[Ecologie] Energies renouvelables, fossiles et nucléaires

Répondre
Partager Rechercher
https://www.scmp.com/news/china/scie...energy-mission

La Chine progresse dans le domaine de la fusion, multipliant par 5 la durée de l'ignition tout en passant la température de 100 à 120 millions de degrés, et même 160 millions pendant 20 secondes.

https://news.sky.com/story/commercia...rough-12317089

Les Anglais ont eux aussi avancé, dans le domaine spécifique du transfert de la chaleur, rendant plus plausible un fonctionnement continu de longue durée.

Les progrès des aimants annoncent par ailleurs une simplification et une miniaturisation des réacteurs à venir :
https://www.sciencemag.org/news/2021...ucting-magnets

ITER doit s'allumer en 2025, et contrairement à ce qui est dit ici ou là, je doute qu'il soit "dépassé" à ce moment. C'est une expérience, et il apportera des informations que les autres ne peuvent apporter pour l'instant. Mais clairement, il ne sera pas la seule source d'informations sur ce domaine, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Je dédicace ce court recueil de news à EELV et aux autres supporters du charbon.
De toute manière la seule porte de salut pour l'Humanité c'est la fusion, reste à savoir si on va être capable d'exploiter cette énergie avant qu'il soit trop tard (à voir si les projections (que j'avais mais qui ont peut-être changés depuis parce que ça fait un moment que je les avais vu) tablant pour 2040-2045 pour une exploitation commerciale sont toujours de mise).

Car une fois qu'on aura débloqué l'énergie "illimitée", il deviendra plus simple de débloquer certaines technologie qui auraient pu être limitée à cause de l'énergie demandée pour une déploiement global et massif (comme certaines technologies de capture de CO²).

Il reste cependant encore un problème de taille mais celle fois-ci non pas pour la survie de l'Humanité mais celle de notre civilisation, la raréfaction de certaines ressources premières (à moins qu'on trouve un jour comment en synthétiser une partie à partir d'énergie quasi-exclusivement).
Citation :
Publié par Anthodev
Il reste cependant encore un problème de taille mais celle fois-ci non pas pour la survie de l'Humanité mais celle de notre civilisation, la raréfaction de certaines ressources premières (à moins qu'on trouve un jour comment en synthétiser une partie à partir d'énergie quasi-exclusivement).
Bein en théorie, via réaction nucléaire, tu peux changer la structure d'un atome sauf que c'est super énergivore, avec la fusion, on devrait pouvoir faire ça, non ?
Ou bien aller miner des astéroïdes etc.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Bein en théorie, via réaction nucléaire, tu peux changer la structure d'un atome sauf que c'est super énergivore, avec la fusion, on devrait pouvoir faire ça, non ?
Le bilan énergétique serait désastreux. Mieux vaudrait filtrer l'eau de mer ou recycler nos merdes.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Bein ouais mais si tu pars du principe que tu as de l'énergie en quantité quasi illimité, est-ce que c'est vraiment un soucis ?
Elle ne sera pas gratuite pour autant.
Citation :
Publié par Anthodev
De toute manière la seule porte de salut pour l'Humanité c'est la fusion, reste à savoir si on va être capable d'exploiter cette énergie avant qu'il soit trop tard (à voir si les projections (que j'avais mais qui ont peut-être changés depuis parce que ça fait un moment que je les avais vu) tablant pour 2040-2045 pour une exploitation commerciale sont toujours de mise).

Car une fois qu'on aura débloqué l'énergie "illimitée", il deviendra plus simple de débloquer certaines technologie qui auraient pu être limitée à cause de l'énergie demandée pour une déploiement global et massif (comme certaines technologies de capture de CO²).
Je joue mon rôle auto-attribué de petite sonnette d'alarme sur ce sujet : attention à pas oublier que le réchauffement est loin d'être notre seul souci. L'extinction massive de la biodiversité est lié à notre impact directe sur celle-ci, sans avoir besoin du réchauffement. Le réchauffement a déjà commencé un peu à participer, et y participera encore plus bientôt, mais ce n'est pas encore un facteur majeur pour l'instant.
Or, l'extinction de la biodiversité est aussi grave pour nous et la planète que le réchauffement.

