l’ordre du jour de l’Assemblée la semaine du 12 juin », mais elle a moins d'envergure :
  1. la niche fiscale serait conservée dans les zones où le marché locatif n’est pas tendu et dans les stations de montagne, mais serait supprimée ou rabotée dans les 1 151 communes « zones tendues »
  2. proposer un local d’habitation à la location touristique serait soumis à autorisation préalable dans toutes les zones tendues.
  3. les passoires thermiques seraient interdites de location touristique selon le même calendrier que pour la location classique, incluant les logements classés G, et pas seulement G +.
Le régime fiscal en question :
Citation :
Les recettes tirées de la location meublée touristique sont soumises à l’impôt sur le revenu (IR), au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Comme pour la location meublée classique, l’activité peut s’exercer à titre non professionnel (LMNP) ou professionnel (LMP). Pour être considéré comme loueur en meublé non professionnel et bénéficier d’une fiscalité avantageuse, il faut pour cela respecter certaines conditions. Les recettes tirées de l’activité de location meublée touristique doivent être inférieures à 23 000 € par an et le total ne doit pas excéder les autres recettes du foyer. Tandis que le non professionnel peut reporter ses déficits sur le revenu pendant dix ans, le professionnel dispose du même droit, mais pour une durée de six ans.

Dès lors que le chiffre d’affaires n’excède pas 72 600 € pour les locations saisonnières et 176 200 € pour les locations meublées de tourisme classées, le propriétaire peut bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % pour les locations meublées classiques et de 71 % pour les locations de tourisme classées grâce au régime d’imposition micro-BIC. En cas de dépassement des seuils ou pour pouvoir déduire les charges de son revenu imposable, le bailleur peut également choisir le régime réel.
Le fait même qu'il existe encore dans les villes en tension de logement est quand même bien scandaleux quand on sait les difficultés pour se loger dans la plupart des grandes villes.
(Le Monde) Paris va interdire la création de nouveaux meublés touristiques dans certains quartiers
(Saint-Malo et Annecy ont déjà instauré des quotas par quartier).

La Ville de Paris a annoncé qu’elle allait interdire, dans son futur Plan local d’urbanisme (PLU), la création de nouveaux meublés touristiques dans des zones de « surtourisme » :
Paris Centre, le canal Saint-Martin, les Grands Boulevards, les Champs-Élysées Montmartre.

Cette mesure s'appliquera aux loueurs professionnels.

Par ailleurs, l'on redoute que les investisseurs ne se tournent vers les bureaux, non régulés, après ciblé les petits commerces, aujourd’hui réglementés Un commerce sur huit a été transformé en meublé touristique au cœur de la capitale entre 2020 et 2022.
Hausse des taux d’intérêt, chute des mises en construction, logement social débordé…
un article du Monde tire la sonnette d'alarme sur la crise du logement et l'inaction du gouvernement


  • Le premier poste de dépense des ménages « est le sujet numéro un qui remonte aujourd’hui auprès des députés, tous partis confondus
    • « Tous les jours, on vient me voir pour m’en parler, des familles qui s’agrandissent coincées dans des T2 ou des couples qui se séparent et ne trouvent pas de solution. Nous n’arrivons pas à répondre aux besoins »
  • L’exécutif est resté sourd à ces signaux, et le ministre délégué au logement, Olivier Klein, s’est révélé impuissant

    • Illustration de cette incapacité à remporter des arbitrages ou à donner une impulsion : en octobre 2022, M. Klein s’engage à empêcher les propriétaires des logements énergivores de les louer sur les plates-formes de locations touristiques. « Il est hors de question que les propriétaires de passoires thermiques se réfugient [sur Airbnb] », déclare-t-il. Huit mois plus tard, la mesure se fait encore attendre.
  • « La hausse des taux d’intérêt a été le détonateur d’une crise redoutée mais inéluctable, car il était illusoire de penser qu’ils resteraient éternellement à des niveaux exceptionnellement bas » (..) Depuis, les banques répercutent ces hausses au fil des mois, le taux moyen des crédits immobiliers étant passé de 1,06 % en décembre 2021 à 3,15 % (...) De quoi réduire drastiquement la capacité d’emprunt et donc le budget des ménages, sans que la baisse encore légère des prix de l’immobilier ne vienne compenser ce surcoût.

