L'enseignement en France et à l'étranger

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Publié par Xh0
Soit. J'espère que vous avez pléthore de surveillants pour gérer le bouzin à la prochaine rentrée. Je suis très curieux de voir comment ça sera mis en place à la prochaine rentrée et avoir l'avis de ton chef d'étab et de ta CPE.

A moins que comme beaucoup d'autres choses, une fois passé l'annonce médiatique, il ne se passe... rien.
Pourtant ça existe déjà ailleurs l'interdiction d'utiliser le portable dans l'enceinte d'un collège de +1000 élèves et ça fonctionne. La règle est la même qu'en classe = reste éteint dans le sac jusqu'à ce que tu sortes du collège.

Forcément cela dépend de comment le CPE et le proviseur gèrent l'interdiction, mais comme toute nouvelle règle, après un temps d'adaptation tout le monde s'y fera. Un élève qui se fait confisquer le portable, c'est les 25 autres de sa classe qui seront averti et comprendront que ce n'est plus possible.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Un élève qui se fait confisquer le portable, c'est les 25 autres de sa classe qui seront averti et comprendront que ce n'est plus possible.
C'est clair, c'est pire que si tu leur arrachais un bras. La première fois que je voyais un 4e en pleurs devant mon bureau.
Citation :
Publié par Estal'exilé
Pourtant ça existe déjà ailleurs l'interdiction d'utiliser le portable dans l'enceinte d'un collège de +1000 élèves et ça fonctionne. La règle est la même qu'en classe = reste éteint dans le sac jusqu'à ce que tu sortes du collège.
....
Dans l'école ou est mon fils, la règle est la suivante ( cela se passe en Suisse): les enfants sont tenus de déposer les smartphones éteint dans un panier sur le bureau du professeur. Le contrat est très clair et signé et par les enfants et par les parents: si un enfant est trouvé en train d'utiliser un smartphone, il a une réprimande et les parents sont avertis. À la deuxième utilisation, le smartphone est confisqué jusqu'à la fin du semestre. Force est de constater que cela marche, et que rare sont les enfants qui se sent fait confisquer leurs smartphone. Et que en tant que parent, ben je suis bien content qu'une telle règle existe.
Citation :
Publié par debione
Dans l'école ou est mon fils, la règle est la suivante ( cela se passe en Suisse): les enfants sont tenus de déposer les smartphones éteint dans un panier sur le bureau du professeur.
Dans une école en Suisse, je peux comprendre que ça marche. Dans un collège en France, les embrouilles commenceraient dès le premier jour. "Monsieur, il est où mon portable ?". Jadis, on volait les calculatrices, aujourd'hui ce sont les portables, bien plus attractifs et rentables. Et dans un établissement où on change de salle ou de prof toutes les heures...
Message supprimé par son auteur.
Message supprimé par son auteur.
@aloisius et lafa

Ce genre de décision est prise en Suisse par la commission d'école. La commission d'école est un collège de parents d'élève élu par les autres parents. Elle est chargée du bon fonctionnement de l'école. Par exemple si un élève venait à être exclu, il ne le pourrait pas sans l'assentiment de cette commission.
C'est peut être la que réside une des grosses difference ( je ne connais pas le système en France), c'est que ce genre de décision est prise par les parents d'élèves et n'est pas l'œuvre des méchants politiques ou des méchants enseignants qui veulent confisquer le smartphone de l'enfant chéri. Du coup, c'est un peu plus difficile de se défiler ou de se rebeller...

