Pas d'accord, mais il convient certe de définir une metrique pertinente, ce qui n'est pas aussi evident qu'un nombre de reconduites a la frontiere ou un taux de reussite au bac.
Addendum: efficacite ne veut pas dire rentabilite. Ca n'est pas parce qu'un service public n'a pas a etre rentable qu'il ne doit pas chercher a etre efficace.
Ce que moi j'entends dans la notion d'efficacité, c'est, ni plus ni moins que sa définition, le fait de satisfaire au mieux les objectifs fixés en amont.
C'est en cela que je pense qu'une critique (pertinente) de l'éducation, ne doit pas se baser sur des notions comme l'efficacité, mais (par exemple) sur sa capacité à réévaluer ses objectifs, en fonction des
critères d'évaluations, dans une démarche de perpétuelle remise en question.
Pourquoi ? Tout simplement parce que les données quantifiables, d'où pourraient découler le qualificatif efficace (ou non) découlent, justement, de ces
critères d'évaluations (%age de réussite au brevet, au bac, alphabétisation moyenne lors de l'entrée en 6e, etc.). Ces critères, utilisés (mal, je pense, mais là n'est pas la question) par l'EN pour vérifier l'adéquation de leur politique éducationnelle, ne sont pas, en eux-même gage d'une bonne utilisation de l'argent du contribuable (vu que c'est ici la question). Ce qui importe c'est la façon qu'auront les gens qui les récoltent, et les analysent, de transformer ces données recueillies, en nouveaux (à tout le moins remaniés) objectifs ad hoc.
En conclusion, et pour apporter, peut-être, un plus de clarté dans mes propos, on pourrait parler d'efficacité, si les critères évalués, étaient aussi les objectifs finaux, mais je suis convaincu, et j'espère ne pas être le seul, que l'éducation est une science en perpétuel mouvement, dont les objectifs ne sauraient être immuables, encore moins chiffrables.