[POGNAX] [Présidentielle 2022] l'Apocalypse

Affichage des résultats du sondage: Présidentielle 2022 de l'Apocalypse : pour qui voteriez-vous ?
Marine Le Pen 176 37,13%
Jean-Luc Mélenchon 298 62,87%
Votants: 474. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.

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Citation :
Publié par gnark
Melenchon c'est l’extrême gauche gauche hein. La gauche modérée (Hidalgo, Macron) elle reste devant Le Pen ...
Macron de gauche, t'es un comique. Et face à Hidalgo c'est 50/50, pas devant.
Citation :
Publié par Pile
Le FN a fait un gros boulot pour rendre le vote à son encontre "acceptable".
Ce n'est pas le FN qui a rendu le vote à leur encontre acceptable, c'est une bonne partie des media (CNews, LCI, BFMTV, VA, Le Point et Le Figaro en bonne partie) et le gouvernement (à force d'utiliser une partie du vocabulaire de l'extrême-droite, les multiples clins d'oeil et de passer (ou tenter de faire passer) des lois que eux-mêmes trouvent acceptables), on arrive à la situation actuelle.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Pile
Ce n'est pas très surprenant, pour 2 raisons :
Le votant de droite lambda est plus en adéquation avec le FN qu'avec n'importe quel autre parti estampillé gauche et il lui est donc plus facile de voter pour.
Le FN a fait un gros boulot pour rendre le vote à son encontre "acceptable".
Pendant ce temps là, le premier hebdomadaire de gauche en France publie des tribunes expliquant que "nègre de maison" et "arabe de service" ne sont pas des insultes racistes, tout au plus ça décrit une "position singulière" ou un "trait particulier" de la personne décrite.
Et que les progressistes doivent se battre pour faire comprendre à tous que ça n'est pas raciste.

(Eric Fassin, cette semaine dans L'Obs : https://www.nouvelobs.com/idees/2021...ic-fassin.html )


On va dire pour être poli que la presse de gauche ne fait pas un gros boulot pour rendre le vote à son encontre "acceptable".
Citation :
Publié par Fnord
Pendant ce temps là, le premier hebdomadaire de gauche en France publie des tribunes expliquant que "nègre de maison" et "arabe de service" ne sont pas des insultes racistes, tout au plus ça décrit une "position singulière" ou un "trait particulier" de la personne décrite.
Et que les progressistes doivent se battre pour faire comprendre à tous que ça n'est pas raciste.

(Eric Fassin, cette semaine dans L'Obs : https://www.nouvelobs.com/idees/2021...ic-fassin.html )
Eric Fassin, encore lui. Ce mec est juste gerbant, comme l'idéologie qu'il représente en fait.
Citation :
Publié par Anthodev
Ce n'est pas le FN qui a rendu le vote à leur encontre acceptable, c'est une bonne partie des media (CNews, LCI, BFMTV, VA, Le Point et Le Figaro en bonne partie) et le gouvernement (à force d'utiliser une partie du vocabulaire de l'extrême-droite, les multiples clins d'oeil et de passer (ou tenter de faire passer) des lois que eux-mêmes trouvent acceptables), on arrive à la situation actuelle.
C'est un tout en fait.
Effectivement le FN a bien fait le boulot pour virer l'arrière garde et essayer de se racheter une image. Néanmoins, fenêtre d'Overton, les idées d'extrême droite se sont bien propagées dans les esprits des gens, bien aidé par les médias que tu cites mais également par la communication du gouvernement.

Je ne crois pas un seul instant que l'ennemi du Macronisme soit le FN. C'est l'idiot utile pour continuer à être au pouvoir.

Dernière modification par Hark² ; 12/04/2021 à 09h04.
Citation :
Publié par Fnord
Pendant ce temps là, le premier hebdomadaire de gauche en France publie des tribunes expliquant que "nègre de maison" et "arabe de service" ne sont pas des insultes racistes, tout au plus ça décrit une "position singulière" ou un "trait particulier" de la personne décrite.
Le passage en question :
Citation :
Il ne faut pas se laisser abuser par ce faux bon sens : ce n’est pas la même chose. L’expression « sale nègre » se veut redondante : elle vise toutes les personnes noires. En revanche, « nègre de maison » cible seulement certains Noirs, accusés de faire le jeu de la domination raciale. La première formulation renvoie à une nature essentielle ; c’est donc une injure raciste. La seconde signifie au contraire une propriété accidentelle (pour reprendre une distinction philosophique classique), soit un trait particulier ou une position singulière. C’est donc bien une insulte ; toutefois, elle est politique et non raciale.

