Bah c'est pas compliqué.
Tout ou presque, tourne autour des instruments de messes ou des mots ayant rapport à la religion. Ce sont des blasphèmes. Des "sacres" comme ils disent ici. Des jurons quoi .. Parmis lesquels ont retrouve pour les plus communs : tabarnak, ciboire, osti ou esti, sacrament, caliss, baptème. Plus le sacre est long, plus il est fort. Un "Esti d'caliss de saint-ciboire de tabarnak" pourrait être assimilé en langue francaise à un beau "putain de bordel de merde etc..".
Un taouin est un idiot, un abruti.
Les québecois disent "mArde" et non pas "merde".
Un mangeux d'plotte. Bah .. sachant qu'une plotte désigne l'appareil génital féminin, à vous de faire le lien. Notez qu'ici on retrouve une particularité du langage : "Mangeux" et non pas "mangeur". La premiere écriture fait référence à quelque chose de très péjoratif. Un vendeur d'automobile sera bien vu, tandis qu'un vendeux d'automobile non, à qui ont attribuera des pratiques douteuses.
Le "awaille" du début, bah c'est une déformation du mot "hurry" / "Hate" .. en gros les gens vont dire ça pour marquer un empressement.
La jeunesse québecoise (en bas de 30 ans disons) ponctuent parfois, dépendament du milieu social, leurs phrases par des sacres. Il n'est pas rare de voir un sacre/un mot ou un mot/un sacre Ou "men":
"genre esti, t'es t'en retard men, caliss men...troisième fois ce mois cite tabarnak"
"S'crosser l'boute" Expression intéressante ici. Le verbe "Se crosser" fait référence à la masturbation, et le "boute" ici est attribué au penis. Sauf que le mot est écrit avec l'accent. Les québecois vont prononcer le T à la fin des mots, donc bout, sonnera Boute. Comme le lit sonnera lite, la nuit nuite. Mais il y a quelque exceptions ou ils prononcent des T où il y en a pas, comme dans par exemple "ici", ils diront "icite". Bref faut pas chercher à comprendre en gros.
La désignation "chum" signifie "Ami", avec une certaine touche de complicité. A ne pas confondre quand un homme par de son chum, qui est en gros, son pote ; et quand une femme parle de son chum qui est dans ce cas : son petit ami ou mari. Si la madame parle de "sa chum", on saura ici qu'elle parle d'une de ses proches amie. A moins qu'elle soit lesbienne. Donc dans l'expression "pas fort ton chum", le type a voulu dire "Il est nul ton pote".
Mais l'élément qui n'est pas saisit ici par la communauté francophone, c'est que ce que dit le mec là, c'est très très très très TRÈS grossier pour un caribou
Voila voila