Refuser un ordre par déontologie ?

Répondre
Partager Rechercher
Bonjour à tous,

Je me posais un question et je ne trouve pas de réponses claires...
Je suis graphiste et je me demandais si j'étais capable d'envoyer se faire voir mon employeur si ce dernier veut que je produise des visuels défendant une idée sexiste, haineuse, etc ?

Dans quelle limite je peux refuser un ordre d'un n+1 par déontologie ? Ai je les moyens ?
Refuser un ordre par déontologie c'est toujours chaud. Dépend de si ton patron est con ou con ou con.

Tu peux donner ton avis sur le visuel en mode "j'ai peur que cette idée soit vue comme ça et nous fasse mauvaise pub" si ton patron est con et ne s'en est pas rendu compte (*), ça peut passer.
Si ton patron est con et veut pas entendre ton avis, c'est plus chiant et je sais pas.
Si ton patron est con et s'en fout, voire que ce sont des idées qu'il assume, c'est pas de chance et je sais pas.


(*)pas mal de marketteux expliqueront qu'il n'y a pas de "mauvaise pub" et que parfois pour monter la réputation d'une marque (le taux de pénétration du marché), un bad buzz ça reste un buzz. Tu peux toujours nettoyer après
La déontologie n'a pas sa place dans le monde du travail.

Ma phrase est sale, j'en suis le premier attristé. mais en attendant avoir une conscience n'a jamais payé. Donc aucun intérêt en entreprise.
ne pas confondre deontologie avec tes propres convictions ou/et ce qui tombe sous le coup de la loi. Pas toujours evident de faire la distinction entre les 2 premiers. La ou la loi intervient, tu n'as pas trop a te poser la question.

edit ps, ce qui me fait rejoindre en partie la position de Finiarel.
Non, la déontologie a sa place dans le monde du travail, et heureusement, mais uniquement dans les métiers liés à la santé et au social, les autres secteurs ne sont pas "obligés" de la respecter sans risquer un retour de flamme professionnel voir pénal.

Travaillant dans le secteur de la santé, je peux t'assurer que la déontologie t'a intérêt à la respecter, sous peine de te retrouver avec de sérieux soucis sur les bras.

Maintenant, vu que l'OP n'est pas dans ce genre de milieu professionnel, c'est différent.

Si c'est le "produit" en lui-même qui pose soucis, il faudrait voir si à un moment donné ton nom sera associé à ce dernier.

Si non et que c'est uniquement le nom de la société pour qui tu travailles qui y sera associé, à la limite tu t'en fous si tu es capable de passer outre, sauf si tu as vraiment des gros doutes concernant une éventuelle plainte future qui pourrait te retomber sur le dos, avec en prime ton patron qui te rejette toute la faute.

C'est pas toujours bien vu de refuser un travail pour des raisons personnelles, mais faut pas non plus accepter tout et n'importe quoi. Essaye d'en parler avec ton patron/supérieur avant toute chose. Tu tournes le bazar genre "Euh, je suis pas certain que ca soit une bonne idée pour telle et telle raison".

Certains responsables prennent pas toujours le recul nécessaire, et c'est un peu le rôle des employés de faire un feedback quand cela est nécessaire. Maintenant si ton patron est con et qu'il met la déontologie après les intérêts financiers (ce qui est souvent le cas), à toi de voir jusqu'à quel point tu peux te mettre en porte à faux, c'est vraiment au cas par cas.

Mais c'est déjà bien que tu te pose la question, c'est la preuve que t'es pas un mouton qui exécute les ordres sans réfléchir, chose qui arrive bien trop souvent de nos jours, pas aidés par les pressions patronales je l'avoue.

