Mon entreprise ne me touve plus de mission et me demande d'envisager une rupture conventionnelle

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Publié par Caniveau Royal
Bon, pour le bien pour le mal, à mon boss, j'ai écris ceci par e-mail.
avant un point demain matin. Parce que je sens que c'est du bordel organisé autour de moi, et que je désire y mettre fin,
et avoir un écrit de ma part pour envoyer ce panorama à un avocat ou au prud'hommes, s'il y a besoin, plus tard.
Un truc aussi, je te conseille vraiment d'échanger sur ton problème avec ChatGPT, il donne souvent d'excellent conseil, parfois des trucs que tu sais déjà, parfois il a de nouvelles idées, et parfois, il fait juste un récap et ça permet de prendre du recul sur la situation et de te remettre les idées au clair, sinon je peux tester ce soir en rentrant si tu veux.
J'ai répondu "Non" à la rupture conventionnelle
Rdv 9h30, décalé à 11h puis 14h30, puis 15h30, à attendre, où la RH vient me chercher au lieu de mon boss, pour "deux minutes".

La calculatrice et les papiers, elle me demande si j'ai décidé pour la rupture conventionnelle, parce qu'ils "ont besoin de savoir maintenant".

Je leur dit que ça fait moins de dix jours ouvrés qu'ils ont évoqué le sujet, que j'avais demandé trois semaines pour voir le marché, et qu'étant dans leurs locaux souvent pour l'inter-contrat, ça réduit d'autant mes chances de trouver un poste. Que de plus, la compensation n'est pas attractive en l'état... [elle s'impatiente, elle sait tout ça]

Et que donc, s'il faut décider maintenant, c'est "Non". Je ne pourrai jamais donner mon accord à une rupture conventionnelle si je n'ai pas assuré mes arrières derrière.
Je leur dit que j'ai toute confiance dans ma boite, que si jamais je trouvais un emploi bien sûr... avec ce que j'ai envoyé déjà, après tout, on verrait... Mais que maintenant, je serai en inter-contrat dans les locaux - s'ils ont une activité à me confier, bien sûr -, et que s'ils pensent que c'est utile, on peut réfléchir à une action de formation qui mettra mon profil en valeur.

Voilà. Demain ou dans quelques jours, je découvrirai quel est le plan C qu'on va me servir...

Dernière modification par Caniveau Royal ; 01/04/2025 à 17h00.
Bah.

Ils sont partis de solution de facilité a l amiable, et vont monter crescendo.
Je pense que tu est rentré dans la case problème a résoudre.
Voilà ce que mon vécu me fait analyser de ce que tu décris.

Ils vont te faire chier pour te faire changer d avis (coupure du télétravail, pression, voir mission pour t enterrer|distante )et vont trouver un levier pour le licenciement.
Et si ils ont pas le choix, il sera bancal en mode ça passe ou je paye.

Prend un avocat, si tu a décide de pas signer la rupture.
Dans le meilleur des cas, tu utiliseras pas et ils vont finir par te rendre rentable pour eux.
Et tout disparaîtra par magie.

Dernière modification par ind ; 01/04/2025 à 19h20.
L'avocat est sans doute le mieux pour toi vus tes questionnements et une certaine "fébrilité" que tu sembles laisser échapper. Ils semblent commencer à vouloir te mettre la pression, attends toi à des "coups de pute" pour te faire craquer genre mise au placard ou qu'on commence à te reprocher certaines choses. Méfie toi, sois irréprochable sur tout ce qui est formel.

A mon sens tu pourrais assez facilement négocier pour un départ avec transaction. Ce genre de boites lâche souvent 6 mois de salaire voire plus pour un départ "à l'amiable" - net d'impots et tu as le chômage bonifié - à partir de là tout ce qui est en dessous serait pour eux plutôt une bonne affaire.
Toutefois ça suppose d'avoir les nerfs assez solides, une stratégie et des capacités à bien réagir, bien négocier, à savoir aussi bien "profiler" tes interlocuteurs, compétences que tu ne sembles pas avoir suffisamment (sans offense, on a tous des caractères différents). Du coup un avocat pourrait t'y aider ... s'il est suffisamment impliqué sur ton affaire.
Citation :
Publié par Gland2ChêneMusqué
A mon sens tu pourrais assez facilement négocier pour un départ avec transaction. Ce genre de boites lâche souvent 6 mois de salaire voire plus pour un départ "à l'amiable", à partir de là tout ce qui est en dessous serait pour eux plutôt une bonne affaire.
Départ avec transaction : c'est la rupture conventionnelle, et elle n'est pas belle pour le moment et ils ne laissent pas le temps.
Pour le moment rester est important. Le chômage, en informatique, tu sais quand tu y entres mais pas quand tu en sors. Tu ne joues pas avec ça. D'aucune manière.

