Exterminer les moustiques : pour ou contre ?

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Cibler effectivement les quelques espèces, comme le Aedes aegypti, ou le Aedes albopictus, responsables de la plupart des maladies transmises, pourrait effectivement être envisagé, sans impact notable sur la chaine alimentaire. Ces espèces sont de plus invasives, ce qui veut dire qu'elles manquent de prédateurs dans les nouveaux écosystèmes colonisés, ce qui permet leur propagation.

Si le CRISPR peut faire ceci, alors je suis effectivement pour. Eradiquer 100% des moustiques sans discrimination est évidemment non.
Citation :
Publié par Gratiano
@Doudou : Oui j'avais pas vu le message d'Aloïsis. J'ai donc modifié en conséquence.
Par contre, c'est de la manipulation génétique pour une éradication, éthiquement ça me pose problème. Si on peut le faire pour un moustique, on peut techniquement le faire pour tout espèce (à plus ou moins long terme..) Et les conséquences de cette manipulation sur les prédateurs naturels ?
Logiquement, les moustiques vecteurs de maladies seront remplacés par d'autres, donc pas de soucis pour les prédateurs.
Le gros risque, c'est une conséquence totalement imprévisible, un mode de dissémination du gêne à d'autres espèces qu'on n'aurait pas imaginé etc. Et vu la vitesse de reproduction du moustique, il se peut très bien aussi qu'il arrive à survivre à ce genre de modification, on ne sait pas trop comment.
Citation :
Publié par Doudou Piwi
Logiquement, les moustiques vecteurs de maladies seront remplacés par d'autres, donc pas de soucis pour les prédateurs.
Le gros risque, c'est une conséquence totalement imprévisible, un mode de dissémination du gêne à d'autres espèces qu'on n'aurait pas imaginé etc. Et vu la vitesse de reproduction du moustique, il se peut très bien aussi qu'il arrive à survivre à ce genre de modification, on ne sait pas trop comment.
Voilà et du coup, est-ce que l'on risque pas d'avoir un problème plus grave qu'à l'origine ?

Là il faut vraiment être sûr de son coup. C'est pas anodin ce genre de choses..
Si au passage on peut se débarrasser des varroas et des frelons asiatiques sans qu’il y ait un risque pour les souches locales, je signe tout de suite. Malheureusement, aucun scientifique pour le moins sérieuxne peut assurer que le risque de mutation est nulle... À défaut, encourager l’implantation de leur prédateur naturel (libellules, oiseaux, chauves-souris serait un bon début.
Citation :
Publié par Gratiano
Voilà et du coup, est-ce que l'on risque pas d'avoir un problème plus grave qu'à l'origine ?

Là il faut vraiment être sûr de son coup. C'est pas anodin ce genre de choses..
Je sens gros comme une maison que d'ici quelques années, les gens vont faire n'importe quoi avec CRISPR/Cas9 et que ça va foutre un bon bordel niveau biodiversité
Ce qui fait qu'autant de gens meurent du paludisme c'est aussi qu'ils sont pauvres, parce que quand t'es "riche" (par exemple un français au smic) tu peux te payer les médocs qui évitent de mourir d'une crise, ou te protéger (une bonne moustiquaire fait déjà une belle différence).

Bref les moustiques ne sont pas un vrai problème grave, la pauvreté si.
Citation :
Publié par Sangwiss
J'ai tiqué sur le frelon. Oui, bonne idée, on pourrait faire ça en priorité sur le Frelon asiatique qui est un véritable fléau pour nos abeilles et une nuisance importante en Asie.
Le frelon asiatique est un cas particulier, c'est une espèce qui en plus d'être nuisible est invasive, elle n'a absolument rien à faire chez nous. Évidement que dans ce cas, ce serait une bonne idée de l’exterminer, mais ce ne serait finalement que corriger une erreur.
@Nof
Je n'ai pas d'opinion arrêté sur le cas des virus, ils sont vraiment à la limite du vivant. Leur cas mérite réflexion... d'autant plus que la démarche était moins par le passé de détruire les virus que tu cites que de nous en protéger (il y a une nuance).