Sur ce point, je suis très content de travailler dans le médical. Je peux toujours me retrancher derrière la déontologie pour refuser des actes que je juge borderline, heureusement ca arrive très rarement, mais au moins je me sent protégé par les lois et règles mises en place dans ce secteur sans devoir me tracasser de savoir si ma hiérarchie va mal le prendre. Si ils sont pas contents, je me barre et vais bosser autre-part, c'est pas les emplois qui manquent dans mon secteur, mais jamais je ne ferais un acte qui va à l'encontre de la déontologie ou du droit du patient.
Bonjour,
La question s'est posée dans mon ancien taff où un collègue refusait de bosser pour un client de l' agence pour des raisons éthiques. En cherchant un peu, j'étais tombée sur la clause de conscience qui permet aux journalistes de démissionner en cas de changement d'orientation de leur journal, hélas, je n'ai pas trouvé d'application dans le monde de la pub. Là je viens de refaire une recherche rapide par curiosité et les choses ne semblent pas avoir évolué du coup t'auras pas d'autres choix que de négocier avec ton n+1.
Ca s'appelle une clause de conscience, qui s'applique aux journalistes et personnels de santé. Je crois.
Il existe un truc du genre ouais dans la santé.
Niveau infirmier, en gros nous avons le devoir de demander confirmation si une prescription médicale, ou un acte à réaliser nous semble aberrant (et notre responsabilité peut-être engagée dans ce cas).
La théorie, c'est que malgré tout, si après re re validation la demande est confirmée, on ne peut rien dire et on "exécute".
Dans les faits... il m'est arrivé une fois d'envoyer quelqu'un se faire foutre, et j'en ai assumé les conséquences.
Si tu as recu des instructions illegales, tu ne dois absolument pas les suivre. Si ce qu'on te demande n'est pas illegal, c'est plus sensible. Savoir si une campagne de pub est homophobe (donc illegale) ou simplement colporte des idees que tu n'aimes pas n'est pas forcement facile a-priori. Sans forcement refuser sechement, fait savoir que tu as des reserves et sur quels aspects elles portent. Contrairement a ce qui est dit au dessus, travailler sans deontologie a un cout, soit tes clients vont mal recevoir la campagne, soit tes employes les plus qualifies vont partir vers un emploi moins ethiquement problematique (et donc tu as du turnover, ce qui est un cout en formation), etc. Si tu portes la discussion dans le sens "c'est du mauvais business, nous prenons un risque", plutot que sur "j'aime pas je ne veux pas le faire", tu as des meilleures chances de voir ton n+1 reconsiderer .
Pour les métiers liés au médico/social, c'est encore plus complexe que l'exemple de Kirika.

Chez nous, la déontologie englobe entre-autre le secret professionnel, les droits et devoirs liés au patient, etc...

Pour donner un exemple à 5 balles :

Josiane, coiffeuse, dit à Germaine pendant qu'elle lui pose ses bigoudis : "Tiens, j'ai appris que Fernand mon voisin avait un cancer de la prostate, c'est sa fille qui me l'a dit hier pendant sa mise en plis".

Michel, infirmier en hôpital, dit à son voisin lors du match de foot du dimanche dans les tribunes : "Tiens, j'ai appris que Fernand notre voisin avait le cancer de la prostate, il est passé dans mon service la semaine dernière et j'ai lu le rapport".

Josianne ne risque rien niveau déontologie et secret professionnel, son métier ne l'y impose pas. Par contre Michel risque non seulement une sanction niveau professionnel, mais également une sanction pénale pour avoir divulgué cette information et outrepassé son devoir de secret professionnel.

De même, un patient à beaucoup de droits concernant sa santé, des droits que certains médecins s'empressent d'oublier de lui rappeler car ca peut les arranger dans certains cas. Pas méchamment mais souvent le patient n'est pas au courant de ses droits. Comme par exemple le droit de consulter lui ou sa famille proche son dossier médical, de changer d'avis et demander un autre médecin lors d'une hospitalisation, de refuser à la dernière minute une intervention chirurgicale programmée, etc... Seul un état critique mettant la vie du patient en danger imminent peut donner le droit au médecin de prendre une décision sans son avis, comme une opération en urgence, etc... si ce patient n'est pas capable de prendre la décision (inconscience, état mental altéré, etc...).

