Une chute libre de 36km depuis la stratosphère [MàJ :Successful Jump ]

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Oui enfin là c'est presque le double, mais c'est vrai que foncièrement, en dehors de la vue qui va changer un peu et du mur du son (Bien que le mur du son c'est joli mais vu la raréfaction de l'air à cette altitude, ça va pas être très marquant pour lui) il a déjà vécu ça ^^
C'est surtout un problème de vent, a mon avis, vu le poids que la capsule pèse, ils ont pas envie qu'elle retombe sur n'importe quoi et préfèrent être surs de leur coup
Citation :
Publié par toutouyoutou
**gloups*

Punaise, mais je n'imagine même pas la violence du choc et le résultat sur le corps et les séquelles à long terme.
Surtout j'imagine lorsqu'il a vu qu'il serait trop court et qu'il arrivait droit sur le bord de la falaise
ce que certains arrivent pas à comprendre avec le concept de vitesse limite en chute libre c'est que quoi qu'il arrive il sera toujours en dessous.
c'est le principe d'une limite, ça se dépasse pas.
donc si la vitesse limite d'un mec en combinaison spatiale qui fait le piquet est de 300km/h à 2000m d'altitude (le chiffre est au pif mais un physicien (donc pas les mecs qui trainent ici) calcule ça très bien) ben à 2000m d'altitude il sera à 300km/h MAXIMUM.
Citation :
Publié par Quild
Et je me pensais nul en physique, eh beh...
Et tu as parfaitement raison.

Mais quelle idée de faire ca à Roswell, le vent pour l'empêcher de sauter est dû aux petits gris, forcément.

Sinon, toujours le vent, ca pose problème à la capsule ou c'est dû au fait que le ballon en hélium est trop fragile pour les supporter?
Ahhh y'a eu 2sec d'images où on les voyait chipoter au ballon!
Ca avance, ça avance.

Broadcast start: 17:00 GMT (19h ici)

Dernière modification par Vulgar ; 09/10/2012 à 17h34.
Quild, perso, je fais des études de physique, c'est bien dans les domaines que je visite en ce moment à l'approche de mon concours et je suis pas a bac+1 donc je pense que quand plusieurs personnes te disent que tu as tord, alors tu as tord.

L'altitude à partir de laquelle le parachute est laché n'influe pas la vitesse au moment du déploiement du parachute tant qu'il le fait à une attitude "normale" pour un parachute. C'est à dire quand c'est safe. Entre le moment ou il prend sa vitesse maximale et le moment ou il lache le parachute il y a un freinage immense dû aux frottements de l'air, à la vitesse et à la quantité d'air présente à l'altitude donné (qui augmente avec la descente)

Si tu veux mettre à l'épreuve ce concept tu prends deux billes de métal de même poids, deux tubes remplis de glycérol (facilement trouvable dans le commerce il me semble). Un qui est beaucoup plus long que l'autre et tu calcul la vitesse de chute de la bille à la fin de la descente
Citation :
Publié par Fett
Finalement ce que l'autrichien va faire est relativement simple... Aucun obstacle au pire un boeing
Ce serait surprenend que ce ne soit pas fait dans une zone ou les vols d'avions sont interdite.

Les lignes sont peut être détourner pour l'event mais je doute.
Citation :
Publié par Andromalius
Oui mais la vitesse limite dépend de pas mal de facteurs, l'un d'entre eux étant d'avoir le temps de l'atteindre, l'autre étant la géométrie de l'objet, et sa masse. (l'attraction générée par un parachutiste est risible, celle de la lune qui s'écraserait sur la terre un peu moins.)

Avoir le temps de l'atteindre n'est pas un facteur de vitesse limite. C'est un facteur de vitesse. Attention aux nuances.
A mon souvenir la masse ne fait pas vraiment partie des paramètres importants. Ce qui est certain c'est qu'elle n'a aucun impact dans le vide (et donc sur la partie "accélération terrestre" de l'équation), et au niveau des efforts de frottement, vu qu'on parle en v^2 elle perd rapidement son importante pour les petites variations de masse.

Citation :
Si tu es plus rapide que la vitesse limite, ta vitesse va décroître jusqu'à la vitesse limite.
Ce n'est pas possible.
Au cours de la descente, sa vitesse et la vitesse limite vont se rejoindre, puis, il ralentira conformément aux lois de la physique et des équations différentielles.

Citation :
Sauf que le mec qui fait une chute libre depuis 30km d'altitude, quand il arrive à 10km d'altitude, il est pas soumis aux même règles que celui qui fait une chute libre depuis 10km d'altitude. Parce que quand tu arrives avec une vitesse initiale à 10km d'altitude c'est pas comparable avec une chute libre qui démarre à cette hauteur. C'est une chute avec poussée initiale.

