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Le Monde rapporte qu'Emmanuel Macron a toutes les peines à canaliser les ambitions de ceux se projettent déjà dans les chaussons du président, en 2027.
Il est trop tôt pour penser à 2027. Et lors du dîner des cadres de son parti, il a réclamé une cohésion sans faille au moins jusqu’à fin 2024. Après les élections européennes, après les Jeux olympiques... Mais pas maintenant. Il voudrait les faire attendre jusqu'au 30 novembre 2024, où débuterait un congrès. Bruno Le Maire, qui endosse la gestion du pôle « idées » du parti. Se sculpte une image de protecteur de la nation et de « deal-maker » avec la droite du parti Les Républicains. Il saisit les occasions pour faire parler de lui – les moqueurs le décrivent comme « celui qui klaxonne en pleine nuit dans la forêt » Gérald Darmanin, qui a accaparé les médias pour parler sécurité et immigration, cavalant sur l’actualité dans un post-sarkozysme assumé, avec l’objectif d’embarquer la France « du métro à six heures du soir » Edouard Philippe, lui, poursuit sa stratégie du pas de côté. L’Elysée, « ça se prépare, ça se pense, ça se réfléchit. En avoir envie c’est très bien, mais le sérieux et l’humilité c’est bien aussi », mais il confesse qu’il « n’est jamais inutile de s’y préparer ». Il se dit « loyal [au chef de l’Etat] mais libre ». Celui qui reprendra son flambeau, en 2027, sera t-il parmi ces derniers ? Il y a t-il un outsider que vous guettez ? |
11/09/2022, 19h01 |
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Caniveau Royal |
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