...

C’était au lendemain de la première des deux manifestations organisées par le Comité Adama Traoré, suscitant quelques jours plus tard la réaction d’Emmanuel Macron. Le reporter répondait alors d’un tweet : « A.D.S. : Arabe de service ».

À l’évidence, il ne parlait pas de tous les Arabes – au contraire. Mais la bataille porte bien sur la manière de définir le racisme. Contre les mobilisations antiracistes, Linda Kebbab déclarait en effet : « En France, il y a une chose qui est importante et que malheureusement on est en train de bafouer, c’est la non-racialisation des débats que certains veulent importer. » D’ailleurs, la LICRA se porte à nouveau partie civile. Et c’est à propos de la police, une nouvelle fois, que cette question est posée. Autrement dit, l’enjeu est bien politique : avec la définition du racisme, c’est du rôle de l’État qu’il s’agit.
Dans le contexte ce n'est pas vraiment ce que t'es en train d'insinuer. Et dans cette même tribune il dit ceci par exemple :
Citation :
Or, dans le même temps, le vote d’extrême droite n’a cessé de progresser, à tel point qu’aujourd’hui, la victoire du Rassemblement national à l’élection présidentielle ne paraît plus impensable. Sans doute dira-t-on que la stratégie de dédiabolisation de Marine Le Pen y est pour beaucoup. Encore faut-il noter, dans l’autre sens, que les idées de l’extrême droite ont gagné du terrain à droite, et même à gauche : la continuité des politiques d’immigration, d’un président à l’autre, et l’obsession croissante pour l’islam, de droite à gauche, en sont les signes les plus visibles.

Désormais, le racisme s’exprime à découvert. Loin de fermer la porte des médias, une condamnation pour incitation à la haine raciale l’ouvre grand. Tout se passe donc comme si la prévalence des discriminations raciales finissait par autoriser la parole raciste. À force de tolérer le racisme systémique, on a vu revenir, ouvertement, l’idéologie raciste : c’est ainsi qu’on présente le « Grand remplacement », discours de haine, comme une « théorie ». Ainsi, la banalisation des effets discriminatoires a légitimé le retour du racisme en intention.

Ce ne sont plus simplement des discours idéologiques, ni seulement des mécanismes structurels ; de plus en plus, le racisme s’inscrit dans des politiques. On l’a constaté contre les Roms, pris pour cibles jusqu’au sommet de l’État, de Nicolas Sarkozy à Manuel Valls ; contre les musulmans et surtout les musulmanes, comme le montrent les lois à répétition visant le voile ; et contre les minorités visibles, avec les contrôles au faciès que, condamné, l’État a justifiés devant la justice en 2016 au motif qu’ils viseraient « la seule population dont il apparaît qu’elle peut être étrangère ».

La progression de ce racisme politique explique en retour la montée d’un antiracisme politique, porté en particulier par des personnes concernées au premier chef. Ce n’est donc pas un hasard si la question des violences policières y joue un rôle central : elle articule l’expérience partagée d’un racisme systémique avec la mise en cause de la responsabilité politique de l’État.

...

En refusant de nommer ce racisme systémique, et donc de le dénoncer en tant que tel, les politiques ont paradoxalement confirmé que leur responsabilité était bien engagée : ne pas le combattre, c’est en être complice. Sans doute peut-on s’appuyer sur l’État pour combattre le racisme : sa condamnation pour les contrôles au faciès en est la preuve. Toutefois, le Défenseur des droits l’a souligné, les institutions jouent en même temps un rôle dans la production de discriminations systémiques.