Reprenons Michel, infirmier en hôpital. Lors de soins sur un patient fort âgé provenant d'une maison de retraite, il découvre beaucoup de traces révélant des coups. Il soupçonne de la maltraitance sur le patient. Il pourra en avertir ses supérieurs qui prennent en charge le patient ainsi que le médecin traitant du patient, mais en aucun cas la famille de celui-ci.

Heureusement dans ce cas, depuis peu, la loi impose au personnel soignant de transmettre des cas ou il y a soupçon de maltraitance. C'est le seul cas ou on peu passer outre le devoir de secret professionnel. Maintenant c'est pas une raison pour aller le chanter sur tous les toits, mais on peu faire remonter l'information à plus de monde tout en restant discrets (police, etc...). D'ailleurs, en cas avéré de maltraitance, si nous avons "caché" ces informations, c'est assimilé à "non assistance à personne en danger" et on encours des sanctions pénales.

Pour le secret professionnel, la nuance peut aller très loin, comme :

Guy, médecin traitant du village, reçoit Josianne en consultation pour un gros rhume. Guy quitte 2 minutes la pièce pour x raison et pendant ce temps Josiane pose les yeux sur un dossier médical qui traine sur son bureau. Elle lit que son voisin Fernand à un cancer de la prostate.

Guy, médecin traitant du village, reçoit Josianne en consultation pour un gros rhume. Pendant la prise des paramètres il lui dit "Ben je plains votre voisin Fernand, je viens de reçevoir ses résultats d'examens et il a un cancer de la prostate".

Dans le premier cas, il n'encourt pas de sanctions pénales car l'information aura été divulguée non-intentionnellement, par contre dans le second cas oui, il le dit de manière intentionnelle et risque une sanction pénale si Fernand porte plainte.

Bref, la notion de déontologie est large et selon la situation peut-être assez compliquée.

Tout ca pour expliquer que dans les métiers de la santé, la déontologie est bien en place et respectée (enfin on essaye le plus possible).
Citation :
Publié par kAzama<Off>
Bonjour à tous,

Je me posais un question et je ne trouve pas de réponses claires...
Je suis graphiste et je me demandais si j'étais capable d'envoyer se faire voir mon employeur si ce dernier veut que je produise des visuels défendant une idée sexiste, haineuse, etc ?

Dans quelle limite je peux refuser un ordre d'un n+1 par déontologie ? Ai je les moyens ?
Bin si les visuels ont une connotation haineuse, ils pourraient tomber sous le coup de la loi "appel à la haine etc". Si ce sont de simples concepts misogynes ou sociaux (maman fait des gâteaux, papa bricole dans le garage) tu exécutes ses maquettes et puis basta, c'est la boîte qui se chopera une mauvaise pub. Sinon La meilleur réponse dans ce cas là est d'imaginer que ton employeur est un client un peu concon et de lui glisser quelques maquettes que tu trouverais plus "juste". Mais bon je suppose qu'il est un peu limité sur les bords et qu'il va camper sur son point de vu. Bonne chance
Citation :
Publié par Finiarel
En gros ça donnerai la possibilité de toucher le chômage tout en démissionnant ?
Ou alors tu refuses de faire ce travail, tu te fais licencier, et tu touches le chômage.

@Kazama : Ca depend si t'as les moyens de chercher un autre taf, voire si ce genre de position peut te griller sur ton marché du travail. Perso je me contenterais de faire la greve du zele.
Citation :
Publié par Quild (afk)
Faut une clause pour définir le droit de démissionner ?
Moui il était tard j'ai pas pensé à mettre un lien : http://www.blogavocat.fr/space/viann...4-cddda29e30a9
Et pour ceux qui ont la flemme de cliquer un extrait qui résume pas mal :
Citation :
Ce texte dispose que lorsque la rupture du contrat de travail intervient à l'initiative d'un journaliste professionnel en raison du "changement notable dans le caractère ou l'orientation du journal ou périodique si ce changement crée, pour le salarié, une situation de nature à porter atteinte à son honneur, à sa réputation ou, d'une manière générale, à ses intérêts moraux" alors cette rupture produit les mêmes effets qu'un licenciement.
Citation :
Publié par Malka
Ou alors tu refuses de faire ce travail, tu te fais licencier, et tu touches le chômage.