Et je me pensais nul en physique, eh beh...
Effectivement, tu l'es.

Citation :
Poussée initiale ou pas, son ralentissement va commencer très tôt, sera progressif et ça fera belle lurette qu'il aura atteint sa vitesse limite quand il arrivera à 1500metres.
Il n'y a pas de poussée initiale dans ce cas. Dans le cas ou il y a une poussée initiale, ça ne change pas la vitesse limite en chute libre (cf la définition de la chute libre), et ça ne changera pas le fait que cette vitesse sera atteinte et non dépassée.
Si on veut aller au delà de cette vitesses, il faut maintenir la poussée dans le temps. Dans ce cas ce n'est plus une chute libre et, évidement, une autre Vlim peut être calculée.

Dernière modification par Cpasmoi ; 09/10/2012 à 17h43.
Je parlais du cas général.
Là évidemment puisqu'il n'a pas de réacteur sur le dos il ne peut pas dépasser la vitesse limite. Mais même s'il avait eu une poussée initiale il serait revenu à la vitesse limite très rapidement.
Citation :
Ce n'est pas possible.
Au cours de la descente, sa vitesse et la vitesse limite vont se rejoindre, puis, il ralentira conformément aux lois de la physique et des équations différentielles.

Non. Une fois la vitesse limite atteinte, il restera à cette vitesse limite/juste au dessus (et cette vitesse limite va diminuer assez lentement avec l'altitude du fait de l'augmentation de la densité d'air).


Citation :
Citation :
Sauf que le mec qui fait une chute libre depuis 30km d'altitude, quand il arrive à 10km d'altitude, il est pas soumis aux même règles que celui qui fait une chute libre depuis 10km d'altitude. Parce que quand tu arrives avec une vitesse initiale à 10km d'altitude c'est pas comparable avec une chute libre qui démarre à cette hauteur. C'est une chute avec poussée initiale.

Et je me pensais nul en physique, eh beh...
Effectivement, tu l'es.
Le parachutiste est soumis aux mêmes règles quelle que soit la hauteur de chute, la seule chose qui change est la vitesse initiale une fois arrivé à 10 km d'altitude. Je pense que quild avait compris mais s'est juste mal exprimé, ou que vous l'avez mal compris.


Citation :
ce que certains arrivent pas à comprendre avec le concept de vitesse limite en chute libre c'est que quoi qu'il arrive il sera toujours en dessous.
c'est le principe d'une limite, ça se dépasse pas.
donc si la vitesse limite d'un mec en combinaison spatiale qui fait le piquet est de 300km/h à 2000m d'altitude (le chiffre est au pif mais un physicien (donc pas les mecs qui trainent ici) calcule ça très bien) ben à 2000m d'altitude il sera à 300km/h MAXIMUM.
Et ben non. La vitesse limite c'est ce qu'on atteint en laissant l'expérience se prolonger. Une vitesse limite peut être dépassée en ajoutant une vitesse initiale, et c'est ce qui arrive ici : par exemple entre 36 km et 10 km il va tomber jusque à avoir une vitesse de 350 m/s, alors qu'à 10 km d'altitude la vitesse limite pour ce parachutiste sera peut être de 300 m/s (chiffres au hasard).
Le parachutiste, dans notre cas, restera toujours au dessus de la vitesse limite du milieu dans lequel il est, et tendra à la rejoindre, étant donné qu'il part avec une vitesse initiale supérieure à la vitesse limite (sauf au tout début de la chute).

C'est la variation de la vitesse limite en fonction de l'altitude qui fait que la vitesse baisse, donc logiquement celui qui ralentit va rester au dessus.
Citation :
Non. Une fois la vitesse limite atteinte, il restera à cette vitesse limite (et cette vitesse limite va diminuer assez lentement avec l'altitude du fait de l'augmentation de la densité d'air).
C'est gentil de dire non mais tu as écrit exactement la même chose que moi.

Aller pour clarifier, un dessin (et m’embêtez pas sur les courbes ... c'est du paint: elles se CONFONDENT).
En rouge la vitesse limite, en bleu celle du mec.

Citation :
Une vitesse limite peut être dépassée en ajoutant une vitesse initiale, et c'est ce qui arrive ici : par exemple entre 36 km et 10 km il va tomber jusque à avoir une vitesse de 350 m/s, alors qu'à 10 km d'altitude la vitesse limite pour ce parachutiste sera peut être de 300 m/s (chiffres au hasard).
Ouch ... épic fail.
Elle va juste être atteinte plus vite, pas dépassée. Tu dois revoir ta notion de dérivée et intégrale.
Note que la partie après tes ":" n'a absolument aucun rapport avec la première partie de ta phrase.
Miniatures attachées
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Nom : Vlim.GIF
Taille : 1072x661
Poids : 5,6 Ko
ID : 175271  
J'ai l'impression que tout le monde se prend la tête parce que la définition de la vitesse limite est un peu floue dans ce débat. On la définit comme la limite de la vitesse du corps qui chute quand le temps tend vers l'infini, généralement en supposant la constante de frottement constante au cours du temps.