Un enfant qui ne voudrait pas se soumettre à cela ( ou des parents) auraient de sacrée retombée néfaste...
Message supprimé par son auteur.
Le règlement intérieur dépend de ton chef d'établissement, du CA (donc aussi des parents), etc. Ça n'est pas parce qu'il y a un vote, que c'est le "mieux". Déjà, il y a des problèmes de représentations des parents d'élèves (dernier vote, on avait en gros 20% des parents qui s'étaient déplacés).
Citation :
Publié par Vanité
... Déjà, il y a des problèmes de représentations des parents d'élèves (dernier vote, on avait en gros 20% des parents qui s'étaient déplacés).
Ben çA on les emmerde... Un peu comme les abstentionnistes, si la vie de l'école ne les intéresse pas ben ils ont pas leurs mots à dire. "Désolé Monsieur, mais il fallait vous bouger le cul avant".
Dis-moi quand même pas que tu souscris à ce genre de comportement au point d'y voir un problème. Et ce n'est pas parce qu'a une élection il n'y a que 20-30% de votant que l'on va abolir la démocratie ou encore refaire le vote. C'est un faux problème.
on avance un peu sur les hypothèse pour le nouveau bac en 2021

https://www.challenges.fr/education/...trapage_558652

  • suppression de l'oral de rattrapage - L'idée serait de remplacer cette séance de repêchage par un examen approfondi du livret scolaire
  • Selon les premières informations révélées, les trois voies du lycée général (S, ES, L) devraient être remplacées par une carte de neufs parcours proposés aux élèves. Les lycéens devront choisir deux disciplines, "une majeure", et "une mineure", ainsi que trois autres disciplines mineures pour construire un baccalauréat plus individualisé.
  • Le volume horaire des cours serait ramené à 27 heures de cours par semaine.
  • Le bac nouvelle formule serait désormais composé de deux examens écrits qui sanctionneraient les "majeures" choisis par l'élève mais aussi de la traditionnelle épreuve de philosophie et d'un grand oral pluridisciplinaire.
  • L'absence de contrôle continu dans la moyenne du bac et le calendrier tardif des examens (juin), font que les notes obtenues au baccalauréat ne sont pas prises en compte par les établissements du supérieur quand ils veulent recruter leurs futurs étudiants. Conséquence : l'examen qui avait été pensé comme le premier diplôme du supérieur s'est transformé en simple rite de passage. Le ministère de l'Education national réfléchit donc à avancer certaines épreuves aux vacances de Pâques
sur le grand oral pluridisciplinaire, le "grand O", toute une polémique sur Un «*grand oral*» au bac serait-il discriminant*? http://www.lemonde.fr/societe/articl...6883_3224.html


(lien abonné, donc je reprend ici l'essentiel)

Un « grand oral » au bac serait-il discriminant ?

Cette proposition du rapport rendu mercredi par Pierre Mathiot concentre les interrogations.
LE MONDE | 25.01.2018 | Par Violaine Morin

Le « grand oral » est l’une des pièces maîtresses du rapport Mathiot pour la réforme du baccalauréat. Lors de sa remise, mercredi 24 janvier, le ministre de l’éducation nationale a lui-même insisté sur l’intérêt de la proposition : « L’oral est une compétence que tout le monde doit avoir dans sa vie de citoyen », a-t-il souligné.

La nouvelle épreuve du « grand oral » portera sur un travail réalisé en première et en terminale, seul ou en groupe, sur un thème donné convoquant au moins une des deux disciplines choisies par l’élève en « majeure » (une des évolutions proposées). Il est possible qu’une « banque nationale » de thèmes soit mise en place, comme pour les actuels travaux personnels encadrés (TPE). Le jury serait composé de deux enseignants de lycée et d’une personne extérieure.
Donner aux jeunes Français de meilleures armes à l’oral est a priori une intention louable, et, pourtant, cette épreuve semble concentrer toutes les interrogations. Il est vrai que le mot fait penser au « grand O » qui sanctionne les cinq années d’études dans les instituts d’études politiques. Il rappelle aussi le grand oral de l’ENA, ou encore la « leçon » à l’oral de l’agrégation. Ces épreuves solennelles sont caractéristiques des filières d’excellence.

L’oral ne favorisera-t-il pas les enfants des milieux les plus favorisés, ceux qui ont bénéficié d’un bain culturel permettant l’éloquence, la création de liens entre les disciplines et le recul sur ses propres savoirs ? Ou, au contraire, peut-il valoriser ceux qui pèchent à l’écrit, mais se révèlent quand ils parlent ? L’enjeu sera d’éviter les écueils, déjà soulevés.