En réaction, une contre-offensive a été lancée dont la rhétorique inverse le sens du racisme. Au lieu d’accepter que le racisme structurel engage notre responsabilité collective, elle pose que les véritables racistes seraient les personnes racisées. C’est le monde à l’envers. Depuis 2016, le scandale à répétition suscité par les réunions en non-mixité raciale s’inscrit dans cette histoire ; on pourrait même dire qu’il la récapitule. Présenter ces réunions comme « interdites aux Blancs », au motif qu’elles s’adressent à celles et ceux qui subissent le racisme, c’est agiter le soupçon de racisme anti-blanc. Or partager ces expériences, c’est la raison d’être de telles réunions.
Il passe l'essentiel de la tribune à montrer que c'est le gouvernement qui alimente le vote d'extrême-droite du fait de ses actions/discours, ce qui l'a banalisé. Et ce que tu fais c'est exactement ce qu'il dénonce, accuser les anti-racistes de racistes.
Citation :
Publié par .K.
Ce qu'ils en pensent? Je ne sais pas, ça dépend si tu es sensible à la politique, aux partis et que tu te tiens "informé".

Il est clair que la gauche identitaire ne parle pas aux couches sociales basses, les débats relatifs aux LGBT et aux racisés, ça n'améliorera pas leur quotidien et semblent bien loin de leurs préoccupations, mais je ne pense pas que la gauche politique, si elle arrive au pouvoir, œuvrera contre les blancs ou les pauvres, ou puissent les détester, ça, c'est le sujet de la propagande d'extrême droite.

Pour la droite identitaire c'est un discours qui doit plaire, même s'il est question encore une fois d'identité, mais la bonne cette fois-ci, la nôtre ou ce qu'ils estiment être la leur, qui est tout autant un fantasme que celle de la gauche identitaire. Les questions d'identités émaillent tous les partis radicaux, ensuite, je pense, on se place en fonction de nos "intérêts", l'extrême droite pour les uns, l'extrême gauche pour les autres.

Peut être que l'extrême gauche devrait entamer une phase de "dédiabolisation", normaliser son discours à l'instar de l'extrême droite dont les idées ou les écarts ne semblent pas avoir autant d'échos négatifs, de badbuzz et ne sont plus autant combattus, ou remis en question qu'auparavant, faire partie du paysage politique sans questionnement sur le sujet.

Après il est certain que la couverture médiatique, la propagande de l'extrême droite est plus effective, les élites économiques ou médiatiques ne sont pas dupes, l'extrême gauche reste une menace pour elle, quand bien même ont veut nous faire croire que leur combat n'est plus la lutte des classes. L'extrême droite efface les rapports de force, dominant (classe aisée) dominé (classe populaire), pour celui français/étranger, relatif à l'identité. Ca séduit à droite

Comme j'ai pu l'expliquer y'a quelques mois/semaines, l'extrême droite entame sa mue, après avoir siphonné les classes populaires avec son discours identitaire, elle courtise la bourgeoisie avec son volet économique. M'étonnerait qu'elle puisse contenter tout le monde, à voir qui en sortira gagnant. J'ai mon idée.
Oui il y a une gauche identitaire nouvelle comme il y a toujours eu une droite identitaire.

Les deux subdivisent la population en races et les opposent. L'immense différence, c'est que la gauche identitaire prend le parti des supposées races minoritaires contre la majorité ce qui rend une éventuelle victoire électorale franchement improbable.

L'ED, elle a toujours pris le parti de la supposée race majoritaire (les "blancs"), contre les minorités. Jusqu'à maintenant ce discours a été contré par des discours rassembleurs expliquant qu'il ne faut pas se monter les uns contre les autres en fonction des origines.
Mais aujourd'hui le discours de gauche monte aussi les gens les uns contre les autres en fonction des origines. Et ça ne peut pas se faire à mon avis à l'avantage des minorités.

Encore une fois je pose la question : pourquoi Rokhaya Diallo a son rond de serviette chez Bolloré ?
Citation :
Publié par Borh
Mais je me pose la question, que pensent les pauvres qui ne se considèrent pas comme racisés ni LGBTQXYZ quand le débat médiatique à gauche est autant vampirisé par l'UNEF et les réunions interdites aux blancs, les notions de privilège blancs, d'intersectionnalité, la lutte contre l'Islamophobie, etc ?
Heu, attends, quoi ? Ce n'est pas la gauche qui met ces sujets sur le tapis médiatique hein. Toi qui es sur Twitter, consulte les publications des principales personnalités FI par exemple (ou leurs propositions de lois à l'Assemblée), les thématiques dont tu parles sont très minoritaires par rapport aux thématiques économiques, sociales, écologiques etc. Quand on n'a pas la puissance de frappe médiatique de la quasi-intégralité des médias de grande audience, ce n'est pas vraiment évident d'imposer ses thèmes politiques, on ne peut que les subir (mais du coup se voir accusé d'en être responsable, c'est un peu fort quand même).

