Le programme UMP 2012

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Citation :
Publié par Kafka Datura
T'inquiète que le jour où tu vas te faire licencier sans comprendre, c'est pas guignol qui sera dans le bureau avec toi.

Mais vu que ce con te fileras un coup de main après que tu lui ai chié dans la gueule, tu pourras facilement le traiter de con. Moi je te laisserais crever à sa place.
Oui bon il faut modérer ses propos aussi.
Pour ma part je n’ai pas eu de chance avec les délégués syndicaux. Ceux aux quels j'ai été confronté était opportuniste, et totalement dénué d'engagement moral...
Ce qui m'a conduit au finale de devoir me défendre moi même en me paluchant le code du travail, l'accord cadre, et les conventions d'entreprise.
Car le délégué m'a dit qu'il n'y avait rien a faire , et n'a pu se libéré pour me représenté...
(Au passage négociation rondement mené de ma part, et j'ai finalement obtenu ce que je souhaitais)

Sinon j'ose espérer que je suis malheureusement tombé sur les mauvaises personnes. Qui on vu ce poste comme une protection, avec comme avantage de prendre des heures de délégations, qu'ils ont confondu avec des rtt. Et qui se sont servies de leurs statuts pour négocié des accords contre l'intérêt général, pour une gratification professionnel...

Oui des gens comme ça n'ont rien à faire dans un syndicat, et ces personnes pourrissent durablement l'image du syndicat Français...
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
La fois où j'ai eu affaire à un syndicaliste dans ma vie professionnelle, c'était pour me signifier que seuls ceux qui avaient une carte pouvaient prétendre à une promotion.
Ha en fait tu nous a pondu ta crotte pour une expérience malheureuse ?
Citation :
Publié par Kafka Datura
T'inquiète que le jour où tu vas te faire licencier sans comprendre, c'est pas guignol qui sera dans le bureau avec toi.
Avant même de se faire licencier, faut aussi être conscient que les avantages sociaux ne viennent pas du ciel. On en bénéficie même quand on n'est pas syndiqué, mais ce n'est pas une raison pour râler sur ceux qui les obtiennent à notre place.
Pour la blague, je viens d'aller demander au responsable syndical présent sur le site de ma boite, comment il percevait son rôle et ses missions en tant que représentant :
Négocier les augmentations globales tous les ans
Receuillir les desiderata à mettre en place pour le CE
Le fait que le tiers de la boite soit précaire lui a arraché un "Bah, c'est des jeunes, ça les forge !" et le fait que la boite ait fait un bon gros 25% de benefs en plus l'an dernier sans que les employés en voient la couleur lui a fait dire "Ah mais ça, c'est à chacun de négocier"

Je sais que ce n'est qu'un exemple, et je sais que ma vision est très déformée d'expériences personnelles (mais comme disait Desproges, "moi" c'est souvent l'avis de référence que je prends quand je veux savoir ce que je pense) mais ça donne vraiment l'impression que toute espèce de notion collective a disparu et qu'en entreprise ce qui compte, c'est la valeur que tu apportes vs la valeur que tu coutes.

Au demeurant, des syndicats ont un sens si on se place dans une perspective de longue durée avec une entreprise, mais une fois de plus : qui ici se voit dans 5 ans, 10 ans dans la même boite ? La carrière est une conception qui est morte le jour où ont été institutionnalisés le champ de mine qui sert d'accès au monde du travail pour les jeunes générations. Le fait de commencer à travailler en enchainant les séjours de courte durée dans de nombreuses boites donne des habitudes.

Après, évidemment libre à vous de me cracher à la figure, mais regardez autour de vous, vous connaissez beaucoup de gens de moins de 30 ans qui pensent "carrière" en entreprise (et j'insiste sur l'entreprise, dans le public les problématiques sont totalement différentes, évidemment)

@ Lugi : un délégué CFDT Cadres dans une petite SSII il y a bientôt une dizaine d'années

Dernière modification par Jack O'Bannon ; 16/11/2011 à 11h52.
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
La fois où j'ai eu affaire à un syndicaliste dans ma vie professionnelle, c'était pour me signifier que seuls ceux qui avaient une carte pouvaient prétendre à une promotion. Je ne doute pas un instant que ce soit très marginal comme situation, mais ce type de pouvoir associé à de la pression sociale intra entreprise est malsain dès le départ.
On a les représentants syndicaux qu'on élit. Pour disposer d'un tel pouvoir, il faut que le syndicaliste concerné aie l'appui de la direction et utilise des manières peu recommandable pour faire pression aux élections prud'hommales. Aussi, tu en as trop dit ou pas assez. C'était quoi l'implication syndicale dans ton entreprise ?
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
qui ici se voit dans 5 ans, 10 ans dans la même boite ? La carrière est une conception qui est morte le jour où ont été institutionnalisés le champ de mine qui sert d'accès au monde du travail pour les jeunes générations.
Ici je ne sais pas, mais de manière générale, énormément de monde.
Les moins de 30 ans, c'est peut être pas la majorité, mais après, si, bien évidemment. Et quand on voit la difficulté a retrouver un job passé 40 ans, je vois mal comment il pourrait en être autrement.
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
Après, évidemment libre à vous de me cracher à la figure, mais regardez autour de vous, vous connaissez beaucoup de gens de moins de 30 ans qui pensent "carrière" en entreprise (et j'insiste sur l'entreprise, dans le public les problématiques sont totalement différentes, évidemment)
Je travaille dans l'associatif, et ma réponse est "oui". Les quarantenaires-cinquantenaires que je côtoie sont en poste depuis longtemps, et les plus jeunes n'ont aucune envie de changer. Ils s'y sentent bien.

