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[wiki] [Economie] Causes et conséquences de la crise économique et financière
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Ben il rachète de l'immo. Sauf si il a été vacciné suite à une mauvaise expérience. Mais sinon ça reste la meilleure option avec autant de cash disponible.
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09/11/2020, 10h13 |
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#20997
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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09/11/2020, 11h27 |
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#20997 |
Dieu / Déesse créateur/trice
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Cb rendement annuel sur 7 ans ?
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09/11/2020, 11h52 |
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Déposeur2bilan |
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Édité par Doudou Dernière modification par Doudou Piwi ; 09/11/2020 à 21h13. |
09/11/2020, 11h56 |
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Édité par Doudou Dernière modification par Doudou Piwi ; 09/11/2020 à 21h13. |
09/11/2020, 12h57 |
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09/11/2020, 13h48 |
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Ohrido-Survival-Attitude |
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Citation :
Bon sinon plus sérieusement. J'aimerais bien revenir sur quelques éléments clés de votre débat Je pense qu'il y a informations que la plupart des joliens connaissent, il y en a d'autres qui sont beaucoup moins connues. Quand Egelbeth et moi-même annonçons la fin, c'est plutôt en se basant sur ces moins connues. Elles sont toutes liées entre elles, toute action sur l'une impliquera les autres. C'est d'ailleurs la grande difficulté de l'interventionnisme, prévoir les effets pervers d'une mesure économique. Désolé par avance je ne vais pas sourcer je suis sur mobile, néanmoins je vérifie chaque assertion avant de l'exposer, et chacune est aisément vérifiable. La dette de la France est bien plus élevée que ce qu'on nous présente. Les engagements hors bilan augmentent chaque année. Ils sont colossaux, approximativement une fois et demi ou deux fois le poids de la dette en elle-même. Nos gouvernements successifs, depuis des décennies, s'attachent à présenter la dette en pourcentage de PIB. Comme une grenouille qu'on ébouillante au fur à mesure. Or ce pourcentage n'est pas si intéressant que ça en soi. Ce qui compte c'est le service de la dette, car il est un flux comme le PIB. Les taux d'intérêt dépendent uniquement de l'intervention de la BCE. Contrairement à ce que beaucoup de Joliens pensent, nous ne sommes donc pas dans un cas de marché libre, mais dans un marché dirigé. Les taux d'intérêt à zéro ne peuvent plus remonter, la BCE est forcée de racheter des obligations d'État pour maintenir les taux à zéro. L'épargne ne peut donc plus être rémunérée. L'épargne, l'investissement et la productivité d'un pays sont intrinsèques. Pénaliser l'épargne, pénalise mécaniquement les deux autres. C'est l'augmentation des dépenses de l'État, dont le service de la dette, entre autres, qui pénalise la croissance. La dépense publique dépasse les 55%. Ça veut dire que plus de la moitié de la création de valeur, passe par l'État. C'est le plus élevé de l'UE. Nos gouvernements ne savent rien faire d'autre que d'augmenter les impôts. Or les budgets police justice armée et santé n'ont pas ou peu augmentés au regard de l'augmentation de la dépense publique. On ne sait pas où va l'argent. On ne connait pas clairement les actifs français. La France n'a pas une comptabilité en partie double, elle a comptabilité simple. Comme aux USA avec la FED, la BCE a fusionné avec le Trésor. Tant que les taux d'intérêt reste à zéro, il n'y a aucune raison que les états de l'UE défaut. La masse monétaire augmente, mais sa circulation diminue. L'inflation est déjà là, de facto, la masse monétaire augmentant. On ne sait pas encore où le prix relatif va s'ajuster. La baguette de pain ? L'immobilier ? Aparté : Je l'ai déjà annoncé sur l'agora je pense que cette fois-ci ce sera la devise elle-même : l'euro. Comme ce sera le cas du dollar aux USA. Je pense que d'ailleurs ça fait partie du plan chinois. Du coup la baguette n'augmentera pas, le Jolien me dira mais non il n'y a pas d'inflation, mais en attendant le Yuan va performer par rapport à nos monnaies. Si les bourses continuent de monter durant la crise, c'est parce que la valeur de la monnaie diminue... Factuellement nos banques ont déjà fait faillite, ayant perdu quasiment 100 % de leur valeur depuis 2008. C'est la raison pour laquelle la BCE ne veut pas remonter les taux. On peut donc affirmer que notre économie est soviétisé (c'est un peu provocateur mais réellement je ne trouve pas de meilleur terme pour décrire la réalité du marché bancaire). Les états, eux, font banqueroute plutôt que faillite. C'est déjà arrivé. |
09/11/2020, 14h31 |
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Concernant la dette publique, un article de Boursorama : https://www.boursorama.com/actualite...e20e692ece96a8
Où Patrick Artus explique pourquoi il est inutile de s'inquiéter de la hausse de l'endettement public depuis quelques années. Citation :
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09/11/2020, 14h41 |
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#20997
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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09/11/2020, 14h43 |
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#20997 |
Déposeur2bilan |
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J'aurais dû déposer un copyright
Citation :
En attendant ce monsieur, c'est le cercle des économistes, la bande de Lorenzi qui conseillait Hollande, et en administrateur de Natixis. Sacré pedigree... Citation :
Bourreau, choisis ton arme ! |
09/11/2020, 14h53 |
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#20997
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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09/11/2020, 14h57 |
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#20997 |
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En définitive, et ce malgré qu'on ne manque pas de se prendre la tête régulièrement, je trouve qu'on se rejoint sur les cause et les conséquences de la situation (sauf un point mais j'y reviens après).
Il faut dépolitiser la question de la dette, qui est en fait peu intéressant. La BCE en 2008 a fait le choix de renier ses statuts et de rendre virtuellement impossible les défauts d’État membre. Partant de là, on s'en fout de savoir si le budget est à l'équilibre ou pas. Ce dont on ne se fout pas, c'est que fait-on de l'argent emprunté? Effectivement, soutenir une croissance virtuelle par intérêt politique, ça n'a guère d'intérêt. Le chômage continue d'augmenter, les recettes continues de diminuer (entraînant une hausse de la fiscalité nominale pour une stagnation des entrées réelles : https://data.oecd.org/fr/tax/recettes-fiscales.htm) La question c'est celle de la production, qui est censé être à la base de la croissance économique. Mais comme cette production arrive à un plateau (pour différentes raisons, mais essentiellement pas manque de débouché et une limitation physique), on soutient une croissance factice pour faire perdurer l'idée d'un modèle fonctionnel. C'est ce que je disais déjà plus haut, il est grand temps que l’État, en tant que représentant et outil de la volonté publique, citoyenne, reprenne les rênes de l'investissement pour générer des possibilités de productions nouvelles. A chaud comme ça je vois 3 secteurs essentiels: l’énergie, l'agriculture, le BTP/travaux publics. Mais pour le moment ce qu'on constate, et encore avec le plan de relance actuel, c'est que l’État préfère courir après les entrepreneurs pour les inciter à rester en France à coup de baisse de charge fictive plutôt que de réellement les inciter à rester, en créant un terrain propice à la création de richesse via l'investissement. Le deuxième chantier, et je l'ai déjà dit, c'est la fiscalité: on ne peut plus financer nos comptes publics sur le travail, c'est fini. Citation :
Citation :
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09/11/2020, 15h28 |
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#393901
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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09/11/2020, 17h04 |
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#393901 |
Ohrido-Survival-Attitude |
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