Ici au canada (dans quelques quartiers des grandes villes du moins) il prend de plus en plus d'ampleur et hormis l'alimentation il commence aussi à toucher le logement ou les collocs s'entassent à une 10aine dans un 3 pièces et ceci même avec des enfants.
En général, ici, les 'freegans' sont assez simples, pas trop clochardisés comme la précédente génération de 'off the grid', des fois confortables financièrement et très cultivés. Ils utilisent des macbook pro de 2009 et moins et ne sont donc pas anti-tech. Bref, je vois ça comme un mouvement un peu post-hipsters et plutôt sympa !
N'ayant pas mis les pieds à panam depuis 2 ans je me posais la question de l’essor de ce mouvement en France et j'aurais voulu savoir si ils étaient encore plus détestés que les 'bobos' par la droite poujado-populiste française ?
Petit edit suite aux réclamations ci-dessous :
Le terme freeganisme est un mot-valise formé à partir des termes free (terme anglais signifiant « gratuit ») et véganisme2,7. En 1999, aux États-Unis, Warren Oakes (en) (ex-batteur du groupe punk Against Me!) écrit le pamphlet « Pourquoi freegane ? »8. Il pose les bases d'un concept, proche de la simplicité volontaire et de la décroissance, appliqué à soi-même (également qualifié d'« autolimitation de la consommation » venant spontanément de la société civile9). Il définit le freeganisme comme « une éthique anti-consumériste de la nourriture » (déchétarisme) mais évoque aussi le glanage, le maraîchage, le troc, voire des expressions de désobéissance civile comme le vol à l'étalage comme alternative à l'achat10. Il est également question d'autosuffisance écologique à travers des énergies renouvelables qu'on développe soi-même, de préservation de l'eau de pluie, de prévention des déchets et de vie dans les squats.
Les gratuivores affirment que les besoins élémentaires humains (se loger, respirer, boire, manger, se protéger du froid et de la chaleur, se défendre contre les agressions) ne devraient pas être payants mais accessibles à tous, comme droits fondamentaux. Sans nécessairement s'engager dans des actions militantes (comme les autoréductions) mais sans attendre passivement des changements politiques (comme l'attribution de l'allocation universelle), le gratuivore déclare vouloir changer sa propre façon de consommer, en réduisant son utilisation de la monnaie et en développant une créativité pratique et la solidarité, dans une logique do it yourself.
Dernière modification par Pormonier ; 26/11/2016 à 05h59.
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