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L'enseignement en France et à l'étranger
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10/12/2017, 21h22 |
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#109060
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Message supprimé par son auteur.
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11/12/2017, 09h54 |
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#109060 |
#536327
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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11/12/2017, 10h43 |
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#536327 |
#109060
Invité
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11/12/2017, 11h04 |
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#109060 |
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http://www.rtl.fr/actu/politique/joh...tar-7791346183
Démago M. Blanquer ? Mais non. C'est juste pour être plus cohérent avec le niveau des élèves en expression orale. Ah que coucou... |
11/12/2017, 20h39 |
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11/12/2017, 21h27 |
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Citation :
On dirait du Gorafi...je trouve que cette phrase sort de plus en plus ces derniers mois. |
11/12/2017, 22h18 |
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on avance un peu sur les hypothèse pour le nouveau bac en 2021
https://www.challenges.fr/education/...trapage_558652
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16/01/2018, 13h18 |
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sur le grand oral pluridisciplinaire, le "grand O", toute une polémique sur Un «*grand oral*» au bac serait-il discriminant*? http://www.lemonde.fr/societe/articl...6883_3224.html
(lien abonné, donc je reprend ici l'essentiel) Un « grand oral » au bac serait-il discriminant ? Cette proposition du rapport rendu mercredi par Pierre Mathiot concentre les interrogations. LE MONDE | 25.01.2018 | Par Violaine Morin Le « grand oral » est l’une des pièces maîtresses du rapport Mathiot pour la réforme du baccalauréat. Lors de sa remise, mercredi 24 janvier, le ministre de l’éducation nationale a lui-même insisté sur l’intérêt de la proposition : « L’oral est une compétence que tout le monde doit avoir dans sa vie de citoyen », a-t-il souligné. La nouvelle épreuve du « grand oral » portera sur un travail réalisé en première et en terminale, seul ou en groupe, sur un thème donné convoquant au moins une des deux disciplines choisies par l’élève en « majeure » (une des évolutions proposées). Il est possible qu’une « banque nationale » de thèmes soit mise en place, comme pour les actuels travaux personnels encadrés (TPE). Le jury serait composé de deux enseignants de lycée et d’une personne extérieure. Donner aux jeunes Français de meilleures armes à l’oral est a priori une intention louable, et, pourtant, cette épreuve semble concentrer toutes les interrogations. Il est vrai que le mot fait penser au « grand O » qui sanctionne les cinq années d’études dans les instituts d’études politiques. Il rappelle aussi le grand oral de l’ENA, ou encore la « leçon » à l’oral de l’agrégation. Ces épreuves solennelles sont caractéristiques des filières d’excellence. L’oral ne favorisera-t-il pas les enfants des milieux les plus favorisés, ceux qui ont bénéficié d’un bain culturel permettant l’éloquence, la création de liens entre les disciplines et le recul sur ses propres savoirs ? Ou, au contraire, peut-il valoriser ceux qui pèchent à l’écrit, mais se révèlent quand ils parlent ? L’enjeu sera d’éviter les écueils, déjà soulevés. D’abord, il semble qu’il faille nuancer le mythe de l’oral comme épreuve « de la bourgeoisie ». Certes, le baccalauréat – à une époque où il était loin d’être démocratique – a d’abord été une épreuve orale, comme le rappelle l’historien Pierre Albertini, spécialiste de l’école en France. Il faut attendre l’école de la IIIe République pour que se multiplient les épreuves écrites. « Mais cela ne prouve pas que la bourgeoisie du XIXe siècle était à l’aise à l’oral », souligne-t-il, à une époque où l’apprentissage du latin, langue de l’écrit par excellence, prenait le pas sur tout le reste. Ensuite, loin des oraux des grandes écoles, c’est plutôt l’oral sur projet du baccalauréat technologique qui a inspiré le grand oral proposé par Pierre Mathiot. Regarder les