@Kazama : Ca depend si t'as les moyens de chercher un autre taf, voire si ce genre de position peut te griller sur ton marché du travail. Perso je me contenterais de faire la greve du zele.
Dans le meilleur des cas il refuse mais le boss ne peut pas se permettre de le virer, s'il n'a pas envie de refaire un processus de recrutement, de verser une indemnité de licenciement éventuelle, etc..
Si l'OP produit un visuel a caractère haineux illégal (raciste par exemple), et que ce visuel est utilisé par la suite, c'est l'utilisateur de ce visuel qui sera pénalement responsable non ?

A partir de là, pourquoi refusé de faire ton travail ?

Tout le monde a dans son boulot des taches qu'il n'aime pas réaliser.
Citation :
Publié par [0]Draki
Si l'OP produit un visuel a caractère haineux illégal (raciste par exemple), et que ce visuel est utilisé par la suite, c'est l'utilisateur de ce visuel qui sera pénalement responsable non ?

A partir de là, pourquoi refusé de faire ton travail ?

Tout le monde a dans son boulot des taches qu'il n'aime pas réaliser.
Il faut juste que tu conserves des preuves que c'est ce que l'on t'a demandé sinon ton N+1 peut dire que c'est toi qui a pris l'initiative ou qui a fait du zèle. Déjà, si c'est illégal, c'est ton devoir de dire non, et si tu n'es pas sur, tu te protèges derrière des ordres écrits (ou mail)
A moins de dénicher un petit truc véreux comme Irène Brockovich pour assurer derrière des revenus, je pense que tu peux mettre en off ta conscience.
Modéré par Thelemys : ...

Dernière modification par Thelemys ; 26/05/2015 à 21h40.
Citation :
Publié par Svenanmar
Sur ce point, je suis très content de travailler dans le médical. Je peux toujours me retrancher derrière la déontologie pour refuser des actes que je juge borderline, heureusement ca arrive très rarement, mais au moins je me sent protégé par les lois et règles mises en place dans ce secteur sans devoir me tracasser de savoir si ma hiérarchie va mal le prendre. Si ils sont pas contents, je me barre et vais bosser autre-part, c'est pas les emplois qui manquent dans mon secteur, mais jamais je ne ferais un acte qui va à l'encontre de la déontologie ou du droit du patient.
En gros, tu expliques que comme ailleurs, si cela convient pas, tu te barres.
La déontologie a théoriquement un poids important dans le domaine de la santé. Sauf qu'en pratique, tu pourras repasser.
Citation :
Publié par Airmed / Ildefonse
En gros, tu expliques que comme ailleurs, si cela convient pas, tu te barres.
La déontologie a théoriquement un poids important dans le domaine de la santé. Sauf qu'en pratique, tu pourras repasser.
Soit je me suis très mal expliqué, soit t'a rien compris.

Je dis que GRACE a la déontologie, je peux pratiquer mon métier en sachant que je PEUX refuser de faire un acte qui serait à l'encontre de cette déontologie, car je serais PROTEGE par des lois et principes liés à mon métier. Mon patron m'imposant cet acte l'aurait dans l'os car je placerais toujours le bien-être du patient et le respect de cette déontologie avant l'intérêt du patron.

Cette protection de mes convictions, des règles et lois, mais aussi des valeurs de la société en général passe par une démission éventuelle si mon patron est un profond abruti qui ne respecte rien dans ce domaine, ca serait la dernière alternative face à une voie sans issue.

