C'est l'enclenchement d'un sale cercle vicieux quand même.
Alors qu'on sait que de plus en plus de française boss qu'au smic qui au lieu de devenir un salaire minimum est devenu un salaire "standard", si le gouvernement commence à donner des aides au smicard, les employeurs commenceront à avoir de - en - de raison d'augmenter le salaire je pense ?
Non mais clairement, c'est ce que je disais le soir de son discours sur le sujet GJ.
Il a mis une triple quenelle à tous en jouant sur le caractère fortement individualistes des revendications.
GJ comme non GJ. Et les patrons de grands groupes / actionnaires sabrent le champagne.
- cette augmentation du smic est un aimant à pauvreté
- la façon dont est faite cette hausse est un tour de passe passe habile en communication, et qui va être à la charge du contribuable moyen qui ne peut échapper à l'impôt, à la différence des grandes sociétés et des actionnaires, bref les fameux 1% les plus riches et les investisseurs étrangers
- cette augmentation du smic pour ceux qui en bénéficieront est défiscalisée / désocialisée. Ce ne sera pas pris en compte pour la retraite, vu que c'est une prime.
Ensuite les heures supplémentaires défiscalisées / désocialisées, même chose. C'est une connerie pour l'emploi (démontré par les économistes, ce qui avait entraîné son abandon par Hollande), et une aubaine pour les grands groupes qui vont payer les heures sup moins cher que les heures normales. D'où l'effet destructeur d'emploi.
Et last but not least, la CSG. On marche sur la tête à sponsoriser les vieux qui ont déjà les maisons de payées (les retraites entre 1400 et 2000 euros, puisque le seuil CSG avant était de 1368 euros de retraite personnelle) pour partir au club med tous les mois et consommer à fond les ballons.
Je passe sur l'abandon de la taxe carbone... qui est une connerie mais c'était l'élément déclencheur de la grogne qui était latente et qui n'attendait qu'une injustice fiscale de plus pour exploser. Oui parce que la taxe carbone aurait pu être maintenue mais remaniée, pour être plus juste fiscalement, mais non.