résultats ailleurs en Europe Pour la sociologue Agnès van Zanten, le grand oral ne saurait cependant échapper à la question des discriminations sociales, qui fait de toute façon partie de l’examen, qu’on le veuille ou non : « Il y a une tradition française qui veut que certaines épreuves soient en quelque sorte pures, à cause du modèle du concours. Mais les études montrent que les épreuves en principe les plus éloignées des logiques sociales, comme un écrit de mathématiques, rejouent malgré tout ces logiques par le biais des critères d’évaluation utilisés. » L’oral pluridisciplinaire renvoie par ailleurs au modèle de « curriculum intégré », qui n’existe quasi pas dans le secondaire en France, où les matières sont cloisonnées et où l’identité disciplinaire des enseignants est forte. L’interdisciplinarité « peut paraître plus attractive pour les élèves en difficulté », concède Agnès van Zanten, car elle s’articule autour de problèmes concrets. « Mais elle demande d’opérer un déplacement intellectuel qui n’est possible que pour les élèves ayant déjà acquis des bases solides. » La sociologue propose de regarder les résultats, ailleurs en Europe, et notamment en Angleterre. « On sait que contrairement aux intentions, l’introduction d’un curriculum intégré, qui suppose une plus grande autonomie, va plutôt dans le sens des inégalités. » A ce titre, la clarté des critères d’évaluation qui seront mis en place si la proposition est retenue est essentielle, car « l’important, pour les élèves des milieux défavorisés, est que les attentes soient explicites et reposent sur des contenus prévus à l’avance », rappelle Agnès van Zanten. Plus les critères sont flous, plus le risque de générer des « critères implicites » est grand, et c’est dans cet interstice que se développent les inégalités entre candidats. Dans ce même souci d’égalité des candidats, les syndicats se disent particulièrement vigilants sur les temps de préparation à l’oral, craignant qu’il ne convoque des compétences « extérieures à l’école », selon le mot de Claire Guéville, responsable du lycée au SNES-FSU. Citant l’exemple des TPE, la secrétaire générale du SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, fait remarquer que l’oral pluridisciplinaire fait déjà partie des formats d’évaluation au lycée. Autant redoubler d’efforts pour réduire les inégalités face à l’oral, « qui finiront de toute façon par se voir dans le supérieur ». Accompagner l’introduction du grand oral par une formation solide des lycéens est prévu, dans le temps hebdomadaire consacré à « l’accompagnement, l’orientation et la méthodologie ». Pierre Mathiot, auteur du rapport, tempère les craintes liées à cette épreuve : « Il ne s’agit pas de laisser les élèves livrés à eux-mêmes, et le rapport fait de nombreuses propositions en ce sens ». Il rappelle par ailleurs que, sur un volume horaire de 7 ou 8 heures de discipline majeure en terminale, « il n’est pas impossible de consacrer un peu de temps à l’oral ». De même, les écrits de « majeures » ayant lieu au retour des vacances de printemps, du temps supplémentaire serait disponible en fin d’année pour préparer le grand oral de juin. qu'en dites-vous ? En tout cas moi je suis pour, non pas pour des questions de discrimination ou pas, mais parce que cette épreuve vient à la fin de la terminale et que les affectations dans le supérieur seront déjà faites. Donc avec tout le respect que j'ai pour Agnès van Zanten, discriminant ou pas on s'en fout : il faut une épreuve motivante et globale pour clore et parachever le cursus dans le secondaire (et certains quittent les études à ce stage) et je trouve que c'est parfait. Ca ne servira en fait pas plus que l'épreuve de philo, seule les épreuves de majeure et mineure pourront entrer dans le dossier ParcoursSup. Tout pour éviter que la fin de l'année de terminale ne soit de la garderie... |
27/01/2018, 03h38 |
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#449857 |
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Bon, ça va être sympa le lycée
http://www.huffingtonpost.fr/2018/02...le_a_23360222/ Citation :
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14/02/2018, 08h48 |
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J'espère qu'en plus de refaire les épreuves, ils ont refait les programmes correctement, parce que bonne chance pour finir le programme de science en mars pour des examens en avril.