Citation :
Publié par Pile
Le travail vient de MLP et du FN avant toute chose.
Pas vraiment non. D'abord parce que MLP n'est jamais aussi haute dans les sondages que quand elle est discrète médiatiquement et politiquement. Ensuite parce que rien ne force les médias de grande audience à focaliser les débats sur les thématiques de l'extrême-droite et relayer son idéologie (ils pourraient très bien faire le choix d'appliquer un cordon sanitaire par exemple), rien ne les force non plus à accroître la part et l'importance des faits divers dans leur information, rien encore ne les oblige à participer activement à la dédiabolisation, etc.

Citation :
Publié par Fnord
Pendant ce temps là, le premier hebdomadaire de gauche
Mdr.
Citation :
C'est un tout en fait.

Effectivement le FN a bien fait le boulot pour virer l'arrière garde et essayer de se racheter une image. Néanmoins, fenêtre d'Overton, les idées d'extrême droite se sont bien propagées dans les esprits des gens, bien aidé par les médias que tu cites mais également par la communication du gouvernement.
Oui c'est un tout, et la normalisation des idées radicales pour les recycler en idées normales ou conventionnelles, passent par nous, les médias, les politiciens, la population. Quand une idée radicale est partagée par le plus grand nombre, de fait, elle se normalise, et tous et toutes nous avons œuvrés à plus ou moins grande échelle à faire de l'extrême droite, un parti normal, donc une alternative crédible.

Si demain la majorité partage les idées de la gauche radicale relatifs aux LGBT et racisés, de fait elles deviendront normales, mais c'est impossible, car ce sont idées de minorités pour des minorités.

L'avantage de la radicalité des idées d'extrême droite et de leur acceptation, c'est que celles-ci parlent à la majorité, ce n'est pas pour ça qu'elles deviennent moins radicales, mais elle sont acceptés comme "normales" par une majorité, et cela suffit.

edit:
Citation :
Les deux subdivisent la population en races et les opposent. L'immense différence, c'est que la gauche identitaire prend le parti des supposées races minoritaires contre la majorité ce qui rend une éventuelle victoire électorale franchement improbable.
Oui tout à fait, j'écrivais mon texte du dessus quand tu as posté le tiens, qui dit en substance la même chose.

Dernière modification par .K. ; 12/04/2021 à 09h15.
Citation :
Publié par Anthodev
Le passage en question :

Dans le contexte ce n'est pas vraiment ce que t'es en train d'insinuer. Et dans cette même tribune il dit ceci par exemple :
Bien sûr que si. Il présente comme légitime l'assignation raciale des individus et partant de là les insultes racistes envers ceux qu'il juge "traître à leur race". "traître à la race", c'était l'insulte suprême du régime nazi.

Au passage, Fassin fait aussi un numéro de passe-passe avec l'antisémitisme en expliquant que ce dernier est l'apanage exclusif de l'extrême-droite traditionnelle. C'est ce que les Américains appellent "gaslighting" : "les attentats de Toulouse et de l'hyper-kacher, les meurtres d'Ilan Halimi et de Mireille Knoll, les propos antisémites tenus en classe par les élèves islamisé ? Non, ça n'existe pas, vous fantasmez, c'est comme l'islamogauchisme. Vous êtes certainement d'extrême-droite pour prétendre le contraire."
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Heu, attends, quoi ? Ce n'est pas la gauche qui met ces sujets sur le tapis médiatique hein. Toi qui es sur Twitter, consulte les publications des principales personnalités FI par exemple (ou leurs propositions de lois à l'Assemblée), les thématiques dont tu parles sont très minoritaires par rapport aux thématiques économiques, sociales, écologiques etc. Quand on n'a pas la puissance de frappe médiatique de la quasi-intégralité des médias de grande audience, ce n'est pas vraiment évident d'imposer ses thèmes politiques, on ne peut que les subir (mais du coup se voir accusé d'en être responsable, c'est un peu fort quand même).
Par contre oui, j'ai dans mon entourage pas mal de gens de gauche de sensibilités différentes (bon par contre très peu de racisés) mais ces idées sont véritablement JAMAIS évoquées.
On débat plutôt sur le nucléaire, la pauvreté grandissante, les milliardaires et l'évasion fiscale, les violences policières, ce genre de truc.