    • Le nombre de nouveaux crédits à l’habitat a d’ailleurs chuté en avril de 40 % sur un an. Et ce n’est pas terminé, puisqu’au deuxième trimestre, « les banques s’attendent à une nouvelle baisse nette marquée de la demande de prêts au logement »
  • Les ménages bloqués dans leur projet d’accession à la propriété n’ont pas d’autre choix que de rester locataires. « Ils ne libèrent donc pas leur logement. Nous constatons déjà un recul du nombre de préavis, une offre locative très basse

    • baisse de 17 % de l’offre de biens à louer au niveau national au premier trimestre par rapport à la même période de 2022. En quatre ans, cette offre a même chuté de moitié.
    • « le marché est grippé, avec comme conséquences directes des jeunes qui restent plus longtemps chez leurs parents, des ménages qui habitent encore ensemble alors qu’ils sont séparés et des temps de trajet très importants »
  • un moindre intérêt des investisseurs pour le marché de la location, en raison d’un rendement jugé insuffisant, d’une taxe foncière en hausse, mais aussi de l’interdiction progressive de mise en location des logements les plus mal isolés.
  • la vague massive de transformation d’appartements en meublés touristiques, alimentée par le succès d’Airbnb : plus de 800 000 locations saisonnières étaient recensées fin 2021, en hausse de 18 % par rapport à l’année précédente. Dans les zones les plus attractives, la perspective de rentabilité élevée offerte par les locations saisonnières a contribué à la fois à la hausse des prix de l’immobilier et à l’assèchement du marché locatif.
  • Les difficultés sur le marché locatif privé viennent allonger la file d’attente de logements sociaux, auxquels 70 % de la population est éligible. En un an, 100 000 nouvelles demandes ont été déposées, portant à 2,3 millions le nombre total de ménages en attente d’une HLM, un record.
    • La production de logements sociaux pique du nez, avec moins de 100 000 agréments en 2022, alors que 120 000 étaient prévus.


https://www.lemonde.fr/societe/artic...2711_3224.html
Citation :
Publié par znog
un article du Monde tire la sonnette d'alarme sur la crise du logement et l'inaction du gouvernement


  • Le premier poste de dépense des ménages « est le sujet numéro un qui remonte aujourd’hui auprès des députés, tous partis confondus
    • « Tous les jours, on vient me voir pour m’en parler, des familles qui s’agrandissent coincées dans des T2 ou des couples qui se séparent et ne trouvent pas de solution. Nous n’arrivons pas à répondre aux besoins »
  • L’exécutif est resté sourd à ces signaux, et le ministre délégué au logement, Olivier Klein, s’est révélé impuissant

    • Illustration de cette incapacité à remporter des arbitrages ou à donner une impulsion : en octobre 2022, M. Klein s’engage à empêcher les propriétaires des logements énergivores de les louer sur les plates-formes de locations touristiques. « Il est hors de question que les propriétaires de passoires thermiques se réfugient [sur Airbnb] », déclare-t-il. Huit mois plus tard, la mesure se fait encore attendre.
  • « La hausse des taux d’intérêt a été le détonateur d’une crise redoutée mais inéluctable, car il était illusoire de penser qu’ils resteraient éternellement à des niveaux exceptionnellement bas » (..) Depuis, les banques répercutent ces hausses au fil des mois, le taux moyen des crédits immobiliers étant passé de 1,06 % en décembre 2021 à 3,15 % (...) De quoi réduire drastiquement la capacité d’emprunt et donc le budget des ménages, sans que la baisse encore légère des prix de l’immobilier ne vienne compenser ce surcoût.

    • Le nombre de nouveaux crédits à l’habitat a d’ailleurs chuté en avril de 40 % sur un an. Et ce n’est pas terminé, puisqu’au deuxième trimestre, « les banques s’attendent à une nouvelle baisse nette marquée de la demande de prêts au logement »
  • Les ménages bloqués dans leur projet d’accession à la propriété n’ont pas d’autre choix que de rester locataires. « Ils ne libèrent donc pas leur logement. Nous constatons déjà un recul du nombre de préavis, une offre locative très basse

    • baisse de 17 % de l’offre de biens à louer au niveau national au premier trimestre par rapport à la même période de 2022. En quatre ans, cette offre a même chuté de moitié.
    • « le marché est grippé, avec comme conséquences directes des jeunes qui restent plus longtemps chez leurs parents, des ménages qui habitent encore ensemble alors qu’ils sont séparés et des temps de trajet très importants »
  • un moindre intérêt des investisseurs pour le marché de la location, en raison d’un rendement jugé insuffisant, d’une taxe foncière en hausse, mais aussi de l’interdiction progressive de mise en location des logements les plus mal isolés.
  • la vague massive de transformation d’appartements en meublés touristiques, alimentée par le succès d’Airbnb : plus de 800 000 locations saisonnières étaient recensées fin 2021, en hausse de 18 % par rapport à l’année précédente. Dans les zones les plus attractives, la perspective de rentabilité élevée offerte par les locations saisonnières a contribué à la fois à la hausse des prix de l’immobilier et à l’assèchement du marché locatif.
  • Les difficultés sur le marché locatif privé viennent allonger la file d’attente de logements sociaux, auxquels 70 % de la population est éligible. En un an, 100 000 nouvelles demandes ont été déposées, portant à 2,3 millions le nombre total de ménages en attente d’une HLM, un record.
    • La production de logements sociaux pique du nez, avec moins de 100 000 agréments en 2022, alors que 120 000 étaient prévus.


https://www.lemonde.fr/societe/artic...2711_3224.html
Mon constructeur a effectivement été liquidé en fin d’année dernière.
Il y a eu aussi Euro-France récemment, Homelines, Geoxia l’année dernière aussi et bien d’autres.

On parle approximativement de 100 000 emplois menacés à court termes.
Taper sur airbnb c'est vraiment prendre les gens pour des idiots. Oui dans certains quartiers/villes bien spécifiques il faut limiter pour garder une population active, mais sur la globalité de la France , le vrai probleme vient du manque de logements neufs, comme toujours.

Si la population et l'attraction touristique en France ne font que de croitre, il faut que la construction neuve suive, ce qui est loin d'être le cas : entre les normes abusives , les maires qui bloquent ( j'en ai un dans mon coin, il interdit toute construction d'immeuble contrairement aux recommandations...) et l'augmentation des matieres premieres...

Airbnb ca n'est qu'un hôtel décentralisé, si tu n'a pas l'un tu aura besoin de l'autre, qui ne prendra pas beaucoup moins de place.
De toutes les façons, le temps que la démographie sera croissante, nous manquerons structurellement de logements. Après, il faut également composer, territoire par territoire, avec l'inadéquation de l'offre de logements et de la demande. A cela s'ajoute la problématique réglementaire qui oblige les collectivités locales à dépenser de l'argent dans des logements sociaux qui ne sont pas toujours utiles au regard des loyers proposés dans le parc privé, ou encore qui interdit de louer les passoires énergétiques (classées F et G). Il faut également prendre en compte, d'un point de vue plus économique, d'une part la montée des taux d'intérêts, d'autre part l'augmentation conséquente des coûts de production liée à l'inflation des prix de l'énergie et des matériaux de construction, et enfin la tendance inquiétante de l'économie française et des comptes publics. Tous ces éléments participent à rendre insoluble la problématique du logement en France.

S'il y a bien un élément sur lequel nous pourrions agir à brève échéance, ce serait de limiter fortement l'immigration pour éviter de gonfler artificiellement la demande de logements supplémentaires. Je crains de toutes les façons que la problématique soit déjà insoluble à population constante.
L'adjointe à l'urbanisme de Marseille a donnée sa démission suite à une menace de procédure du préfet au sujet de graves carences en terme de construction de logements sociaux à Marseille.
https://www.lepoint.fr/societe/caren...2519677_23.php

Apparemment l'union de parti de gauche n'arrive pas à se mettre d'accord sur la construction de logements.
Les écolos freinent tous les projets quand lfi et les communistes veulent construire.
Citation :
Publié par Silgar
De toutes les façons, le temps que la démographie sera croissante, nous manquerons structurellement de logements. Après, il faut également composer, territoire par territoire, avec l'inadéquation de l'offre de logements et de la demande. A cela s'ajoute la problématique réglementaire qui oblige les collectivités locales à dépenser de l'argent dans des logements sociaux qui ne sont pas toujours utiles au regard des loyers proposés dans le parc privé, ou encore qui interdit de louer les passoires énergétiques (classées F et G). Il faut également prendre en compte, d'un point de vue plus économique, d'une part la montée des taux d'intérêts, d'autre part l'augmentation conséquente des coûts de production liée à l'inflation des prix de l'énergie et des matériaux de construction, et enfin la tendance inquiétante de l'économie française et des comptes publics. Tous ces éléments participent à rendre insoluble la problématique du logement en France.

S'il y a bien un élément sur lequel nous pourrions agir à brève échéance, ce serait de limiter fortement l'immigration pour éviter de gonfler artificiellement la demande de logements supplémentaires. Je crains de toutes les façons que la problématique soit déjà insoluble à population constante.
Construire du logement social est devenu non rentable avant même les augmentations des matières premières et de l'énergie.
Les normes de la construction, les règles d'urbanisation et les demandes "environnementales" ajoutées aux cahier des charges avaient déjà suffisamment renchéri la construction pour que ce soit impossible de louer du HLM au prix voulu (que peuvent payer les gens en fait) sans perdre de l'argent vu le coût de construction.
Avec les hausses récentes ce n'est même plus une question d'accepter de perdre un peu, c'est quasiment impossible de construire.

Certaines communes s'en sortaient jusqu'ici en imposant un quota de logements HLM dans chaque nouvelle construction (chez moi c'est 30%) au nom de la mixité sociale, même si la réalité c'est que ça permet surtout de faire payer une partie du HLM par les autres proprio : le prix au m² à la construction est le même mais les HLM payent bien moins cher, et comme ça ne risque pas d'être le promoteur qui accepte de perdre de l'argent, il se rattrape sur les autres logements. Ce qui participe aussi à l'augmentation du prix dans le neuf.
Sauf qu'aujourd'hui, avec les surcoûts des matériaux et de l'énergie, il n'y a plus grand monde pour accepter d'investir dans le neuf. Donc plus de HLM non plus.

Le neuf est en pleine crise, à tel point que le gouvernement va filer un gros coup de pouce aux promoteurs en leur achetant les 10% environ de logements qu'ils n'arrivent pas à vendre. Ca fait quand même 3,5Mds cette histoire.
https://www.reddit.com/r/france/comm...ent_en_france/
Je mets le reddit pour ceux qui veulent lire l'article.
Certains commentaires sont un peu idiots quand même puisque le neuf n'est pas régit par la loi de l'offre et de la demande.
Soit on a suffisamment d'acheteurs prêt à payer le prix pour être sûr de rembourser le prix de la construction, soit on ne lance pas la construction.
Actuellement on ne démarre pas les programmes faute de pré-ventes suffisantes.
J'écoutais à la radio que les "passoires énergétiques" qui vont être interdites à la location d'ici quelques années - 2027 je crois, représentent 30% du parc de logements. Ca va bien aider ça tiens.
Citation :
Publié par Déposeur2bilan
J'écoutais à la radio que les "passoires énergétiques" qui vont être interdites à la location d'ici quelques années - 2027 je crois, représentent 30% du parc de logements. Ca va bien aider ça tiens.
A faire baisser les prix sur le marché achat/vente, ça devrait bien aider, oui. Sauf que je ne vois pas le gouvernement laisser faire et ne pas prendre une nième décision visant à maintenir les prix hauts (comme par exemple les innombrables aides aux investisseurs dans l'immobilier).
Citation :
Publié par Soumettateur
A faire baisser les prix sur le marché achat/vente, ça devrait bien aider, oui. Sauf que je ne vois pas le gouvernement laisser faire et ne pas prendre une nième décision visant à maintenir les prix hauts (comme par exemple les innombrables aides aux investisseurs dans l'immobilier).
J'aimerai bien que tu m'expliques ta logique.
Dans la mienne plus il y a de logement plus les prix baissent, plus les logements sont rares plus les prix augmentent.
Donc toutes actions du gouvernement visant à la construction ont pour conséquence de faire, au final, baisser les prix.
Les aides aux investisseurs sont par exemple assorti de loyer, pour les futurs locataires, 30% moins cher que le prix du marché. Baissant les prix vers le bas.

il y a des mesures qui maintiennent un prix élevé hein ... c'est par exemple l'obligation d'accès aux personnes à mobilité reduite (qui induit un surcout qui se repercute sur les prix) etc. Mais certainement pas celle que tu cites.
Citation :
Publié par Soumettateur
Une logique assez classique : une augmentation de la demande fait monter les prix
Mais il n'y a aucune augmentation de la demande, ca ne va pas créer de fait des foyers cherchant un logement ...
Les bénéficiares :
- Ne pouvant pas y habiter
- Ont l'obligation de louer en non meublé à usage d'habitation principale.

Bref cela créé de l'offre pour l'habitation principale.
Ah... Tu es entrain de me dire que les aides aux investisseurs ne vont pas apporter des investisseurs sur le marché de l'immobilier et donc entraîner une hausse de la demande ? Je parle évidemment du marché d'achat/vente de biens immobiliers.
Citation :
Publié par Soumettateur
Ah... Tu es entrain de me dire que les aides aux investisseurs ne vont pas apporter des investisseurs sur le marché de l'immobilier et donc entraîner une hausse de la demande ? Je parle évidemment du marché d'achat/vente de biens immobiliers.
Et bien non parce que ces investisseurs ont l'obligation d'apporter de nouveaux biens sur ce marché ...
Les promoteurs font effectivement augmenter le foncier, mais font diminuer le prix de l’immobilier. On construit déjà pas assez de logement pour l'IdF, alors si t'en avais 10% de moins..
Citation :
Publié par Soumettateur
Ils les apportent sur le marché la location, qui est un autre marché.
Ils l'apportent sur le marché de la location et ne le retire pas du marché global parce que ils sont obligé de le faire construire. Et justement, des investisseurs qui auraient pu acheter sur le marché vont se retirer du marché et faire construire gràce aux aides. Faisant baisser les prix du marché.

Le seul marché que cela pourrait mettre en tension est celui de la construction. Mais il se porte tellement mal avec des faillites en cascade que, non, même sur celui-ci cela n'augmente pas le cout pour les acquéreurs de neuf (mais c'est très situationnel et à évaluer continuellement).

Dernière modification par gnark ; 11/05/2023 à 16h52.
Citation :
Publié par gnark
Ils l'apportent sur le marché de la location et ne le retire pas du marché global parce que ils sont obligé de le faire construire.
Le marché global est une invention de ta part. Tu as un marché de l'immobilier et un marché de la location, qui ne sont pas indépendants mais restent deux marchés différents et ne sont pas non plus parfaitement élastiques l'un par rapport à l'autre, sauf si tu en apportes la preuve.

Donc jusqu'à preuve du contraire, l'augmentation de la demande sur le marché de l'immobilier fait monter les prix sur ce marché. On alors on réfute totalement le principe même de fixation de prix par un marché.

Vu au niveau micro-économique, tu as de nombreux logements (neufs en particuliers) qui sont achetés par des investisseurs subventionnés par les pouvoir publics, alors que les acheteurs traditionnels n'ont plus les moyens d'acheter (notamment car ils ne sont pas subventionnés) et se retrouvent à devoir louer, non par choix, mais par contrainte.

Dernière modification par Soumettateur ; 11/05/2023 à 17h09.
Citation :
Publié par Soumettateur
Donc jusqu'à preuve du contraire, l'augmentation de la demande sur le marché de l'immobilier fait monter les prix sur ce marché. On alors on réfute totalement le principe même de fixation de prix par un marché.
Non parce qu'il n'y a aucune augmentation de la demande car pour recevoir les aides les biens doivent être construit et non acheté sur le marché. Ces biens créés augmentent l'offre.
Je me répète ...

(de plus tu n'apportes aucune preuves comme quoi tes investisseurs sont forcement nouveau, alors que moi j'apporte la preuve que les biens sont bien nouveau cf les lois ...)
Citation :
Publié par gnark
Non parce qu'il n'y a aucune augmentation de la demande car pour recevoir les aides les biens doivent être construit et non acheté sur le marché. Ces biens créés augmentent l'offre.
Tu fais l'hypothèses que l'offre est parfaitement élastique de la demande, ce que tu ne démontres absolument pas. Dit autrement, tu affirmes sans le démontrer que, chacun des logements acheté par un investisseurs venu par le marché grâce aux aides, ne se serait pas retrouvé sur le marché sans ces aides.

Dit encore autrement, tu affirmes sans le démontrer, que chacun des logements neufs achetés par un investisseur venu sur le marché grâce aux aides, n'aurait pas été construit sans ces aides et même qu'aucun autre logement n'aurait été construit à la place sans ces aides.

En fait tu raisonnes implicitement comme si les prix étaient parfaitement administrés à un prix minimal alors qu'ils sont fixés par le marché.

Dernière modification par Soumettateur ; 11/05/2023 à 17h24.
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