Il y a un autre motif de rester : le CV. Même si je quittais avec le bon montant, en étant pas inquiet, mais que je doive attendre six mois pour trouver un job, ça laisserait ce trou dans le CV, et ça prend des années à faire oublier (aux entretiens d'embauche). Si mon job se termine sur mon CV en Septembre 2025, personne saura qu'entre Janvier et Septembre, je n'y avais pas de mission. À l'oral, ou sur les job boards, il n'y a pas à le mentionner.

Lâcher six mois de salaire s'ils ont calculé que statistiquement un salarié avec lequel il seront en conflit leur en coûtera au plus trois ou quatre ? Humm... Mais ce sera bien le rôle de l'avocat d'y aider si je fais appel à lui.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Départ avec transaction : c'est la rupture conventionnelle, et elle n'est pas belle pour le moment et ils ne laissent pas le temps.
Pour le moment rester est important. Le chômage, en informatique, tu sais quand tu y entres mais pas quand tu en sors. Tu ne joues pas avec ça. D'aucune manière.

Il y a un autre motif de rester : le CV. Même si je quittais avec le bon montant, en étant pas inquiet, mais que je doive attendre six mois pour trouver un job, ça laisserait ce trou dans le CV, et ça prend des années à faire oublier (aux entretiens d'embauche). Si mon job se termine sur mon CV en Septembre 2025, personne saura qu'entre Janvier et Septembre, je n'y avais pas de mission. À l'oral, ou sur les job boards, il n'y a pas à le mentionner.

Lâcher six mois de salaire s'ils ont calculé que statistiquement un salarié avec lequel il seront en conflit leur en coûtera au plus trois ou quatre ? Humm... Mais ce sera bien le rôle de l'avocat d'y aider si je fais appel à lui.
Non la transaction est différente de la RC (même si celle-ci a aussi un côté transactionnel).

https://droit-finances.commentcamarc...-et-procedure/

Il faut avoir des bons nerfs et une bonne stratégie car ça consiste "en gros" à les pousser à vouloir te virer, sans qu'ils aient des motifs valables pour le faire. D'ou le côté profiling aussi. Là vu qu'ils veulent déjà te virer, ça pourrait par exemple leur laisser comprendre - sans jamais le dire - que tu vas t'accrocher coûte que coûte, et que tu es prêt à faire durer la situation éternellement quels que soient les moyens "vexatoires" pour te pousser à la faute (mais je dis ça vite fait d'un point de vue extérieur, il faut vraiment bien analyser les tenants et aboutissants, les personnes, etc). Il y'a un côté psychologique très fort.

La transaction est théoriquement postérieure au licenciement, mais souvent discutée avant. Fondamentalement c'est répondre à la question "vous voulez combien pour partir?" Ensuite ça peut prendre différentes formes / arrangements. Le but est de les amener à poser cette question.

Je pense que sans le vouloir, tu as peut être assez bien amené de bonnes conditions, car tu leur as montré que tu avais "peur" du chômage, et que donc tu ne veux pas partir, que tu vas essayer de rester autant que possible. Et eux n'ont pas de cartes valables pour te dégager à peu de frais. Leur tentative de RC n'est pas anodine.

Attention pour l'avocat, certains vont se contenter de service minimum et pas forcément avoir un rôle de "coaching" dont tu sembles avoir besoin. Faut en trouver un bon. Ce n'est pas forcément miraculeux.

Pour ce qui est du chômage, je suis d'accord, et tu es le mieux placé pour en juger. Mais dis toi bien que eux se foutent de toi, et que peut être tu seras obligé d'y passer pas dans les meilleures conditions. Et dans ce cas : à quel prix tu es prêt à lâcher?

De manière générale quelle que soit l'option finale dis toi que tu es "en guerre" et que tu dois abandonner les idées de gentillesse, sincérité ... te forger un plan de bataille, une stratégie. Ca peut même devenir plaisant / un jeu quand tu as suffisamment mis au point cette stratégie. C'est toujours mieux de "contrôler" le processus que de subir niveau mental. Tant que tu ne craques pas, que tu ne fais pas d'erreur, tu peux toujours rester maitre de ce jeu. Leur but à eux est de faire craquer ou te pousser à l'erreur. C'est très important à bien intégrer : c'est toi qui est maitre, c'est toi qui décide - malgré certaines apparences. Ne sois pas fébrile, évite de succomber à l'anxiété. Ce sont eux qui doivent l'être.

Tout celà ne t'empeche pas de chercher dès à présent un autre travail tant que tu es en poste. Si en plus tu gagnes X mois de salaire, ça sera du bonus.

Dernière modification par Gland2ChêneMusqué ; 01/04/2025 à 23h23.
Attention pour l'avocat, certains vont se contenter de service minimum et pas forcément avoir un rôle de "coaching" dont tu sembles avoir besoin. Faut en trouver un bon. Ce n'est pas forcément miraculeux.
Ah, ça je ne le savais pas. Je dois y faire attention. La Bourse du Travail de Paris m'a donné une liste de quatre avocats, qu'ils recommandent donc, je pense, pourquoi ne m'y fierais-je pas ? Mais je les questionnerai.

De manière générale quelle que soit l'option finale dis toi que tu es "en guerre" et que tu dois abandonner les idées de gentillesse, sincérité ... te forger un plan de bataille, une stratégie.
Envoyer des e-mails tranquilles tant qu'on est pas en guerre ouverte me parait une bonne idée. Qu'importe ce que l'on pense derrière ou l'on fait. (D'ailleurs, ils ne procèdent pas autrement, dans ma boite. Ils sont pour certains fermés mais d'autres avenants, mais pour autant je ne me fie à personne).
Hier j'ai envoyé un e-mail pour faire comprendre que quoi qu'il y avait l'air, je notais tout, qu'ils n'étaient pas nets, et que je le remarquais bien.
Le but était bien qu'ils se décident, au moins à s'expliquer, et c'est ce qu'ils ont fait aujourd'hui, d'une certaine manière, en mettant fin à leur suggestion de rupture conventionnelle.

Ça peut même devenir plaisant / un jeu quand tu as suffisamment mis au point cette stratégie. C'est toujours mieux de "contrôler" le processus que de subir niveau mental.
Non, je ne suis pas d'accord. Quand j'étais indépendant, j'ai eu un conflit avec une SSII qui a voulu m'escroquer. Deux ans au Tribunal de Commerce, et j'ai gagné. Mais c'est long, accaparant, et justement : tu subis. Même avec un avocat à côté. C'est très usant.

Tant que tu ne craques pas, que tu ne fais pas d'erreur, tu peux toujours rester maître de ce jeu. Leur but à eux est de faire craquer ou te pousser à l'erreur.
S'ils le font, ils me licencieront pour un mauvais motif, mais l'avocat et moi seront prêts à aller au prud'hommes. Ce n'est pas parce que je n'aime pas les tribunaux que je ne m'y rendrai pas de nouveau. C'est ma démission qu'ils cherchent. Tout le reste, je pourrai le démonter. Ou le faire faire démonter.

Tout cela ne t’empêche pas de chercher dès à présent un autre travail tant que tu es en poste. Si en plus tu gagnes X mois de salaire, ça sera du bonus.
Bien sûr que je cherche à côté. Et quand je serai proche, je reviendrai vers ma boite pour la rupture conventionnelle, s'ils veulent encore.
Sinon, j'ai dû avoir quatre mois de période d'essai de mémoire, ce sera quatre mois de démission...

@Mordreck J'ai pas d'infos sur ce qui arrive aux autres.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 01/04/2025 à 23h26.
Autre aspect, ils te mettent la pression au 03/31, pile a la cloture comptable du premier trimestre.
Tu as eu des echos d'autres collegues qui ont eu la meme offre?
Un gel des augments?

Ca peut etre due au fait qu'ils veulent vendre et veulent assainir leur compte ameliorer artificiellement leurs attractivite en reduisant l'effectif surtout ceux en inter-contrat/ayant eu des periode d'inter-contrat prolonge.
Ils peut-etre plus interessant pour eux de se separer de quelqu'un qui es reste 10% du temps en intercontrat plutot que de lui trouver un contrat.
Citation :
Publié par Caniveau Royal

De manière générale quelle que soit l'option finale dis toi que tu es "en guerre" et que tu dois abandonner les idées de gentillesse, sincérité ... te forger un plan de bataille, une stratégie.
Envoyer des e-mails tranquilles tant qu'on est pas en guerre ouverte me parait une bonne idée. Qu'importe ce que l'on pense derrière ou l'on fait. (D'ailleurs, ils ne procèdent pas autrement, dans ma boite. Ils sont pour certains fermés mais d'autres avenants, mais pour autant je ne me fie à personne).
Hier j'ai envoyé un e-mail pour faire comprendre que quoi qu'il y avait l'air, je notais tout, qu'ils n'étaient pas nets, et que je le remarquais bien.
Le but était bien qu'ils se décident, au moins à s'expliquer, et c'est ce qu'ils ont fait aujourd'hui, d'une certaine manière, en mettant fin à leur suggestion de rupture conventionnelle.
Je trouve que tu es "trop honnête" et que tu dévoiles trop ton jeu, mais peut être est-ce aussi lié à mon caractère.

Oui ils se sont "expliqués" d'une certaine manière, maintenant selon toute logique, ils vont passer par la case "pression".

A ta place j'éviterais de leur envoyer trop d'infos. Et j'afficherais le plus grand calme. Ensuite je chercherais les moyens de les faire craquer, de les énerver et de les pousser à vouloir accélérer le processus. Les faire flipper.

Les prudhommes c'est long et usant, et en plus ça a été considérablement réduit en défaveur des salariés depuis qq années. Mieux vaut une bonne "transaction" / entente.
Citation :
Publié par Gland2ChêneMusqué
A ta place j'éviterais de leur envoyer trop d'infos. Et j'afficherais le plus grand calme. Ensuite je chercherais les moyens de les faire craquer, de les énerver et de les pousser à vouloir accélérer le processus. Les faire flipper.
Je ne crois pas avoir transmis trop d'infos.

Je leur ai rapporté strictement l'historique de ce qu'ils ont fait. Et je leur ai donné deux informations (un contact du passé, une candidature échouée) tout en sous-entendant bien que je n'avais pas à les leur fournir. Et dans le but de transmettre cet e-mail là où je les informe comme pièce au dossier pour mon avocat.
Pour autant, ce n'est pas à moi d'enclencher les hostilités directes.

D'un côté, je pourrais leur dire : ce que vous faites ici est illégal. Me tenir sur un poste trop inoccupé aussi. Etc. Mais on entrerait en guerre tout de suite, alors que je veux tenir le temps de trouver un emploi.

D'un autre côté, je pourrais ne rien dire du tout, en révéler moins. Mais alors ça continuerait les "qui sont tes contacts ?" et autres demandes abusives.

Il faut trouver le dosage.
Citation :
Publié par Gland2ChêneMusqué
Je trouve que tu es "trop honnête" et que tu dévoiles trop ton jeu, mais peut être est-ce aussi lié à mon caractère.
La situation est équilibrée. La boîte ne donne pas non plus l'impression de vouloir faire un coup de pute (pour l'instant).
Caniveau prend son temps et ça joue en sa faveur.


@Caniveau Royal : Tu peux pas leur dire : j'accepte la rupture si vous me donnez 1 an de salaire (par exemple). Pour leur montrer que tu es pas contre mais qu'il faut qu'ils donnent plus.
Je rejoins les messages précédents qui disent que tu en dis trop. Tu n'as pas besoin de te justifier autant. Garde aussi à l'esprit que c'est à ton employeur de te trouver du travail. Bref, fais court, va à l'essentiel.

Tu as le droit au Conseil en Évolution Professionnelle (CEP). C'est gratuit. Il peut t'aider à prendre du recul et te renseigner sur le marché du travail. Tu as deux voies possibles, soit tu contactes celui associé au salarié, soit celui associé au cadre (Apec). Compte tenu de ta situation, celui de l'Apec sera peut-être plus approprié.
C'est bien compliqué la France, en Suisse un "merci, mais maintenant on n'a plus de besoin de vous" suffit généralement.

J'ai vu beaucoup de gens se faire virer, mais j'en ai vu aucun ne pas retrouver de jobs, au pire au bout de quelques mois

En tout cas un trou comme ça dans son CV tout le monde s'en fout, surtout si tu as déjà de la bouteille, faut pas s'inquiéter la dessus, au pire tu racontes que tu avais le souhait de réaliser un projet personnel.
Je plussoie l'APEC pour m'y être rendu tout récemment et y avoir reçu d'excellents conseils sur la façon de présenter mon CV, mon linkedin, et améliorer ma recherche d'emploi. Ils ont également beaucoup d'ateliers spécifiques et un bon pool d'entreprises recruteuses.
Citation :
Publié par Belzebuk
Je rejoins les messages précédents qui disent que tu en dis trop. Tu n'as pas besoin de te justifier autant. Garde aussi à l'esprit que c'est à ton employeur de te trouver du travail. Bref, fais court, va à l'essentiel.
moins tu es bavard, mieux c'est

pour les avocats, vérifie les prix. Perso on en avait un qui voulait un % des indemnités, on a très très bien fait d'en prendre un autre
Ils savent bien maintenant que la perspective d'un licenciement te foutra dans la merde, ils ont leur levier de pression. Et c'est pas autre chose que ça, ils vont bien jouer la dessus en te ramenant à la proposition de la RC qui va te sembler une porte de sortie.

Encore une fois, arrête de parler, et prend contacte quand tu peux avec un avocat.

Je ne sais pas si ça peut se faire, mais à voir si tu peux enregistrer cet entretien (en demandant forcément l'accord avant sinon c'est pas légal).

Et tu les laisses parler, connaître leurs griefs qui justifient cette éventuelle sanction.

C'est cliché mais c'est pas pour rien le fameux "tout ce vous direz pourra et sera retenu contre vous" des américains.
+1 Si tu leur a parle de ta femme au chomage, de tes craintes lie a la perspective de retrouver un boulot, etc... ils ont probablement compris que tu as une aversion au risque et est anxieux.
Du coup, ils tentent de presenter la situation comme un faux choix entre licenciement avec indemnite minimum, et RC avec a peine mieux pour te forcer la main.
La realite, c'est qu'ils sont en train de monter un dossier pour te virer, et ils ont besoin de certaines etapes cles (comme cet entretien).

Regarde si tu as un delegue du personnel, sinon https://www.service-public.fr/partic...osdroits/F2857

En regle generale, ne fournit jamais tes contacts passe/externe a l'employeur sauf si tu as une contrepartie claire.
Si tu veux utiliser tes contacts pour trouver une mission, asure toi que tu touche une partie de la commission (tu fais une partie du boulot du commercial). Si tu file un contact a un commercial, rien ne garantie que la mission que celui-ci reussira a obtenir sera pour toi, qu'il te reversera une partie de la com, il pourrait tres bien place quelqu'un d'autre avec un meilleur benefice sur le TJM.
Quand tu donne des references de contacts pour des embauches, assure toi que cela rentre dans le cadre la prime de cooptation. etc...
Ton carnet d'adresse, c'est ta propriete et cela a une valeur, rien ne t'oblige a le partage avec ton employeur. Si celui-ci veux y avoir access, il doit y avoir contrepartie et idealement tu reste l'intermediaire.
Citation :
Publié par DK
J’ai peut-être loupé mais y’a pas non plus un syndicat pour assister ? Courage CR.
Si CR fait appel à un syndicat toute l'Agora va se foutre de sa tronche vu son positionnement politique.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Voilà. Je suis convoqué Jeudi de la semaine prochaine "en entretien en vue d’une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à votre éventuel licenciement", sans que j'ai l'idée d'un motif pour ça.
L’employeur doit informer son salarié en lui envoyant une lettre de convocation à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire par :
  • lettre recommandée avec avis de réception, par voie postale ou électronique ;
  • remise en main propre contre décharge.
Tu peux te faire accompagner par quelqu'un (et vaut mieux) extérieur de l'entreprise

d'ailleurs La lettre de convocation doit inclure obligatoirement l’objet de l’entretien (convocation pour sanction disciplinaire), le lieu, la date et l’heure du rendez-vous, ainsi que le fait que le salarié a la possibilité d’être accompagné au cours de cet entretien par un autre employé ou par un conseiller extérieur à l’entreprise. Cependant, le chef d’entreprise n’est pas obligé de préciser les faits reprochés au salarié au sein de cette lettre.

plus d'infos ici
https://www.legalstart.fr/fiches-pra...-disciplinaire

Pout l'enregistrement comme dit précédemment il faut demander avant

Sachant qu'ils passent de rupture conventionnelle pour raisons financières à l'entretien pour sanctions disciplinaires dès le lendemain de ton refus, ils passent la vitesse supérieure.

voila si ça peut t'aider mais surtout amène quelqu'un avec toi extérieur à la boite (témoin)
Citation :
Publié par Gland2ChêneMusqué
Oui ils se sont "expliqués" d'une certaine manière, maintenant selon toute logique, ils vont passer par la case "pression".
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Voilà. Je suis convoqué Jeudi de la semaine prochaine "en entretien en vue d’une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à votre éventuel licenciement", sans que j'ai l'idée d'un motif pour ça.
Et voilà ça n'a pas mis longtemps.
Ne panique pas, et surtout reste très froid lors de cet entretien. Ne signe rien, dis en le moins possible à part "je vais réfléchir", "je prends note" et ce genre de moyens de gagner du temps. Ne perds pas de temps à contester oralement ce qu'ils vont te dire, tu mémorises et "au revoir à bientôt".

Un témoin extérieur sera peut être préférable mais pas du tout obligatoire.

Potentiellement ils sont en train de commettre une / des erreurs, et montrent leur nervosité. Reste très calme.

A ta place je les "piègerais", ils ont senti ta peur ils ont le goût du sang. Devant eux je jouerais toujours cette peur du chômage, mais sans jamais rien accepter. Même physiquement, quand ils attaquent bascule vers l'arrière ... montre leur qu'ils sont en train de "gagner" de te terroriser. Derrière tu seras en très bonne position quand ils s'apercevront que ça ne débouche pas. Ils voudront "te finir" et là tu peux vraiment les pousser à te lacher un gros paquet de fric. Une fois bien hameçonnés, ils ne reculeront pas. Personnellement, j'irais seul dans ce schéma pour ne pas les alerter sur ta préparation. Plus ils vont te sentir "faible" plus tu vas pouvoir faire monter soudainement les enjeux.

Le "je vais voir avec ma femme" en fin d'entretien est redoutable dans cette stratégie, à la fois ça va te faire paraitre faible, les énerver, et ils vont stresser que tu te défiles ils vont vouloir aller plus vite Surtout s'ils ont eu le sentiment d'avoir l'ascendant.
Le "bon qu'est ce que vous voulez?" pourrait arriver vite, et là tu dis "on parle d'argent?", puis ils vont dire pourquoi pas / acquiescer, tu sors un gros chiffre (6 mois ou +) sans flancher puis tu te tais. Peut être pas dès cet entretien mais probablement au suivant. S'ils ont suffisamment pris la confiance ils vont lâcher. De toute façon ils vont te virer ou te pourrir la vie, alors prends un max.

Dernière modification par Gland2ChêneMusqué ; 02/04/2025 à 23h45.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Voilà. Je suis convoqué Jeudi de la semaine prochaine "en entretien en vue d’une sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à votre éventuel licenciement", sans que j'ai l'idée d'un motif pour ça.
Ok, c'est le moment de passer par la case syndicat et avocat.

SURTOUT, mais vraiment, tu arrêtes de parler bordel. Ce ne sont pas tes amis, tu n'es pas les leur. Il n'y a rien de personnel dans cette situation. À chacun de jouer sa partition et d'avancer ses pions. À toutes les accusations qu'ils te feront, tu demandes des preuves objectives. Fais une liste, que tu transmettras au syndicat, de tout ce que tu peux légalement leur reprocher depuis ta prise de poste.
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