Petit article que je n'ai pas pu lire (abonnés) sur le "biodiversité-scepticisme" qui semble monter… et alimente probablement la sphère technobéate, sur le thème "le nucléaire et la technologie nous sauvera", permettant d'ignorer qu'il existe une autre nécessité fondamentale que lutter contre le réchauffement : celle de modifier profondément le rapport de l'humain à son environnement. "On peut raser l'Amazonie avec un bulldozer à énergie solaire."

https://www.lemonde.fr/idees/article...1238_3232.html
Citation :
Publié par Quint`
Je joue mon rôle auto-attribué de petite sonnette d'alarme sur ce sujet : attention à pas oublier que le réchauffement est loin d'être notre seul souci. L'extinction massive de la biodiversité est lié à notre impact directe sur celle-ci, sans avoir besoin du réchauffement. Le réchauffement a déjà commencé un peu à participer, et y participera encore plus bientôt, mais ce n'est pas encore un facteur majeur pour l'instant.
Or, l'extinction de la biodiversité est aussi grave pour nous et la planète que le réchauffement.
Justement le déblocage de la fusion est lié à la sauvegarde de la biodiversité (en partie), puisque si on arrive à générer de l'énergie quasi illimité pour un coût dérisoire, il ne sera plus utile de procéder à certaines exploitations travaux comme l'exploitation du pétrole/gaz/charbon, la mise en place de grands champs photovoltaiques/d'éoliennes, etc...

Les problématiques qui vont rester vont être la surexploitation animale, l'exploitation de mine pour l'extraction de certaines matières premières et de métaux rares et l'exploitation de certains champs comme le soja.

Mais la fusion devrait permettre de limiter une partie des actions contribuant à la destruction de la nature.
Citation :
Publié par -Black-Shadow-
Les ressources fossiles (gaz/pétrole) toujours plus utilisées dans le monde malgré le recul du charbon.


1620278049302.jpg
Ce qui indique qu'il n'y a aucune transition énergétique en cours.
Les centrales renouvelables ne remplacent pas les centrales fossiles, elle ne font que s'ajouter.

La fusion est de la science fiction pour le moment, on sait pas a ce stade si on est capable de produire de l'énergie de cette manière, et si on y arrive, se sera pas avant des décennies.
Le réchauffement climatique c'est maintenant, le pic de pétrole c'est maintenant aussi, donc la fusion ne nous sauvera pas : on a besoin de nouvelles sources d'énergie maintenant, pas dans 70 ans ^^
Citation :
Publié par Anthodev
Mais la fusion devrait permettre de limiter une partie des actions contribuant à la destruction de la nature.
Elle permettrait* seulement de maintenir une niveau de production/consommation beaucoup trop élevé pour le bien de notre biosphère. Oui on économiserait sur les forages et les mines, mais on perdrait toujours sur les pollutions plastiques, la destruction des habitats par urbanisation, la pollution par les phytosanitaires etc.

Prendre la question sous le biais énergétique du point de vue de l'écologie c'est en quelque sorte se tromper de combat: la raréfaction des ressources en énergie est un faux problème et le réchauffement qu'une donnée parmi d'autres.
Mais la solution est la même pour tous les problèmes: moins de production, moins de consommation.

C'est un peu l'arnaque du discours réchauffement/CO²: il est tellement difficile de faire entendre la problématique aux gens qu'il a fallu focaliser sur un problème simple à comprendre avec un marqueur "totem". Mais du coup bah ça occulte le reste et fait croire que si on tombe à 0 émission de CO² c'est gagné. Sauf que non.