Du reste ce que tu décris s'appelle un con, pas un délégué syndical.
Citation :
Publié par Jack O'Bannon
Le simple fait de bosser pour un patron est une subornation. Si t'acceptes pas ça, tu montes ta boite ou tu te lances en freelance.
Tout dépend de ton boulot, de ton secteur d'activité et du degré d'expertise qu'il nécessite.

Dès qu'un emploi nécessite un minimum de qualification, cette relation patron-employé n'st plus unilatérale mais bilatérale, car le dit patron, pour maintenir son activité aura lui aussi besoin de conserver ses employés formés.

On assiste alors à des plans de "fidélisation".

Citation :
Publié par Jack O'Bannon
Au demeurant, ça impliquerait de lier son avenir à une boite ce qui est de plus en plus une chimère, qui aujourd'hui se voit "dans 5 ans dans la même boite" ?
Au delà de 30 ans il y a généralement des étapes sociales qui tendent à sédentariser les employés : couple, enfants, propriété immobilière ...
http://www.lemonde.fr/politique/arti...52_823448.html

C'est juste magnifique, on a un peu tout entendu niveau justifications, mais celle la est la meilleure.

Citation :
"Il faut qu'il y ait un petit signal", a lancé M. Wauquiez. "Quelqu'un qui est en arrêt maladie, il faut qu'il se rende compte : tout ça, ça coûte à la sécurité sociale".

"C'est une question de principe", a martelé le ministre, opposant "celui qui joue le jeu, qui, quand il est un petit peu malade, fait l'effort d'aller au travail", et celui qui se dit "quand je suis malade, c'est pas grave parce que je suis indemnisé".
Triste pays...
Citation :
Publié par Brenwan
Tout dépend de ton boulot, de ton secteur d'activité et du degré d'expertise qu'il nécessite.

Dès qu'un emploi nécessite un minimum de qualification, cette relation patron-employé n'st plus unilatérale mais bilatérale, car le dit patron, pour maintenir son activité aura lui aussi besoin de conserver ses employés formés.

On assiste alors à des plans de "fidélisation".
On est d'accord, et c'est cette relation de besoin mutuel qui permet de faire naitre les conditions d'une négociation saine, pas un groupe de pression qui ira chercher le plus petit dénominateur commun (quand il le fait pour le réel intérêt des salariés)

Citation :
Publié par Brenwan
Au delà de 30 ans il y a généralement des étapes sociales qui tendent à sédentariser les employés : couple, enfants, propriété immobilière ...
Vrai également. Mais pour être dans tous les clous de ta description sauf un (les mômes), une majorité des gens avec qui je parlent voient tous leur avenir "ailleurs", après c'est peut être une question de secteur ou de boite, mais ça semblait plus généralisé que ça.
Il faut responsabiliser les chômeurs qui coutent de l'argent, il faut responsabiliser les parents qui ne savent pas éduquer leurs enfants, il faut responsabiliser les malades qui se font rembourser leur soins.
Et les parasites qui nous servent d'hommes politiques, quand va on les responsabiliser ?
Quelle époque de merde.
Dans le meilleur des mondes, avec les moyens/organisations suffisamment appuyés : chaque arrêt maladie : bam t'as un medecin qui vient vérifier tout ça chez toi dès le premier jour !

Histoire que ceux qui grugent (médecins comme patients) soient remis en place comme il se doit, et les autres indemnisés normalement.

Tuez vous au taff, au moins vous aurez le salaire dû à la fin du mois, bande de malades/pauvres mécréants... pendant que nous gouvernons dans notre tour dorée !
Pour en revenir aux jours de carence, je disais que je n'étais pas touché car travaillant en Alsace, je suis couvert par le droit local qui oblige les entreprises à maintenir le salaire pendant les périodes de maladie, ce que je n'avais pas vu c'est que le projet d'augmenter les jours de carence a été faite par Yves Bur qui est député du bas Rhin

En résumé tant que cela ne touche pas mon électorat...
Citation :
Publié par Fur
Et ces nouveaux jours de carence s'appliqueront-ils en Alsace ou pas ?
Non le droit local prime sur le national

Sur la partie sociale et du travail:

- Le droit local du travail

* Le maintien de la rémunération en cas d'absence :

Les salariés du secteur privé ont droit pour un certain temps au maintien intégral de leur salaire sans délai de carence et sans condition d'ancienneté, lorsque la cause de l'absence n'est pas due à leur fait et qu'elle empêche réellement l'exécution du contrat de travail.