Citation :
Publié par Von
Ces espèces sont de plus invasives, ce qui veut dire qu'elles manquent de prédateurs dans les nouveaux écosystèmes colonisés, ce qui permet leur propagation.
C'est exclusivement à cause des activités humaines que ces espèces sont invasives. Si nous n'avions pas importé le frelon asiatique en Europe il serait resté tranquillement chez lui en Asie. Si nous n'avions pas créé les conditions climatiques favorables à la prolifération du moustique tigre en Europe, il serait lui aussi resté tranquillement chez lui dans le Nord de l'Afrique. En détruisant l'environnement, en changeant le climat, en occupant tous les écosystèmes sans en laisser un seul vierge de nos activités, forcément on se confronte à des espèces qui peuvent présenter un danger pour nous.

Pour ma part, je trouve que cela interroge plus notre manière de nous confronter à la nature que la manifestation d'un réel danger à éradiquer. Par ailleurs, en nous multipliant sans fin, on détruit déjà tellement de chose... faut-il impérativement ajouter l'éradication d'espèces entières à notre tempérament déjà largement destructif ?

Je préférerai que les humains s'alarment de leur démographie que du risque (réel) posé par les moustiques.



Citation :
Publié par Doudou Piwi
Le moustique, c'est le premier prédateur de l'homme :

l-animal-le-plus-dangereux-pour-l-homme-n-pas-de-dents_0.jpg
Merci Doudou pour cette infographie !

Le moustique est donc le tueur en série sur Terre. Mais on pourrait aussi apprécier le danger en intégrant d'autres variables et arriver à une conclusion très différente.

Le moustique fait 725 000 victimes par an, mais pour combien de centaine de milliards volant maladroitement ?

L'éléphant fait 100 victimes pour moins de 500 000 éléphants vivants.

J'ai bien l'impression que l'on gagnerait à éradiquer tous les éléphants.

Ce que je veux dire, au-delà de l'aspect un peu provoc, c'est que le problème n'existe que parce que l'on se confronte à toutes les espèces en occupant systématiquement leur écosystème. Plutôt que de circonscrire la nature à des îlots sans cesse plus petits et sans cesse plus éparpillés, il serait à mon sens plus raisonnable d'accepter de rendre à la nature de vastes espaces et de circonscrire l'homme à des îlots sur lesquels nous serions plus légitimes à parler d'éradication. Si l'on ne réfléchit pas dans cette direction, c'est la nature elle-même qui sera toujours un problème et ultimement un danger à éradiquer. Regardez tout ce que l'on détruit (insectes, vers, oiseaux, petits mammifères, etc.) pour faire pousser des betteraves, nous sommes sans retenue aucune.
Ramené au nombre c’est l'hippopotame le plus mortel pour l'homme.

Chaque espèce à son intérêt dans la nature, de plus introduire des espèces génétiquement modifiées pour en détruire d'autres c'est assez risqué.

Le problème c'est pas le moustique, c'est le paludisme.

C'est comme si on voulait exterminer les rats pour se protéger de la peste, d'exterminer les chiens/renards pour se protéger de la rage, les bœufs pour se protéger du ténia, etc...

On devrait aussi exterminer tous les grands singes qui sont des sources potentiellement dangereuses de virus pour l'homme, le sida vient bien d'eux.

Il faut traiter la source si on veut élimer un problème. Le paludisme tue beaucoup de monde mais extrêmement concentré. Le vrai problème du paludisme, c'est pas le moustique, c'est que c'est une maladie d'africain et tout le monde s'en fout. Si c'était en europe/usa ça ferait longtemps que çà serait éradiqué.

D'ailleurs pour info la grippe tue parfois plus de monde que le paludisme dans le monde, on fait quoi ? on tue les personnes qui toussent à vue ?