D’abord, il semble qu’il faille nuancer le mythe de l’oral comme épreuve « de la bourgeoisie ». Certes, le baccalauréat – à une époque où il était loin d’être démocratique – a d’abord été une épreuve orale, comme le rappelle l’historien Pierre Albertini, spécialiste de l’école en France. Il faut attendre l’école de la IIIe République pour que se multiplient les épreuves écrites. « Mais cela ne prouve pas que la bourgeoisie du XIXe siècle était à l’aise à l’oral », souligne-t-il, à une époque où l’apprentissage du latin, langue de l’écrit par excellence, prenait le pas sur tout le reste. Ensuite, loin des oraux des grandes écoles, c’est plutôt l’oral sur projet du baccalauréat technologique qui a inspiré le grand oral proposé par Pierre Mathiot.

Regarder les résultats ailleurs en Europe

Pour la sociologue Agnès van Zanten, le grand oral ne saurait cependant échapper à la question des discriminations sociales, qui fait de toute façon partie de l’examen, qu’on le veuille ou non : « Il y a une tradition française qui veut que certaines épreuves soient en quelque sorte pures, à cause du modèle du concours. Mais les études montrent que les épreuves en principe les plus éloignées des logiques sociales, comme un écrit de mathématiques, rejouent malgré tout ces logiques par le biais des critères d’évaluation utilisés. »

L’oral pluridisciplinaire renvoie par ailleurs au modèle de « curriculum intégré », qui n’existe quasi pas dans le secondaire en France, où les matières sont cloisonnées et où l’identité disciplinaire des enseignants est forte. L’interdisciplinarité « peut paraître plus attractive pour les élèves en difficulté », concède Agnès van Zanten, car elle s’articule autour de problèmes concrets. « Mais elle demande d’opérer un déplacement intellectuel qui n’est possible que pour les élèves ayant déjà acquis des bases solides. » La sociologue propose de regarder les résultats, ailleurs en Europe, et notamment en Angleterre. « On sait que contrairement aux intentions, l’introduction d’un curriculum intégré, qui suppose une plus grande autonomie, va plutôt dans le sens des inégalités. »

A ce titre, la clarté des critères d’évaluation qui seront mis en place si la
proposition est retenue est essentielle, car « l’important, pour les élèves des
milieux défavorisés, est que les attentes soient explicites et reposent sur
des contenus prévus à l’avance », rappelle Agnès van Zanten. Plus les
critères sont flous, plus le risque de générer des « critères implicites » est
grand, et c’est dans cet interstice que se développent les inégalités entre
candidats.

Dans ce même souci d’égalité des candidats, les syndicats se disent particulièrement vigilants sur les temps de préparation à l’oral, craignant qu’il ne convoque des compétences « extérieures à l’école », selon le mot de Claire Guéville, responsable du lycée au SNES-FSU. Citant l’exemple des TPE, la secrétaire générale du SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, fait remarquer que l’oral pluridisciplinaire fait déjà partie des formats d’évaluation au lycée. Autant redoubler d’efforts pour réduire les inégalités face à l’oral, « qui finiront de toute façon par se voir dans le supérieur ».

Accompagner l’introduction du grand oral par une formation solide des lycéens est prévu, dans le temps hebdomadaire consacré à « l’accompagnement, l’orientation et la méthodologie ». Pierre Mathiot, auteur du rapport, tempère les craintes liées à cette épreuve : « Il ne s’agit pas de laisser les élèves livrés à eux-mêmes, et le rapport fait de nombreuses propositions en ce sens ». Il rappelle par ailleurs que, sur un volume horaire de 7 ou 8 heures de discipline majeure en terminale, « il n’est pas impossible de consacrer un peu de temps à l’oral ». De même, les écrits de « majeures » ayant lieu au retour des vacances de printemps, du temps supplémentaire serait disponible en fin d’année pour préparer le grand oral de juin.



qu'en dites-vous ?