Citation :
L'avantage de la radicalité des idées d'extrême droite et de leur acceptation, c'est que celles-ci parlent à la majorité, ce n'est pas pour ça qu'elles deviennent moins radicales, mais elle sont acceptés comme "normales" par une majorité, et cela suffit.
Tout à fait, c'est beaucoup plus simple de s'ériger contre une minorité que contre les privilèges d'une majorité possédante avec le pouvoir.
C'est pour ça que le combat de gauche est romantique, il est voué à l'échec (David contre Goliath) mais ça m’empêchera pas d'avoir des convictions et de les défendre.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
Quand on n'a pas la puissance de frappe médiatique de la quasi-intégralité des médias de grande audience, ce n'est pas vraiment évident d'imposer ses thèmes politiques, on ne peut que les subir (mais du coup se voir accusé d'en être responsable, c'est un peu fort quand même).
Va falloir s'y habituer malheureusement, l'offensive est violente et n'est pas prête de s'arrêter. Quand c'est Zemmour et consorts qui imposent le cadre et les termes de la discussion, tu sais que t'es mal barré déjà.
Citation :
Publié par Hark²
C'est pour ça que le combat de gauche est romantique, il est voué à l'échec (David contre Goliath) mais ça m’empêchera pas d'avoir des convictions et de les défendre.
Oui c'est un combat perdu d'avance et un mauvais calcul politique, les minorités ont toujours été défendues par la gauche, mais à l'ère d'une poussée l'extrême droite, leur donner trop d'exposition n'est pas une "bonne chose". Par contre, effectivement, les minorités se doivent d'être défendues, et cela même si les évènements, le climat politique pousse a abandonner toutes positions à ce sujet.
Citation :
Publié par Borh
Encore une fois je pose la question : pourquoi Rokhaya Diallo a son rond de serviette chez Bolloré ?
Ça apporte à l'un et l'autre pour des raisons différentes. Pour Diallo :
  • Elle doit penser sincèrement faire avancer la cause de l'anti-racisme
  • Ça doit bien lui flatter et lui faire penser qu'elle est plus importante/influente qu'elle ne l'est réellement (parce que sérieusement elle représente qui ou quel mouvement qui ai une influence sociétale ou politique même minime (ou de son pouvoir d'influence dans des groupes politiques plus importants ?)
  • Ça lui permet de faire sa pub pour ses livres et autres podcasts/émissions
Pour Bolloré :
  • Déjà d'avoir un poil de quota côté gauche
  • Qu'il est parfaitement conscient que le discours de Diallo irrite un max son audimat qui aura plutôt tendance à voter à droite/extrême-droite (ne pas faire retomber la pression pour pousser au vote (extrême-)droite)
  • Qu'elle est très généralement en minorité sur les plateaux quand elle est présente (très seule face des invités qui sont tous de droite/extrême-droite) et vu qu'elle est mauvaise en débat, elle se fait submerger, donc double satisfaction pour cette frange politique et Bolloré.
En clair ça arrange plus ou moins tout le monde.
Citation :
Publié par Aloïsius
Bien sûr que si. Il présente comme légitime l'assignation raciale des individus et partant de là les insultes racistes envers ceux qu'il juge "traître à leur race". "traître à la race", c'était l'insulte suprême du régime nazi.
Je ne pas sûr qu'il généralise, là il parle de deux termes spécifiquement dans un contexte précis. Il considère justement «sale nègre» comme étant une insulte raciste car elle vise tous les noirs. Ce qu'il dit par contre c'est que l'insulte «nègre de maison» prononcée par des noirs sur des noirs est plus politique que raciste parce qu'elle ne viserait que certains individus en se basant sur leur conception politique (et c'est quelque chose qui peut être débattu dans ce contexte précis).
Citation :
Publié par Aloïsius
Au passage, Fassin fait aussi un numéro de passe-passe avec l'antisémitisme en expliquant que ce dernier est l'apanage exclusif de l'extrême-droite traditionnelle. C'est ce que les Américains appellent "gaslighting" : "les attentats de Toulouse et de l'hyper-kacher, les meurtres d'Ilan Halimi et de Mireille Knoll, les propos antisémites tenus en classe par les élèves islamisé ? Non, ça n'existe pas, vous fantasmez, c'est comme l'islamogauchisme. Vous êtes certainement d'extrême-droite pour prétendre le contraire."
Perso je ne suit ce que fait Fassin, je parle uniquement de ce qu'il dit dans cette tribune.
Citation :
Publié par Anthodev
Je ne pas sûr qu'il généralise, là il parle de deux termes spécifiquement dans un contexte précis. Il considère justement «sale nègre» comme étant une insulte raciste car elle vise tous les noirs. Ce qu'il dit par contre c'est que l'insulte «nègre de maison» prononcée par des noirs sur des noirs est plus politique que raciste parce qu'elle ne viserait que certains individus en se basant sur leur conception politique (et c'est quelque chose qui peut être débattu dans ce contexte précis).
Et cette conception politique implique qu'on puisse qualifier de "traître à sa race" un policier noir. Cette conception politique, c'est du nazisme.
Fassin valide le nazisme au nom de l'antiracisme. On comprend du reste sa panique morale à l'idée que l'antisémitisme puisse exister dans les communautés "racisées", ou pire que le racisme anti-blanc puisse être une chose. Il va donc tordre dans tous les sens la définition de racisme afin d'être certain que ce néo-néonazisme puisse être réservé à l'usage exclusif de ceux pour qui il en valide l'usage.
Citation :
Publié par .K.
Oui c'est un combat perdu d'avance et un mauvais calcul politique, les minorités ont toujours été défendues par la gauche, mais à l'ère d'une poussée l'extrême droite, leur donner trop d'exposition n'est pas une "bonne chose". Par contre, effectivement, les minorités se doivent d'être défendues, et cela même si les évènements, le climat politique pousse a abandonner toutes positions à ce sujet.
Néanmoins, tu sembles oublier que la gauche se targue également de défendre les salariés, ouvriers et les pauvres de manière générale, et eux sont bien majoritaires.
Le fait que les ouvriers ne votent plus à gauche est compréhensible quand la seule gauche qui arrive au pouvoir c'est Hollande, Valls, Macron. Bref, la droite.