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14/02/2018, 09h42 |
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#258144 |
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Citation :
Avant les annonces du ministre de l’éducation nationale Jean-Michel Blanquer, prévues mercredi, des professeurs de lycée s’inquiètent de l’avenir de leurs disciplines. Les premiers à monter au front furent sans doute les professeurs de sciences de la vie et de la terre (SVT) et de physique-chimie : Pierre Mathiot envisageait, en effet, de rendre optionnelle la physique et la SVT dès le deuxième semestre de la classe de seconde. Trois semaines après la remise du rapport, l’horizon semble s’éclaircir. En seconde, le projet de matières optionnelles au deuxième semestre est abandonné. (..) Mais les professeurs de physique-chimie et de SVT restent inquiets. Qu’adviendra-t-il du bloc « sciences » indifférencié dont parle le rapport Mathiot, proposé en seconde ? « L’abandon de l’idée de rendre les SVT et la physique optionnelle au deuxième trimestre nous rassure, convient Serge Lacassie, le président de l’Association des professeurs de biologie et de géologie. Mais on ne sait toujours pas comment va être départagé ce bloc. » Ces « sciences » pourraient cacher une réduction des heures de SVT et de physique-chimie. « On voit venir gros comme une maison un bloc de trois heures que l’on devra répartir entre les deux disciplines », s’inquiète Vincent Parbelle, président de l’Union des professeurs de physique et de chimie (UdPPC). Aujourd’hui, les élèves de seconde ont trois heures de physique et une heure et demie de SVT. (..) La dotation horaire fâche Non, là encore, c’est plutôt la dotation horaire qui fâche. Vu le nombre de matières en tronc commun, l’histoire-géo se verrait octroyer une fourchette horaire située autour de deux heures par semaine en première et en terminale. Aujourd’hui, en première, elle est de deux heures trente pour les S, et de quatre heures pour les L et les ES. « Ceux qui prendront histoire-géo en spécialité en auront plus, concède Franck Collard, le président de l’association des professeurs d’histoire et géographie (APHG). Mais ils seront peu nombreux. » L’APHG espérait que l’histoire-géo soit considérée comme une discipline « universelle » au même titre que la philosophie. « Va-t-on pouvoir assurer une connaissance de base de l’honnête homme ou du citoyen ? Ce n’est pas sûr du tout », conclut l’enseignant. La réforme du bac soulève les inquiétudes des enseignants http://www.lemonde.fr/education/arti...0_1473685.html et ce n'est qu'un début... vu que de toutes manières, le projet est de réduire le nombre d'heures de cours pour les élèves on ne va pas en sortir |
14/02/2018, 14h15 |
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du coté des préoccupations plus profondes que la défense des heures des disciplines, il y a cela
Je lis le rapport Mathiot et je me dis, elle est implacable, cette réforme, terriblement cohérente avec celle de l’université, de Parcoursup. C’est une machine de guerre. Le modèle est celui du lycée modulaire à l’anglaise et d’un enseignement supérieur très inégalitaire. Un lycée à la carte pour élève entrepreneur de son propre parcours. En vérité, les dés sont truqués, les choix limités : il y a les initiés et les autres, selon les catégories sociales principalement. Il y a l’implicite de la hiérarchie des filières, très peu de passerelles entre elles. Les universités choisissent des attendus, selon leur prestige, selon les disciplines, et il faut avoir fait telle matière, avec tel niveau, pour prétendre à telle inscription dans le supérieur. Dès la seconde, avoir une idée précise de son orientation postbac, faire des choix en conséquence. Sylvain Pattieu : «*Cette réforme du bac est une machine de guerre*» http://www.lemonde.fr/idees/article/...5863_3232.html Et effectivement pour ma fille qui va se prendre le début de la réforme dans 2 ans, ça va être très compliqué de faire les bons choix, beaucoup de choses vont se jouer dès la seconde Par exemple,
De fait la promo est pleine de filles (2/3) ... et à dominante littéraire et commerciale. Du coup, pour ma fille qui veut actuellement plutôt faire des sciences et déboucher en école d'ingé ce n'est peut-être pas le bon choix pour le "bac-3 bac+3". Avant, il suffisait de faire le Bachibac version "bac S", mais d'ici deux ans je n'ai aucune idée de ce que cela va donner... et vous probablement non plus. Les combo pourraient être un peu complexes à jouer extrait de la conférence de presse sur le Monde suppression des séries L, ES et S (littéraire, économique et social, scientifique) remplacées par un tronc commun (français, philosophie, histoire-géographie, langues vivantes, éducation physique et sportive) et trois spécialités en première (pour trois fois quatre heures), ramenées à deux en terminale (deux fois six heures). Les élèves choisiront parmi huit spécialités : mathématiques, physique-chimie, sciences et vie de la terre, histoire-géographie et géopolitique, sciences économiques et sociales, littérature et philosophie, langues et littérature étrangère, arts.Je ne vois plus de mention des majeures et mineures (cf. post plus haut). du coup j'imagine que pour ce type d'orientation, il faudra choisir mathématiques, sciences de l'ingénieur et physique-chimie en première et mathématiques et physique-chimie ou sciences de l'ingénieur en terminale ? Mais est-ce que le bachibac ne va pas correspondre à une obligation de prendre langues et littérature étrangère ? Dernière modification par znog ; 14/02/2018 à 16h37. |
14/02/2018, 14h38 |
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