Le truc sympa ici, qui fait que l'exemple de la fourmi qui tombe de 50m n'est pas pertinent, est que ladite constante de frottement varie fortement, puisqu'elle est directement liée à la densité atmosphérique. Vu que le monsieur débutera sa chute presque dans le vide, il aura tout le loisir de dépasser la vitesse limite en proche atmosphère (qui doit être aux alentours de 200 km/h, bien en dessous de Mach 1 qui est l'objectif). Bien sûr, quand l'air se densifiera, il va ralentir, et sa vitesse va se mettre à tendre vers la vitesse limite.

La question que Quild se pose, c'est de savoir s'il a le temps d'atteindre les 200 km/h en question en partant d'une vitesse plus élevée, et c'est une question pas évidente apriori. La réponse est oui, il a le temps, donc une fois arrivé à une altitude raisonnable il ira pas plus vite qu'un parachutiste lambda.

A l'inverse, on pourrait très bien calculer la vitesse limite d'une météorite dans l'atmosphère terrestre, mais c'est pas pour autant que l'impact se fera à cette vitesse là si l'entrée en atmosphère se fait à 15 000km/h.

Dernière modification par Milith ; 09/10/2012 à 18h28.
Citation :
Publié par Fugo
L'altitude à partir de laquelle le parachute est laché n'influe pas la vitesse au moment du déploiement du parachute tant qu'il le fait à une attitude "normale" pour un parachute. C'est à dire quand c'est safe. Entre le moment ou il prend sa vitesse maximale et le moment ou il lache le parachute il y a un freinage immense dû aux frottements de l'air, à la vitesse et à la quantité d'air présente à l'altitude donné (qui augmente avec la descente)

Si tu veux mettre à l'épreuve ce concept tu prends deux billes de métal de même poids, deux tubes remplis de glycérol (facilement trouvable dans le commerce il me semble). Un qui est beaucoup plus long que l'autre et tu calcul la vitesse de chute de la bille à la fin de la descente
Je suis d'accord, sauf qu'on ne parle pas vraiment d'une altitude "normale" ici. Nan ?

Édit : l'expérience devrait plutôt être de lancer deux billes dont une avec une vitesse initiale supérieure à la vitesse max qu'atteindra l'autre et voir quand leurs vitesses s'égalisent...

Dernière modification par Quild ; 09/10/2012 à 18h32.
non mais la vitesse limite d'un corps en chute libre dépend de la densité du fluide dan lequel il chute.
evidemment la vitesse limite d'un corps en chute libre dépend de l'altitude est est plus grande à haute altitude. c'est ce que je disais hier avec la resistance de l'air à l'avancement d'un avion.

reste qu'à chaque densité de l'air dans l'atmosphère correspond une vitesse limite de chute libre.
on peut les représenter sur un graphique : en x l'altitude (en décroissant c'est plus lisible) en y la vitesse.
redbull.png
les hachures rouges représentent les vitesses que peut atteindre un corps en chute libre en fonction de son altitude.
jamais ce corps ne peut passer au dessus de la courbe noire.


Ainsi le mec qui se lance de haut va atteindre un vitesse limite élevée mais au fur et à mesure qu'il descend (son altitude diminue) il va décélérer pour ne jamais dépasser la courbe noire.

une vitesse limite pour des conditions données (donc venez pas pourrir le raisonnement avec des poussées initiales, c'est le m^me principe ) c'est une vitesse indépassable. c'est une limite physique, il n'y a pas d'exception, comme pour la gravité ou le principe d'archimède.
donc comme il embarque pas de moteur fusée avec lui, sa vitesse à 1500m du sol, son altitude d'ouverture de parachute, ne dépassera jamais la limite calculée par les ingénieurs de son équipe.
En fait le problème de Quild c'est le suivant, il se dit: le mec arrive de super haut super vite, alors pourquoi il serait bloquer par la même vitesse limite que le type qui saute sans vitesse initiale.
J'ai l'impression que tu es en fait dans le vrai, mais que un truc vient foutre le bordel, c'est l'abus de langage qu'est l'expression chute libre. On parle tout le temps de chute libre pour les parachutiste, alors que ce n'en est pas du tout. Car là y a vraiment mauvaise utilisation des mots, on parle de vitesse limite d'une chute libre... Ce qui n'à aucun sens, une vrai chute libre il n'y a pas de vitesse limite, donc autant dire que dans l'atmosphère sauf à très haute altitude on est loin du cas de la chute libre !
En fait c'est une chute avec frottement.


