Avec celui-là ça va. En fait tu sens des crampes assez violentes et douloureuses au moment où ça doit sortir, mais ça sort facilement, en cinq minutes c'est fait. L'avantage c'est que ça semble bien te purger le truc, à chaque fois que je chie une bonne grosse bouse.
Ça brûle bien l'anus sur le coup mais sans aller jusqu'à la douleur quoi, ensuite tu as une sensation de chaud pendant un bon quart d'heure et voilà.
Non franchement les conséquences ne sont pas trop lourdes ça va.
Le pire que j'ai eu de ma vie, c'était à Londres. J'étais avec une très bonne amie à l'époque, on est allé se prendre un truc à un random indien très bon, un genre de sandwich/kebab avec de la viande marinée. Pour faire le malin j'ai pris le truc le plus pimenté, bon déjà c'était limite immangeable (mais j'avais pas la même tolérance à l'époque), mais en plus c'était juste après avoir picolé comme un soudard. Le lendemain, levé à 4H du matin et taxi en vitesse pour rejoindre l'arrêt de bus, pour prendre le bus à l'aéroport. Je vais vers Luton et mon amie ailleurs car elle rejoint ses parents à Manchester. Le bus n'a pas de toilettes. Je sens que les crampes arrivent.
Et c'est petit à petit, quand la souffrance s'empare de moi pour ne plus me lâcher, me fait tordre les boyaux, transpirer à grosse goutte et contracter mon sphincter de toutes mes forces, que je me rends compte que l'aéroport de Luton, c'est PUTAIN DE LOIN. Je sais pas combien de temps ça a pris sérieusement, peut-être 45mn, mais j'ai eu l'impression que ça durait des éternités. Et au moment où je vois la délivrance se dessiner au loin sous la forme de la silhouette de l'aéroport, gros bouchon (pas dans mon anus, sur la route). On a mis 20 minutes à faire les deux kilomètres restants, j'en pouvais plus, je pouvais presque voir les chiottes au loin et je souffrais le martyre et ça n'avançait pas. Quand on est enfin descendus du bus je devais avoir un regard ahuri, j'ai bondi, j'ai couru, pas à grandes enjambées car j'étais très crispé et que j'étais toujours concentré sur la contraction de mon sphincter, mais j'ai couru. Par bonheur il n'y avait pas de queue aux premières chiottes que j'ai rencontrées. Quelle délivrance bordel.
Quand le piment donne un goût amer qui domine le reste c'est raté imo. Avec un plat très épicé réussi, le piquant est puissant, profond, mais il ne couvre pas le reste, il le magnifie. T'as d'abord toutes les autres saveurs qui explosent en bouche, et là, de façon d'abord diffuse, puis de plus en plus prégnante, sans cacher le reste des saveurs mais plutôt s'exprimant à travers elle, t'as le piment qui s'impose. Plus tu manges, plus c'est violent alors que tu continues à trouver ça délicieux. Tu commences à transpirer, le nez commence à couler, tu serres les dents à chaque bouchée quand le piment attaque les papilles, et tu continues jusqu'à finir ton plat dans un rush d'endorphines qui te laisse béat