Aller à la page... |
L'enseignement en France et à l'étranger
Suivre Répondre |
|
Partager | Rechercher |
|
Citation :
Même si elle n'est pas lue 98% du temps, même si elle peut être subvertie, je trouve que l'exercice est fort utile : il oblige l'élève à réfléchir et exprimer/formaliser qui il est et ses motivations dans la poursuite de ses études (et c'est de toutes manières demandé pour chercher un emploi). PS : Ma fille de 4ème a rédigé récemment (avec l'aide appuyée de sa maman) une lettre de motivation pour le premier stage de sa vie. Je ne sais pas si elle a été lue, ni si elle a servi à quelque chose pour avoir le stage (de 2 jours, qui est un placement "piston" chez l'employeur de maman), mais c'était intéressant de réfléchir avec elle sur ses attentes / au stage. au fait j'ai regardé hier sur Arte "Les bonnes conditions" Pendant près de quinze ans, la réalisatrice Julie Gavras a suivi huit adolescents des quartiers chics. Un portrait par l'intime des futures élites, à rebrousse-poil des stéréotypes. Ils sont enfants de bijoutiers, de publicitaires ou de directeurs financiers. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ils en ont aussi les problèmes spécifiques : pression de la réussite, exemple intimidant de leurs parents, activités extrascolaires chronophages… Quelle est la part de déterminisme social dans leurs pensées, leurs aspirations, leur quotidien ? Que leur a-t-on transmis, que veulent-ils perpétuer ? Pendant près de quinze ans, Julie Gavras a suivi d'anciens élèves du lycée Victor-Duruy dans le très chic 7e arrondissement de Paris, accompagnée d'Emmanuelle Tricoire, leur professeure d’histoire-géographie. De leurs 16 ans jusqu'à la veille de leurs 30 ans, la réalisatrice les a retrouvés chaque année, de 2003 à 2016, pour consigner leurs confidences, donnant à voir – de l'intérieur – une facette de la reproduction des élites. Premières fois D'une durée exceptionnelle, le tournage a favorisé le rapport de confiance et le libre cours de la parole, permettant de filmer au plus près ces "primo-arrivants" dans la vie active. D'où la variété des portraits, bienveillants sans être complaisants, intimes sans voyeurisme. À travers eux, le documentaire donne à voir cette décennie déterminante de la vie, période universelle des "premières fois" : amours, voyages, appartements, travail... Chaque fragment de vie s'insère dans un puzzle, dessinant peu à peu les contours d'une classe sociale aisée, rarement représentée à l'écran de façon juste. Tout autant miroir d'une époque, avec ses tendances et son contexte particulier, ce travail de longue haleine s'attaque aux stéréotypes et se regarde comme une saga miniature, ménageant un certain suspense : seront-ils fidèles à leur "bonne condition" ? dispo en replay pendant encore 5 jours https://www.arte.tv/fr/videos/066346...nes-conditions Dernière modification par znog ; 18/05/2018 à 09h32. |
18/05/2018, 09h22 |
|
|
Un premier point sur la sélection par le collectif Sauvons l'Université dans un billet pour ceux que ça intéresserait.
Ce sera pire après le 22 mai et les premiers résultats. |
18/05/2018, 18h21 |
|
|
Citation :
Ils parlent de leur parents souvent très critiques (Victoria : "il a un poste très haut placé, très bien payé, très inintéressant et il travaille 50 heures par semaine et il s'emmerde, pour quelque chose de tellement peu constructif qui ne va rien lui laisser, qui ne lui apporte rien") .... faut dire que certains enfants, ils ne doivent pas les voir beaucoup, leurs parents. Ils parlent de leur vie, donc beaucoup de l'école. Pas mal passent par la prépa, en sortent souvent avant de terminer, mais ne terminent pas pour autant à la rue. Grosse pression, emploi du temps surchargé, problèmes psy (Constance) .. ils ne sont pas franchement heureux sauf Victor (qui sait limiter ses ambitions pour devenir dentiste et travailler moins). Raphaël (l'X) est le seul qui parait traverser tout cela cool en suivant une voie toute tracée vers la recherche. Il y a des choses qu'on aimerait connaitre en plus : quel est leur rapport avec les autres classes sociales, par exemple. Encore qu'en fait je ne suis pas choqué par l'aspect richesse. Par exemple les cartes postales des voyages : je ne sais pas vous, mais moi je voyage tout autant, et le low-cost a rendu faciles les vacances exotiques pour la classe moyenne. Je me demande aussi comment ils les ont choisis : outre la bonne position sociale, comme Diesnieves ils me paraissent tous carrément plus intelligents que la moyenne, quand même. Sans parler de leur aisance face caméra. Enfin je suppose que ca va avec l'éducation et le capital culturel. l'article dans Le Monde Si va prendre un coté Up Series, dont le prochain épisode est pour 2019 : Rendez-vous dans 10 ans => Julie Gavras, elle, a décidé de poursuivre l’aventure avec sa cohorte lycéenne qu’elle retournera sonder à l’abord, dit-elle, «de la crise de la quarantaine». Libé |
18/05/2018, 19h12 |
|
#456907
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
18/05/2018, 20h49 |
|
#456907 |
#204887
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
20/05/2018, 12h43 |
|
#204887 |
|
Ca déchaine tant les passions que ça ParcoursSup pour que Twitter soit down ?
|
22/05/2018, 20h38 |
|
Jean Sébastien Gwak |
Voir le profil public |
Trouver plus de messages par Jean Sébastien Gwak |
|
C'est quoi les capacités psychomotrices dans une salle de classe ? Ils essayent d'écrire sans avoir pris leur stylo ?
|
22/05/2018, 21h14 |
|
#20997
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
22/05/2018, 21h19 |
|
#20997 |
#20997
Invité
|
Message supprimé par son auteur.
|
22/05/2018, 21h32 |
|
#20997 |
|
Et là, vous parlez des jeunes que j'avais il y a 4-5 ans. Attendez de voir arriver la génération de collégiens actuels, ils arrivent... Mon collègue de lycée pro les a découvert terrifié depuis deux ans (en gros), mais il n'est pas au bout de ses surprises, parce que la tendance ne va pas en s'inversant...
Après, autant je râle sur les parents, sur les écrans, sur les perturbateurs endocriniens, ou sur les connards de dictateurs qui nous balancent des gosses en miette sur les routes qui finissent dans nos classes*, autant il ne faut pas passer sous silence les errements de l'éducation nationale. La réformite qui a marqué cette dernière décennie a été particulièrement néfaste, avec des politiques tirant à hue et à dia, des incapables dilettantes bombardés à l'élaboration des programmes, des doctrines néfastes mises en place sur des bases purement idéologiques et un abaissement régulier et inexorable du statut des enseignants et de leurs conditions de travail. Le résultat, des équipes pédagogiques désorganisées, déstructurées, démotivées, qui doivent prendre en charge un travail administratif croissant et s'adapter aux lacunes béantes d'une éducation de moins en moins nationale. Il y a des élèves de CM2 qui ne font pas une seule dictée dans le trimestre (ou dans l'année, faudra que je repose la question), parce que les néo-profs appliquent les consignes des ESPE. * Tchétchénie, Ukraine, Syrie, Venezuela... J'ai la collection complète. |
22/05/2018, 23h27 |
|
Suivre Répondre |
Fil d'ariane
Connectés sur ce fil1 connecté (0 membre et 1 invité)
Afficher la liste détaillée des connectés
|