Parler de Terminator et dire qu'il n'y a aucune réflexion sur le voyage dans le temps, je trouve ça un poil fort.
C'est juste que c'est un postulat moins usité que dans la plupart productions qui incluent une notion de voyage dans le temps.
Pour faire une comparaison avec une autre licence à spectacle des années 80 qui en parle : Retour vers le futur.
Dans ce dernier, toute modification ou interférence sur une ligne temporelle entraine des conséquences lourdes et immédiates. C'est un peu l'effet papillon et c'est utilisé tout au long des films. Dans le 1er, quand la mère de Marty est en train de tomber amoureuse de lui, puis tombe dans les griffes de Biff, avant que son padre ne se décide à s'attacher les cojones en bandouilère et reprendre sa dulcinée, l'existence même de Marty est mise en péril et il commence à disparaître.
Dans Terminator, c'est le postulat inverse, celui de la destinée, voire de la fatalité : quoi que tu fasses, quoi que tu entreprennes, ce qui doit arriver arrivera. Au mieux tu réussiras peut être à décaler ou modifier légèrement les événements, mais la ligne temporelle se réajustera toujours pour que ce qui est écrit arrive, d'une manière ou d'une autre.
A ce titre, la fin du 3 est éloquente (l'épisode le plus faible certes, mais la fin est justement très bien à ce titre). Malgré tous leur efforts, malgré le fait qu'il aient bien évité l'holocauste nucléaire de 1997, il n'ont au final réussi qu'à décaler les événements d'une dizaine d'année, et la guerre homme / machine a quand même lieu.
Dernière modification par Capitaine Courage ; 09/06/2015 à 13h58.
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