Wow, courageux, ce post, sur JoL, même pour l'Agora. J'aurais pas osé.
En fait, il est fatigant d'être traitée de "féministe enragée" à chaque fois qu'on ouvre la bouche pour donner son avis sur la question. Et ce sont les mêmes arguments qui reviennent, que les mouvements féministes ont certes apporté plus de liberté aux femmes, mais qu'ils entravent celles des hommes (garde des enfant après divorce, sujets abordés un peu plus haut...).
Je rédige mon mémoire de fin d'étude sur l'évolution du statut de la femme dans les métiers de l'édition, et rien que le fait de citer ce thème, je me retrouve agressée de toutes parts, autant par des hommes que par des femmes, d'ailleurs. "Il n'y a rien à dire sur ce sujet" etc... Je ne m'attendais pas à ça, en fait, j'ai été très étonnée de me retrouver face à tant d'animosité.
C'est comme si il y avait un refus de ce sujet, ces temps-ci. Les hommes se sentent menacés, les femmes n'osent pas se prononcer... Pourtant, il y a encore tant à faire pour arriver à trouver un équilibre.
Pas grand chose à dire sur le sujet lui-même, il y a juste, en ce moment, un phénomène qui m'inquiète un peu.
La mode écolo veut redonner à la femme son image de mère (à l'image de Mère Nature, de la Terre Mère etc...). Avec, en plus, ce rejet du "féminisme" à cause de la mauvaise image que le terme renvoie, je ne sais pas trop ce que ça va donner.
Je l'avoue, aujourd'hui, je préfère fermer ma gueule quand le sujet de conversation ressort sur la table. Chacun est campé derrière ses positions, la peur de l'autre et de ses réactions empêche toute communication.
En attendant, je vis comme je peux et je fréquente des gens dans le respect. Je m'en sors pas trop mal, je crois.
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