En tout cas moi je suis pour, non pas pour des questions de discrimination ou pas, mais parce que cette épreuve vient à la fin de la terminale et que les affectations dans le supérieur seront déjà faites.

Donc avec tout le respect que j'ai pour Agnès van Zanten, discriminant ou pas on s'en fout : il faut une épreuve motivante et globale pour clore et parachever le cursus dans le secondaire (et certains quittent les études à ce stage) et je trouve que c'est parfait. Ca ne servira en fait pas plus que l'épreuve de philo, seule les épreuves de majeure et mineure pourront entrer dans le dossier ParcoursSup.

Tout pour éviter que la fin de l'année de terminale ne soit de la garderie...
Pour la plupart des élèves, les TPE c'est de la merde non prise au sérieux car pas assez scolaire et on ne leur donne pas tout immédiatement tout cuit dans le bec. Le fameux grand oral aboutira au même résultat.
Mais de toute façon l'ensemble de la réforme répondra uniquement à des logiques financières (alléger non pas le coût du bac, mais du lycée tout entier), rien d'autre. Donc que ce soit discriminant ou pertinent, c'est le cadet des soucis du ministère et du ministre.
27h par semaine ... ils ont trouvé la solution au manque d'enseignants, c'est bien.
Moins d'épreuve ... celle du coût.
On enrobe tout ça avec des arguments fumeux, discutables, démagogiques voire aberrants et tout le monde est content.

Le souci est essentiellement la sélection à la Fac, qui se faisait avec l'obtention ou non du Baccalauréat. Comme ils ont voulu le donner à tout le monde ("inégalités sociales" bla, bla et re-bla), il n'y a plus de sélection et on retrouve aux portes de l'université énormément de jeunes qui sont incapables de comprendre une phrase simple ni d'écrire une phrase compréhensible par un individu lambda.
Du coup, pour palier à ce souci de places, on effectue une sélection plus avant, qui se fera donc sur "dossier", peu ou prou.
Bon, ça va être sympa le lycée

http://www.huffingtonpost.fr/2018/02...le_a_23360222/

Citation :
Comme prévu depuis la remise du rapport Mathiot, seules deux épreuves seront passées en juin. La philosophie (avec des sujets qui pourraient être les mêmes pour tous les lycéens de la filière générale) et un oral. "Plutôt que grand oral, il pourrait s'appeler oral de maturité", indique Claire Guéville, responsable du volet lycée pour le syndicat enseignant Snes-FSU. "Ce nom, maturité, pourrait d'ailleurs être donnée à la classe de terminale", reprend la professeur.
J'espère qu'en plus de refaire les épreuves, ils ont refait les programmes correctement, parce que bonne chance pour finir le programme de science en mars pour des examens en avril.
Citation :
Publié par Avrel
27h par semaine ... ils ont trouvé la solution au manque d'enseignants, c'est bien.
Moins d'épreuve ... celle du coût.
Si vous avez la *chance* de naviguer dans le milieu éducatif (haut fonctionnaires ...), ce sont effectivement les deux seules raisons pour laquelle cette réforme est faite.
C'est une vraie honte.

Je rappelle en un graphique la position actuelle de la france sur les maths et les sciences (timss 2015) :
6333423lpw-6335074-jpg_3927899.jpg
(c'est pas la meilleure évalution, mais ce n'est pas la pire non plus)
Pour les heures de cours je n'ai pas trop d'avis, ça dépend ce qu'on met dedans.
De toute façon au lycée c'est bien trop tard pour régler des problèmes de base en lecture et en calcul, c'est au primaire que ça doit être réglé.