Dernière modification par Christobale ; 25/09/2018 à 17h53.
Une petite remarque : le genedrive ne peut pas être aussi efficace avec toutes les espèces qu'avec les moustiques. En effet, les moustiques se reproduisent à toute vitesse et ont une espérance de vie très courte. Il suffit d'en lâcher quelques uns, et quelques semaines les moustiques "crisperisés" submergent les autres.
Avec, au pif -ou à la trompe-, les éléphants, qui sont des animaux sociaux se reproduisant lentement et ayant une longue espérance de vie, c'est très différent. Et je doute que ça fonctionne.


Autre chose : les journalistes ont beaucoup expliqué qu'avec crispr n'importe qui pouvait faire n'importe quoi. Ouais. Et avec la valise "le petit chimiste", n'importe qui peut faire du novichok... Ou pas. La technologie est "simple" pour les spécialistes. Pas pour "n'importe qui".

Dernière chose : on pratique déjà la démoustication. Simplement on le fait en :
- asséchant les zones humides (dans ton cul la biodiversité)
- répandant des insecticides mortels (dans ton cul la biodiversité)
Citation :
Publié par Aloïsius
Une petite remarque : le genedrive ne peut pas être aussi efficace avec toutes les espèces qu'avec les moustiques. En effet, les moustiques se reproduisent à toute vitesse et ont une espérance de vie très courte. Il suffit d'en lâcher quelques uns, et quelques semaines les moustiques "crisperisés" submergent les autres.
Avec, au pif -ou à la trompe-, les éléphants, qui sont des animaux sociaux se reproduisant lentement et ayant une longue espérance de vie, c'est très différent. Et je doute que ça fonctionne.


Autre chose : les journalistes ont beaucoup expliqué qu'avec crispr n'importe qui pouvait faire n'importe quoi. Ouais. Et avec la valise "le petit chimiste", n'importe qui peut faire du novichok... Ou pas. La technologie est "simple" pour les spécialistes. Pas pour "n'importe qui".

Dernière chose : on pratique déjà la démoustication. Simplement on le fait en :
- asséchant les zones humides (dans ton cul la biodiversité)
- répandant des insecticides mortels (dans ton cul la biodiversité)
Avec éventuellement de petits problèmes de santé publique ... kikou le DDT.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Aloïsius
Dernière chose : on pratique déjà la démoustication. Simplement on le fait en :
- asséchant les zones humides (dans ton cul la biodiversité)
- répandant des insecticides mortels (dans ton cul la biodiversité)
On pourrait aussi ne pas assécher toutes les zones humides et ne pas répandre partout des insecticides.

C'est parce que l'homme est présent partout que l'on systématise ce type de procédé. Si notre espèce n'était pas aussi invasive, il y aurait de la place pour les autres espèces.

De toutes les façons, l'histoire te donnera raison, non pas parce que tu le veux (je te sais d'un tempérament réfléchi), mais parce que jamais notre espèce ne se réveillera à temps des horreurs qu'elle produit. Lorsque nous serons 10 ou 15 milliards d'êtres humains sur Terre, les surfaces agricoles nécessaires à notre alimentation et à notre habillement, l'étalement des zones urbaines nécessaires à notre logement et à nos activités économiques et le maillage des réseaux pour permettre une bonne distribution des flux (logistiques, énergétiques et d'eau) auront fini d'abattre ce qu'il restera d'un peu sauvage... A ce moment, anéantir les moustiques ou autre chose n'aura plus la même portée qu'aujourd'hui.
Je souscris, mais je doute. Ce post est un appel à défoncer mes arguments de manière convaincante. Pour l'instant, je reste pro forçage génétique antimoustique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3...A9n%C3%A9tique

Citation :
Le forçage génétique (gene drive en anglais), est une technique du génie génétique qui permet à un gène d'être transmis avec quasi-certitude par reproduction sexuée, même si cela va à l'encontre des lois de Mendel. Cette technique, apparue au début du xxie siècle, utilise la technique CRISPR/cas9. Le forçage génétique permet de favoriser l'héritage d'un gène particulier et d'augmenter sa prévalence dans une population1.