* Le repos dominical et les jours fériés :

- dans l'industrie, il est interdit d'employer des salariés le dimanche, sauf dérogations
- dans le commerce, par contre, la loi autorise en principe une ouverture dominicale pour une durée maximale de 5 heures, mais l'existence de statuts locaux aboutit à une interdiction quasi-générale d'ouverture. Des dérogations sont également possibles.
- deux jours fériés légaux supplémentaires : le Vendredi Saint et la Saint-Etienne (le 26 décembre).

* La clause de non-concurrence :

L'employeur a l'obligation de payer à certains salariés, les commis commerciaux, une indemnité spéciale, s'il entend leur interdire de lui faire concurrence après leur départ ; cette indemnité, égale à la moitié du salaire, est due pendant toute la durée de l'interdiction. En l'absence de contrepartie financière la clause de non-concurrence est nulle.

- La législation sociale

* Le régime local de sécurité sociale :

Les assurés bénéficient de prestations spécifiques financées par des cotisations plus élevées à leur charge exclusive. Depuis 1995 le régime local d'assurance maladie est géré par un organisme autonome, l'instance régionale de gestion dont le siège est à Strasbourg. Il existe également des règles particulières en matière d'assurance accidents agricole.

* L'aide sociale :

Figurant dans le Code de l'action sociale et des familles, la loi locale du 30 mai 1908 instaure à la charge des communes une obligation de secours aux personnes sans ressources domiciliés sur leur territoire. Actuellement les personnes exclues du champ d'application du Revenu Minimum d'Insertion (RMI), notamment celles âgées de 16 à 25 ans, peuvent toujours bénéficier de l'aide sociale de droit local. Chaque commune fixe un plafond de ressources en-deça duquel l'aide est accordée, elle choisit également les formes de l'aide (en espèces, en nature, logement, nourriture, etc...).
Citation :
Publié par Amik
Pour en revenir aux jours de carence, je disais que je n'étais pas touché car travaillant en Alsace, je suis couvert par le droit local ...
je comprends pas notre doux pays qui affiche une devise mentionnant l'égalité d'admettre que le droit local puisse prendre le dessus au détriment d'un même droit pour tous.
Pareil pour les jours fériés, grâce à de vieilles législations, les 26 décembre (st Etienne) et vendredi saint sont fériés en Alsace-moselle et pas ailleurs. étant moi même alsacien, je trouve ces dispositions injustes vis à vis des autres départements.
un peu comme les différences de traitement entre les fonctionnaires et le privé, ces privilèges locaux ne sont pas prêt de disparaître.
comment vouloir espérer un sentiment d'unité national tant que les choses seront différentes suivant sa localité ?
Bon apparemment, pour le privé, les jours de carence sont pris en charge par l'employeur dans de nombreux accords de branche/conventions collectives (ce qui représenterait 75 % des employés du privé d'après C. Jacob). Ce qui relativise les avantages des fonctionnaires où le nouveau jour de carence ne sera pas pris en charge par l'Etat évidemment ou du droit local d'Alsace-Moselle. Mais effectivement pour un pays où l'égalité est censé être une valeur sacro-sainte, ces multiples différences sont encore assez pathétiques.

Les plus touchés ce sont évidemment les employés des TPE, comme souvent.

Et pendant ce temps là, les 1 % continuent de se goinfrer.
Citation :
Publié par zac
je comprends pas notre doux pays qui affiche une devise mentionnant l'égalité d'admettre que le droit local puisse prendre le dessus au détriment d'un même droit pour tous.
Pareil pour les jours fériés, grâce à de vieilles législations, les 26 décembre (st Etienne) et vendredi saint sont fériés en Alsace-moselle et pas ailleurs. étant moi même alsacien, je trouve ces dispositions injustes vis à vis des autres départements.
un peu comme les différences de traitement entre les fonctionnaires et le privé, ces privilèges locaux ne sont pas prêt de disparaître.
comment vouloir espérer un sentiment d'unité national tant que les choses seront différentes suivant sa localité ?
Le plus choquant étant le fait que le concordat y est toujours en vigueur. Dans un pays censé être laïque…
Moi je veux bien ne plus avoir d'IJs pour me "responsabiliser" lorsque je tombe volontairement malade mais alors qu'on me supprime les cotisations salariales correspondantes sur ma fiche de paie cher Mr Wauquiez

Ah et puis ce serait pas mal tant qu'on y est de supprimer la journée de solidarité. Après tous les vieux qui meurent d'Alzheimer c'est de leur faute, ils n'ont qu'à être plus responsables ...
Sur C dans l'air, un médecin explique qu'il existe une fraude sur le calcul de la fraude.
Il a sorti une feuille pour l'illustrer :
Un médecin prescrit un arrêt de travail du 16 au 22 pour un patient.
Le 22 le médecin du travail se pointe, contrôle et envoie un avis dans lequel il conteste une potentielle poursuite de l'arrêt de travail au 23 en parlant d'arrêt injustifié, alors même que cet arrêt n'a jamais été demandé.
Ca permet de gonfler les chiffres artificiellement.
Message supprimé par son auteur.
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