Par contre le bac, étant donné sa totale inutilité pour la suite des études (donné à tout le monde + sélection pour le supérieur déjà faite quand on le passe) il était temps de simplifier le truc. Aujourd'hui ça n'a plus aucun sens de passer un mois et demi la dessus
Perso je l'aurai carrément supprimé, mais si ça leur fait plaisir de continuer à faire une épreuve de philo où une copie peut recevoir n'importe quelle note entre 5 et 15 selon qui corrige, grand bien leur fasse.
Plutôt que de le supprimer ou d'en faire ce que Macron veux en faire le plus logique ça aurait été d'en faire un vrai diplôme qui sert réellement de porte d'entré dans les études sup...
Citation :
Publié par Aeristh
Plutôt que de le supprimer ou d'en faire ce que Macron veux en faire le plus logique ça aurait été d'en faire un vrai diplôme qui sert réellement de porte d'entré dans les études sup...
Je crois que c'est précisément le but de la réforme à venir. En tout cas c'est ainsi que je comprends cette réforme.

Le principe de la suppression des filières avec un système de majeures à la place, je l'inscris dans le sens d'une meilleure adéquation avec les études supérieures. Idem pour le grand oral qui est un très bon préparatif aux oraux des études supérieures. Idem pour le contrôle continu qui permet de tempérer l'aléa d'une unique session d'examens en fin d'année.
Citation :
Publié par Silgar
Je crois que c'est précisément le but de la réforme à venir. En tout cas c'est ainsi que je comprends cette réforme.

Le principe de la suppression des filières avec un système de majeures à la place, je l'inscris dans le sens d'une meilleure adéquation avec les études supérieures. Idem pour le grand oral qui est un très bon préparatif aux oraux des études supérieures. Idem pour le contrôle continu qui permet de tempérer l'aléa d'une unique session d'examens en fin d'année.
.. sauf que les disciplines sont en train de faire les comptes, ne retrouvent bien sûr pas leurs "heures" et qu'on a devant nous une année de protestations.


Avant les annonces du ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, prévues mercredi, des professeurs de lycée s’inquiètent de l’avenir de leurs disciplines.

Les premiers à monter au front furent sans doute les professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT) et de physique-chimie : Pierre Mathiot envisageait, en effet, de rendre optionnelle la physique et la SVT dès le deuxième semestre de la classe de seconde. Trois semaines après la remise du rapport, l’horizon semble s’éclaircir. En seconde, le projet de matières optionnelles au deuxième semestre est abandonné.

(..)

Mais les professeurs de physique-chimie et de SVT restent inquiets. Qu’adviendra-t-il du bloc « sciences » indifférencié dont parle le rapport Mathiot, proposé en seconde ? « L’abandon de l’idée de rendre les SVT et la physique optionnelle au deuxième trimestre nous rassure, convient Serge Lacassie, le président de l’Association des professeurs de biologie et de géologie. Mais on ne sait toujours pas comment va être départagé ce bloc. »

Ces « sciences » pourraient cacher une réduction des heures de SVT et de physique-chimie. « On voit venir gros comme une maison un bloc de trois heures que l’on devra répartir entre les deux disciplines », s’inquiète Vincent Parbelle, président de l’Union des professeurs de physique et de chimie (UdPPC). Aujourd’hui, les élèves de seconde ont trois heures de physique et une heure et demie de SVT.

(..)

La dotation horaire fâche

Non, là encore, c’est plutôt la dotation horaire qui fâche. Vu le nombre de matières en tronc commun, l’histoire-géo se verrait octroyer une fourchette horaire située autour de deux heures par semaine en première et en terminale. Aujourd’hui, en première, elle est de deux heures trente pour les S, et de quatre heures pour les L et les ES. « Ceux qui prendront histoire-géo en spécialité en auront plus, concède Franck Collard, le président de l’association des professeurs d’histoire et géographie (APHG). Mais ils seront peu nombreux. »

L’APHG espérait que l’histoire-géo soit considérée comme une discipline « universelle » au même titre que la philosophie. « Va-t-on pouvoir assurer une connaissance de base de l’honnête homme ou du citoyen ? Ce n’est pas sûr du tout », conclut l’enseignant.