Le forçage génétique peut - en théorie - être utilisé pour la prévention de la propagation d'insectes porteurs de maladies (en particulier les moustiques transmettant le paludisme, la dengue ou le virus zika), pour contrôler les espèces envahissantes ou pour éliminer la résistance aux herbicides ou aux pesticides de certaines espèces1,2,3. La technique peut être utilisée pour ajouter, interrompre ou modifier des gènes d’une population entière de manière à provoquer une réduction drastique de cette population en réduisant ses capacités de reproduction4. Le forçage génétique fonctionne uniquement pour les espèces ayant une reproduction sexuelle active, elles ne peuvent pas être employées pour modifier des populations de virus ou de bactéries.

[...]
Parce que le forçage génétique constitue un moyen d’altérer artificiellement l'héritage de certains gènes, cette technique constitue une étape majeure dans le monde de la biotechnologie. L'impact potentiel de la libération des mécanismes de forçage génétique dans la nature soulève des préoccupations bioéthiques majeures concernant leur développement possible et la gestion qui devra en être faite
Wala.
Citation :
Publié par Silgar
Et après le moustique, à qui le tour ? Les requins ? Les frelons ? Les scolopendres ?

Ce sont des insectes à la base de la chaîne alimentaire, en exterminant le moustique tu extermines indirectement libellules et hirondelles (j'ai pris au hasard deux animaux considérés comme "mignon tout plein"). Nous pourrions aussi nous poser la question de savoir si l'homme n'est peut-être pas plus le problème que le moustique.

J'ai l'impression qu'un fossé de plus en plus large se crée entre l'humain et la nature. Nous aimons la nature sous réserve de la restreindre, de la dominer, de l'exploiter à notre seul profit. Nous sommes colocataires de la planète avec de nombreuses autres espèces qui toutes, sans exception, ont aussi le droit de vivre... Peut-être faudrait-il avant tout commencer par s'interroger sur la place de l'homme sur Terre, sur sa capacité à proliférer au détriment de tous, y compris de lui-même.

Je vous rappelle que je suis le méchant libéral de ce forum et que c'est vous qui êtes supposés incarner la bonne conscience.
RIP Variole ???? - 1977, injustement genocidee par l'Homme et son specisme intolerable.
Citation :
Publié par Aloïsius
Une petite remarque : le genedrive ne peut pas être aussi efficace avec toutes les espèces qu'avec les moustiques. En effet, les moustiques se reproduisent à toute vitesse et ont une espérance de vie très courte. Il suffit d'en lâcher quelques uns, et quelques semaines les moustiques "crisperisés" submergent les autres.
Avec, au pif -ou à la trompe-, les éléphants, qui sont des animaux sociaux se reproduisant lentement et ayant une longue espérance de vie, c'est très différent. Et je doute que ça fonctionne.
Non et oui.

Non parce que la "réussite" de la modification génétique ne dépend pas de la durée de vie ou de la vitesse reproduction de l'espèce.
La durée de vie et la vitesse reproduction ont une influence sur la vitesse à laquelle le gène se répand, mais si un gène donne une très gros avantage, alors il sera porté à terme par tous les individus.

D'une manière générale, un gène qui entraîne une stérilité se répand très mal parmi les individus.
La mise en place de cette technique d'élimination des moustiques demande donc de faire régulièrement des lâchers de moustiques porteurs du gène en masse.
Et OUI sur ce point, en effet, la vitesse de reproduction des moustiques permet de mettre en place cette technique, puisqu'elle permet de créer suffisamment de moustiques en laboratoires.

Évidement, avec des éléphants, cela demanderai de faire régulièrement des lâchers d'éléphants en masse, ce qui n'est pas si simple.
Tu peux très bien avoir un gène qui se répand en étant catastrophique, c'est le principe du gene drive.
Ce dernier permet une transmission sexuelle non mendelliene. Typiquement, un moustique mâle dont tous les descendants seront des mâles. Game over pour l'espèce.
Citation :
Publié par Silgar
On pourrait aussi ne pas assécher toutes les zones humides et ne pas répandre partout des insecticides.