(Par contre les sondages à 1 an de l'élection, juste lol).
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Anthodev
Ça apporte à l'un et l'autre pour des raisons différentes. Pour Diallo :
  • Elle doit penser sincèrement faire avancer la cause de l'anti-racisme
  • Ça doit bien lui flatter et lui faire penser qu'elle est plus importante/influente qu'elle ne l'est réellement (parce que sérieusement elle représente qui ou quel mouvement qui ai une influence sociétale ou politique même minime (ou de son pouvoir d'influence dans des groupes politiques plus importants ?)
  • Ça lui permet de faire sa pub pour ses livres et autres podcasts/émissions
Pour Bolloré :
  • Déjà d'avoir un poil de quota côté gauche
  • Qu'il est parfaitement conscient que le discours de Diallo irrite un max son audimat qui aura plutôt tendance à voter à droite/extrême-droite (ne pas faire retomber la pression pour pousser au vote (extrême-)droite)
  • Qu'elle est très généralement en minorité sur les plateaux quand elle est présente (très seule face des invités qui sont tous de droite/extrême-droite) et vu qu'elle est mauvaise en débat, elle se fait submerger, donc double satisfaction pour cette frange politique et Bolloré.
En clair ça arrange plus ou moins tout le monde.

Je ne pas sûr qu'il généralise, là il parle de deux termes spécifiquement dans un contexte précis. Il considère justement «sale nègre» comme étant une insulte raciste car elle vise tous les noirs. Ce qu'il dit par contre c'est que l'insulte «nègre de maison» prononcée par des noirs sur des noirs est plus politique que raciste parce qu'elle ne viserait que certains individus en se basant sur leur conception politique (et c'est quelque chose qui peut être débattu dans ce contexte précis).

