J'ai trouvé ce peuple admirable d'oser manifesté dans la rue dans un pays où on te moleste comme on veut à chaque coin de rue, où la torture et la peine de mort existe encore, ils ont les couilles que nous avons perdus.
Il me semble qu'il y a un "e" à "perdues" (à moins que je dise une bêtise).
Sinon, on les a eu (eues ???) bien avant. Aujourd'hui, nous n'avons plus la nécessité de nous exprimer de la sorte : la démocratie permet l'apaisement des tensions politiques, même les plus vives, et les violences sont, par définition, plus rares et plus réduites à quelques groupes mal enracinés dans la démocratie, puisque, toujours par définition, dans une démocratie, les problèmes politiques et sociaux sont débattus, et non interdits. Les violences ont lieu là où il n'y a pas de place officielle pour le débat d'idées et où l'opinion publique ne peut pas librement s'exprimer.
En Iran, comme dans tous les régimes de ce type, il ne peut pas y avoir d'autre réaction du pouvoir. Si c'était le cas, le pouvoir devrait suivre son opinion publique, ce qu'il ne veut, et donc ne peut, pas. C'est la nature même du régime qui ne permet pas un autre scénario possible pour le moment que celui de la montée en pression (ou de la "cocotte minute").
NB : oulalah, moi et les règles de grammaire et de conjugaison... va falloir que je m'y remette...
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