Je vois pas en quoi je dis un truc négatif la dedans

Dernière modification par Svenanmar ; 26/05/2015 à 20h21.
[edit]petite correction
En faite, les codes de deontologies medicales sont legifiérés et integrés au CSP. Pour les autres, à voir. L'OP peut s'opposer à son chef, en invoquant la loi ou un risque, sauf que si aucun de ses supérieurs ne l'appui, l'OP pourra plus ou moins chercher un nouveau poste.

Dans la santé, c'est pareil. Ne pas faire quelque chose, que tu es raison ou non, si tes supérieurs ne t'appuient pas, tu peux chercher un nouveau poste.
[/edit]

Dernière modification par Airmed / Ildefonse ; 26/05/2015 à 20h24.
Contrairement à ce qu'affirme Svenanmar je ne suis pas du tout d'accord pour considérer que la déontologie n'a sa place que dans la médecine ou le social parce-que je place la déontologie au même niveau de priorité que l'éthique, et que cette dernière me parait avoir un lien direct avec l’honnêteté, le savoir vivre, le sens du bien faire, la volonté de construire et non de détruire. Je suis troublée chaque fois que je constate que les gens qui n'ont aucun honneur n'en sont pas chagrinés et se portent très bien. Comment font-ils pour vivre avec le poids de toute cette crasse. Est-ce là le prix à payer pour avoir former des millions de gens à l'idée qu'il faut vivre pleinement et sans entraves sa vie parce-qu’elle est unique et se faisant tant pis si on dévore ses semblables?

De même le propos de Finiarel m'est évidemment absolument insupportable. Ce cynisme, cette façon de considérer qu'on peut tout faire dans les limites de la loi mène à tellement de catastrophes, de misères, de malheurs, de situations profondément mortifères. Je ne donnerai aucun exemple parce-qu’ils suffit de porter le regard autour de nous pour voir, pour observer, pour réaliser à quel point le manque d'éthique enlaidie notre société et détruit ses bases les plus belles, celles dont nous avons le plus besoin pour vivre les un avec les autres.

Ce serait trop facile de dire que parce-que tel ou tel métier est touché par un code de loi et une serment de bonne conduite il n'y aurait qu'eux pour être touchés par l'idée de bien faire. Faire le bien, c'est plus qu'une idée ce devrait être un devoir. Ne pas attaquer, ne pas stigmatiser, ne pas faire souffrir intentionnellement, ne pas véhiculer des rumeurs et ne pas en inventer, ne pas fourvoyer les gens qui viennent vers vous en ne s'y connaissant pas pour mieux les abuser.

La déontologie a une connotation médicale, juridique voir même ecclésiastique. Et bien d'accord appelons ça de l'éthique. Un monde plus éthique ce serait un monde plus serein, moins égoïste, plus à même d'aider ceux qui sont en bas, moins enclin à vouloir monter en haut quitte à le faire en marchant sur la tête de ses contemporains par arrivisme ou par pur voracité. Regardez l'état du monde, ces milliers de milliards d’argents virtuels qu'on imprime chaque jour, voila où mène la cupidité, l'idée d'en vouloir toujours plus et le désintéressement des conséquences que l'on fait subir à nos prochains.

L'éthique, c'est partout, c'est tout le temps et c'est pour tout le monde. Du médecin au garagiste, de l'avocat au commerçant, de l’artisan au modérateur de forum sans oublier le simple contributeur. Quoi que l'on face, quoi que l'on exerce comme job, que l'on soit en haut ou bien en bas, recruteur ou recruté, l'idée de bien faire ou tout du moins de ne pas faire de mal, de ne pas casser, de ne pas détruire, de ne pas corrompre devrait passer avant le concept de vendre, gagner, remporter, monter. C'est quand même un peu minable de monter quand on le fait en se mouchant des idéaux sans lesquelles la vie n'est qu'un combat.

C'est pourquoi si j'étais à la place de l'OP j'insisterai pour présenter le soucis sous tous ses angles. Ça ne marchera peut-être pas mais au moins il aura essayé. Non? Et bien moi je trouve que si.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés