Wohwohwoh, un sujet sur les mouflets, et y'a déjà 4 pages sans que je sois intervenue ? C'est phuuu ça...
Bon, ben j'ai presque tout lu, et à part quelques interventions intéressantes (toujours des mêmes, d'ailleurs, heureusement que vous êtes là...), c'est assez consternant.
Je suis sûre que si quelqu'un me voit avec mes bambins par une lorgnette aussi réduite et sur un très court laps de temps, au hasard : au super-marché, dans la rue avec les bras chargés, en retard pour aller au boulot et faut encore déposer les choupis à la crèche et la bagnole démarre pas et v'là l'autre qui vient de se ramasser et qui pleure mais bon sang de screugneugneu de pétard de sort, fait chiiiieeeeeeer !
Bref, y'aurait sans aucun doute des raisons, pour un "observateur" extérieur, prompt à analyser et à juger, de faire le 119, ou de sortir un discours moralisateur à 2 balles, ou de venir poster sur JoL ses profondes réflexions sur la vie, l'amour, la mort et les tartes à la crème.
Mais à part ça, ben, je fais ce que je peux. Ce qui n'empêche pas d'avoir des périodes de découragement, de colère, que ce soit envers nos mouflets ou tout autre chose, d'ailleurs. On est humain, quoi...
Nos enfants, au moins, on les a voulus. On était conscients de ce que ça représentait, des emmerdes que ça amènerait, prêts à l'assumer.
C'est pas le cas de tout le monde : y'en a qui n'en ont pas voulu, de leur gosse, ça arrive. Y'en a aussi qui en voudrait, et qui n'y arrivent pas. Y'en a qui n'en veulent pas, et y'a aucune raison de les faire chier avec le discours "mais un enfaaaant mais c'est meeeerveilleux, c'est l'accomplissement de la viiie, t'vois ?", parce que non.
Mais je m'emporte.
Bon, je vais retourner changer ma gamine pour la 7ème fois de la journée, en priant pour que la cacastrophe n'ait pas ruiné les vêtements + la couverture + le matelas, et que pour une fois je ne serai pas obligée de lui filer un bain, le 3ème de la journée. Putain de gastro. Je suis coincée chez moi, j'peux pas aller bosser parce qu'il faut que je reste avec elle, elle est mal, là, la pauvre, ça me fend le coeur, mais je peux rien faire d'autre que la câliner, attendre que ça aille mieux et suivre les recommandations du médecin, mais c'est pas dit que, dans la soirée, énervée, stressée et fatiguée, je ne finisse pas par me montrer un peu sèche envers le "grand" qui a du mal à comprendre le concept de "petite soeur malade qui a besoin de calme".
Omaïgad, je pense que ce sera alors le moment de me traiter de mauvaise mère qui aurait mieux fait de s'abstenir d'avoir des gosses...
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