La réforme du bac soulève les inquiétudes des enseignants http://www.lemonde.fr/education/arti...0_1473685.html

et ce n'est qu'un début... vu que de toutes manières, le projet est de réduire le nombre d'heures de cours pour les élèves on ne va pas en sortir
du coté des préoccupations plus profondes que la défense des heures des disciplines, il y a cela

Je lis le rapport Mathiot et je me dis, elle est implacable, cette réforme, terriblement cohérente avec celle de l’université, de Parcoursup. C’est une machine de guerre. Le modèle est celui du lycée modulaire à l’anglaise et d’un enseignement supérieur très inégalitaire. Un lycée à la carte pour élève entrepreneur de son propre parcours. En vérité, les dés sont truqués, les choix limités : il y a les initiés et les autres, selon les catégories sociales principalement.

Il y a l’implicite de la hiérarchie des filières, très peu de passerelles entre elles. Les universités choisissent des attendus, selon leur prestige, selon les disciplines, et il faut avoir fait telle matière, avec tel niveau, pour prétendre à telle inscription dans le supérieur. Dès la seconde, avoir une idée précise de son orientation postbac, faire des choix en conséquence
.

Sylvain Pattieu : «*Cette réforme du bac est une machine de guerre*» http://www.lemonde.fr/idees/article/...5863_3232.html


Et effectivement pour ma fille qui va se prendre le début de la réforme dans 2 ans, ça va être très compliqué de faire les bons choix, beaucoup de choses vont se jouer dès la seconde

Par exemple,
  • la semaine dernière, on a été aux journées portes ouvertes rencontrer les élèves/profs du lycée international du coin.
  • Il y a une section binationale bachibac, double délivrance du baccalauréat français et du bachillerato espagnol.
  • En apparence c'est vraiment sympa : bonne ambiance studieuse, même si le lycée est plutôt "quartier REP", voyage en amérique du sud avec cours en lycée, correspondants, une promo assez stable sur les 3 ans ..
  • sélective, mais pas aussi dure d'accès que la section britannique (déjà on a nettement moins de concurrence d'élèves bilingues en espagnol qu'en anglais).
  • En gros le public-type en entrée, ce sont des filles de 3ème des collèges de la métropole, qui n'ont pas peur de faire 25 min/1 heure de transport en plus des des enseignements spécifiques de langue vivante, de littérature et d'histoire-géographie en espagnol = 7 heures en Seconde et 8 heures en Première et en Terminale.

De fait la promo est pleine de filles (2/3) ... et à dominante littéraire et commerciale. Du coup, pour ma fille qui veut actuellement plutôt faire des sciences et déboucher en école d'ingé ce n'est peut-être pas le bon choix pour le "bac-3 bac+3".



Avant, il suffisait de faire le Bachibac version "bac S", mais d'ici deux ans je n'ai aucune idée de ce que cela va donner... et vous probablement non plus. Les combo pourraient être un peu complexes à jouer


extrait de la conférence de presse sur le Monde
suppression des séries L, ES et S (littéraire, économique et social, scientifique) remplacées par un tronc commun (français, philosophie, histoire-géographie, langues vivantes, éducation physique et sportive) et trois spécialités en première (pour trois fois quatre heures), ramenées à deux en terminale (deux fois six heures). Les élèves choisiront parmi huit spécialités : mathématiques, physique-chimie, sciences et vie de la terre, histoire-géographie et géopolitique, sciences économiques et sociales, littérature et philosophie, langues et littérature étrangère, arts.Je ne vois plus de mention des majeures et mineures (cf. post plus haut).

du coup j'imagine que pour ce type d'orientation, il faudra choisir mathématiques, sciences de l'ingénieur et physique-chimie en première et mathématiques et physique-chimie ou sciences de l'ingénieur en terminale ?

Mais est-ce que le bachibac ne va pas correspondre à une obligation de prendre langues et littérature étrangère ?

Dernière modification par znog ; 14/02/2018 à 16h37.
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