C'est parce que l'homme est présent partout que l'on systématise ce type de procédé. Si notre espèce n'était pas aussi invasive, il y aurait de la place pour les autres espèces.

De toutes les façons, l'histoire te donnera raison, non pas parce que tu le veux (je te sais d'un tempérament réfléchi), mais parce que jamais notre espèce ne se réveillera à temps des horreurs qu'elle produit. Lorsque nous serons 10 ou 15 milliards d'êtres humains sur Terre, les surfaces agricoles nécessaires à notre alimentation et à notre habillement, l'étalement des zones urbaines nécessaires à notre logement et à nos activités économiques et le maillage des réseaux pour permettre une bonne distribution des flux (logistiques, énergétiques et d'eau) auront fini d'abattre ce qu'il restera d'un peu sauvage... A ce moment, anéantir les moustiques ou autre chose n'aura plus la même portée qu'aujourd'hui.
Je suis surpris de lire ça, ainsi que ton post précédent, venant de toi

Il est évident que l'homme est le problème, de même que les espèces invasives le sont car elles ont été importées (le plus souvent involontairement) par les humains. Il n'empêche, je ne te savais pas partisan de la décroissance, ou plus simplement de la réduction drastique de population humaine, comme solution pour sauver l'écosystème actuel.

Tu as évidemment raison, et je souscris à 100%, mais je doute que ce soit quelque chose qui soit facile à vendre ou à mettre en pratique. Donc en attendant, il faut effectivement essayer de faire avec, et lutter contre les problèmes qu'on a nous même créés. Les espèces invasives de moustiques en font partie.
Citation :
Publié par Von
Les espèces invasives de moustiques en font partie.
Donc on ne tue le moustique tigre que lorsqu'il vient en Europe mais on le laisse contaminer les gamins en Afrique ?
Citation :
Publié par Aloïsius
Avec, au pif -ou à la trompe-, les éléphants, qui sont des animaux sociaux se reproduisant lentement et ayant une longue espérance de vie, c'est très différent. Et je doute que ça fonctionne.
Bah en plus c'est assez facile à exterminer les éléphants, si on voulait on pourrait sans aucune difficulté.
Citation :
Publié par Christobale
Chaque espèce à son intérêt dans la nature
[1]Citation needed.

Ce qui est difficile avec ce sujet, c'est qu'on est obligés de se taper des affirmations comme celle-ci, qui relèvent plus de la religion que de la science.
Une espèce, ça apparaît et disparaît au hasard. Ca n'a pas un but, un rôle. Il n'y a pas un espèce d'équilibre idéal que l'homme ne devrait pas bouleverser : depuis l'apparition de la vie, des espèces apparaissent et s'éteignent sans qu'on y fasse quoi que ce soit. Encore heureux que l'écosystème peut se passer de celles qui ont disparu.

Ca ne veut pas dire que certaines espèces ne sont pas connectées de façon complexe avec leur écosystème, et qu'il ne faut pas étudier ces liens avant de les exterminer. Mais dans certains cas, on peut exterminer une espèce sans aucun effet négatif sur le reste de l'écosystème : on l'a déjà fait.

Dernière modification par Nof Samedisþjófr ; 26/09/2018 à 07h06.
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par -Mouette-
puis bon les chances que quelque chose foire sont trop grande quelle qu'elle soit.
Heureusement que Nof vient de râler contre les affirmations basées sur la foi religieuse.

Je le remet :
- seuls 6% des espèces de moustiques piquent. Les méthodes actuelles (assèchement, insecticides) frappent 100% des moustiques ainsi que des espèces qui n'ont aucun rapport (poissons, oiseaux, autres insectes, plantes etc.)
- le forçage génétique n'a A PRIORI aucune raison de frapper une autre espèce que celle ciblée. Des études complémentaires sont nécessaires par principe, mais quand on dit "le risque que ça foire", ce serait cool de proposer un début de piste sur le "comment ça peut foirer". Précisons de suite que "certains pourraient y échapper" ne sera pas un argument valable, puisque c'est déjà le cas avec les insecticides, auxquels les moustiques deviennent résistants.
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