On va oublier le mec qui saute en parachute avec un saut habituel.

La vitesse limite elle dépend de ton objet, mais ça on s'en fout car pendant tout le saut l'objet c'est le même: l'autrichien. Le deuxième facteur c'est la densité du milieu. Plus le milieu est dense plus les frottements sont grands, c'est le premier point.

Le deuxième point c'est que plus on va vite, plus on est soumis à des frottements forts.
Donc le type saute. Au début il est dans un fluide bien moins dense mais même à 36km de haut il est dans un fluide quand même. Il saute, il accélère, donc il gagne en vitesse, donc les frottements eux même augmentent. Si les frottements augmentent, on accélère moins fortement, mais on accélère encore... et la on tourne en rond: on accélère, certes moins vite mais on accélère, donc la vitesse a encore augmenté, donc les frottements aussi... donc l'accélération est a nouveau moins importante. Il arrive un moment où les frottements sont devenu tellement forts avec la vitesse, qu'ils compensent les effets de l'accélération. S'il n'y a plus d'accélération, la vitesse reste la même, le mec reste donc à sa vitesse limite.

On va faire au pif on va dire que le mec saute à 36km de hauteur, pendant 20km sa vitesse augmente, et au bout de 20km on est dans le cas juste avant, il est arrivé au moment les frottements compensent l'accélération. On est donc arrivé à sa vitesse limite. On va appeler cet instant: l'instant T.
Mais il se passe quoi après? Le type continue de chuter, sans accélérer, mais un paramètre varie, la densité du milieu, plus il tombe plus le milieu est dense, donc plus il y a de frottements. Quel est l'effet de l'augmentation des frottements alors que le mec à atteint sa vitesse max juste avant? Les frottements qui deviennent de plus en plus forts vont le ralentir, sa vitesse diminue. Il est toujours à la vitesse limite, mais celle ci est plus petite, car on est plus bas, donc dans un milieu plus dense.
Donc à l'instant T il a atteint la vitesse limite. Mais une seconde après, le fluide est devenu plus dense, donc il a ralenti pour atteindre la nouvelle vitesse limite, et une seconde plus tard c'est pareil. Et on peut même regarde un milliardième de seconde plus tard, là encore il y aura une nouvelle vitesse limite, et il sera à cette vitesse limite.
Si on applique cette idée pendant toute la chute après l'instant T. Le mec est constamment à la vitesse limite imposée par le milieu, celle ci est de plus en plus faible quand il approche du sol. Donc quand il arrive à la même hauteur qu'il mec qui fait un saut en parachute normal, il est à la vitesse limite. Pendant toute sa chute après l'instant T il est à la vitesse limite. Donc s'il arrive a coté d'un mec qui fait son saut normal, si le mec est son jumeau et qu'ils ont la même position du corps, il seront à la même vitesse limite. (sauf si son jumeau vient de sauter, là il lui faut le temps d'accélérer jusqu'a sa vitesse limite).

C'est une autre manière de voir le truc en résonant par une infinité de d'instant t, pas besoin de courbes ou de maths, il faut juste faire étape par étapes, même si pour ca on doit prendre une infinité d'étapes. Le mec arrive de très haut, mais il ralenti tout le long.
Donc même en l'envoyant avec le plus gros canon du monde, la seule différence va être le temps qu'il va mettre à atteindre sa vitesse limite.

Dernière modification par gravensky ; 09/10/2012 à 18h45.
Vlimamelioré.gif
je me permet de réutiliser ton graphe


à 4000m (je pense une altitude normale pour faire de la chute libre) les vitesses verticales ne sont pas les mêmes mais rapidement le parachutiste voit sa vitesse augmenter vers la vitesse limite d'un coprs en chute libre. Si les 2 bonhommes étaient à 4000m au même moment il est évident que le Cosmonote "lancé" prend une avance impossible à combler.
à 1500m les 2 ont la même vitesse et ouvrent donc leur parachute dans les mêmes conditions. il est évident que le cosmonaute ouvre le sien plus tot dans la situation où ils sont en même temps à 4000m vu que son avance le fait arriver en premier aux 1500m.
Citation :
Publié par Fugo
...donc je pense que quand plusieurs personnes te disent que tu as tord, alors tu as tord.
Damn, j'ai entendu ça IRL l'autre jour, vous ne vous rendez réellement pas compte de l'énormité que vous dites?

Navré du HS, ça me choque, sincèrement. :x
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