Perso je ne suit ce que fait Fassin, je parle uniquement de ce qu'il dit dans cette tribune.
Oui Bolloré fait la promo de la gauche représentée par Diallo ou Fassin, par l'unef, car ça fait monter la droite et l'ED. Bolloré est à la droite de la droite donc c'est logique.

Le problème, c'est que la gauche aussi. L'émission d'arrêt sur Image de cette semaine a Diallo comme invité et s'est evertué à défendre les réunions interdites aux blancs. La même émission s'est également evertué à décrédibiliser Rachel Khan et son discours universaliste.

Tout va dans le même sens et les résultats des sondages ne m'étonnent pas du tout.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Hark²
Néanmoins, tu sembles oublier que la gauche se targue également de défendre les salariés, ouvriers et les pauvres de manière générale, et eux sont bien majoritaires.
Oui c'est une classe, mais au sein des classes populaires (qui sont majoritaires) il n'y a jamais eu ou il n'y a plus de conscience de classe, un ouvrier, un pauvre œuvrera à lutter contre d'autres ouvriers ou pauvres, sortant ou issus de l'immigration. Les classes ont été remplacées par l'identité, et cet état de fait, profite aux classes aisées, monter les pauvres contre les pauvres, ça permet d'occuper la plèbe et faire ses affaires en toute tranquillité. Il faut se rendre à l'évidence que la bourgeoisie a gagné.
Citation :
Publié par Aloïsius
Et cette conception politique implique qu'on puisse qualifier de "traître à sa race" un policier noir. Cette conception politique, c'est du nazisme.
Fassin valide le nazisme au nom de l'antiracisme. On comprend du reste sa panique morale à l'idée que l'antisémitisme puisse exister dans les communautés "racisées", ou pire que le racisme anti-blanc puisse être une chose. Il va donc tordre dans tous les sens la définition de racisme afin d'être certain que ce néo-néonazisme puisse être réservé à l'usage exclusif de ceux pour qui il en valide l'usage.
Il serait temps d'ériger un cordon sanitaire républicain et d'empêcher l'accès aux médias grand public à ces mouvements extrémistes et racistes.
Citation :
Publié par Crevard Ingenieux
On ne peut pas prétendre avoir des valeurs proches de Mélenchon (ou de la gauche en général) et ne pas faire le minimum de ce qui est en son pouvoir (c'est à dire voter) pour éviter que Le Pen, qui est la négation la plus absolue de ces valeurs, n'arrive au pouvoir.
Déjà, je n'ai pas prétendu avoir des valeurs proches de Mélenchon (plus proches de Mélenchon que de Le Pen oui, mais ce n'est pas tout à fait identique). Ensuite, si JLM en arrive à ce que des électeurs de gauche/centre gauche/modérés préfèrent aller à la pêche plutôt que de voter pour lui, il le doit avant tout à lui même et ses prises de positions grotesques à répétition.
Aujourd'hui, si je ne suis absolument pas capable de voter pour lui, c'est surtout parce que je ne sais pas dans quelle mesure on peut avoir confiance dans ses déclarations, quels sont ses intérêts... Alors oui, c'est tout aussi valable concernant Le Pen, mais j'ai vraiment aucune envie de voter en me demandant qui risque le moins d'apporter le chaos.

@skywise : effectivement. Je n'ai pas voté Macron en 2017, et ne voterais pas non plus pour lui en 2022.

Dernière modification par Yesmann ; 12/04/2021 à 11h05.
Citation :
Publié par Yesmann
Déjà, je n'ai pas prétendu avoir des valeurs proches de Mélenchon (plus proches de Mélenchon que de Le Pen oui, mais ce n'est pas tout à fait identique). Ensuite, si JLM en arrive à ce que des électeurs de gauche/centre gauche/modérés préfèrent aller à la pêche plutôt que de voter pour lui, il le doit avant tout à lui même et ses prises de positions grotesques à répétition.
Aujourd'hui, si je ne suis absolument pas capable de voter pour lui, c'est surtout parce que je ne sais pas dans quelle mesure on peut avoir confiance dans ses déclarations, quels sont ses intérêts... Alors oui, c'est tout aussi valable concernant Le Pen, mais j'ai vraiment aucune envie de voter en me demandant qui risque le moins d'apporter le chaos.
Et pour Macron, tu as fait la même démarche intellectuelle?
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