*tout ceci reste grandement théorique, l'énergie infinie on y est pas et on a aucune idée de comment ça se retranscrirait dans une société qui ne survie qu'en créant des pénuries artificielles.
Citation :
Publié par Kedaïn
Prendre la question sous le biais énergétique du point de vue de l'écologie c'est en quelque sorte se tromper de combat: la raréfaction des ressources en énergie est un faux problème et le réchauffement qu'une donnée parmi d'autres.
Mais la solution est la même pour tous les problèmes: moins de production, moins de consommation.
Je pense que je n'ai pas été assez clair, la question énergétique n'est qu'un des angles, pas le seul comme je l'indique avec mon dernier post (sur les questions de surproduction du soja par exemple pour alimenter les animaux qui iront à l'abattoir, ce qui sous-entends que l'élevage d'animaux pour l'alimentation doit baisser également), tout comme la surexploitation des métaux rares ou de certaines matières premières. Ce ne sont pas des questions énergétiques mais de surconsommation/surproduction.
Citation :
Publié par kirk
Ce qui indique qu'il n'y a aucune transition énergétique en cours.
Les centrales renouvelables ne remplacent pas les centrales fossiles, elle ne font que s'ajouter.

La fusion est de la science fiction pour le moment, on sait pas a ce stade si on est capable de produire de l'énergie de cette manière, et si on y arrive, se sera pas avant des décennies.
Le réchauffement climatique c'est maintenant, le pic de pétrole c'est maintenant aussi, donc la fusion ne nous sauvera pas : on a besoin de nouvelles sources d'énergie maintenant, pas dans 70 ans ^^
Ce qui indique que le peu de transitions en cours ne diminue pas notre consommation en pétrole/gaz, au contraire l'augmente.
Il y a un certain nombres de pays qui prennent des décisions fortes de changement (ou transition) de mix énergétique. L'Allemagne par exemple, la Belgique récemment (en l’occurrence dans les 2 cas cela implique l'augmentation du recours au gaz).

Alors que la priorité devrait être, pour moi, de réduire l'usage des énergies fossiles pour plusieurs bonnes raisons :
- c'est le 1er responsable du dérèglement climatique
- les ressources sont vouées à diminuer à court terme, puis à disparaitre augmentant les tensions sur l'approvisionnement indéfiniment.
- cela nuit fortement à notre souveraineté car nous n'avons pas les réserves fossiles, d'autant que cette énergie est indispensable (pas de solution de substitution opérationnelle rapidement) à nombreux secteurs clé, défense, transport etc.
- aspect géopolitique étant donné que cela entretient un lien de dépendance avec des pays avec lesquels on aimerait peut être ne pas avoir cette dépendance (pays du golfe, Russie).

Dernière modification par -Black-Shadow- ; 31/05/2021 à 12h26.
Quand je parle de transition énergétique, je parle de la transition des énergies fossile vers des énergie décarbonée (j'aurais du préciser).
Les Belges veulent fermer leurs centrales nucléaires pour mettre des centrales a gaz a la place, donc c'est effectivement une transition, mais ça n'a aucun intérêt pour le climat (c'est même très mauvais).
Tiens pour une fois je vais partager un truc avec JLM mais bon, un appel sur une politique de l'énergie différente :

https://www.lemonde.fr/idees/article...2149_3232.html

Attention c'est une tribune :


Cliquez ce bouton ou survolez le contenu pour afficher le spoiler
L’appel de Piketty, Mélenchon, Montebourg… pour « la construction d’un véritable service public de l’énergie sous contrôle citoyen »
Pour garantir efficacité et souveraineté sur l’énergie, celle-ci doit être sortie du marché, estiment les signataires de cette tribune.

L’impasse dans laquelle se trouve le secteur électrique aujourd’hui, dont le projet Hercule sans cesse reporté n’est que le dernier avatar, est le résultat des errements de la politique d’ouverture à la concurrence imposée depuis vingt ans à ce secteur. Exposée à des prix de marché très volatils, EDF – comme d’autres grands producteurs – voit sa situation financière fragilisée, avec une dette évaluée à 42 milliards d’euros. L’entreprise paye également un expansionnisme international responsable de lourdes pertes financières ainsi que le fiasco du chantier EPR.

Alors que le service public avait su développer, en quelques décennies, de grands réseaux et parcs de production (hydraulique puis thermique et nucléaire), les investissements nécessaires à la maintenance du parc actuel et à la transition énergétique semblent impossibles à réaliser.

Les usagers, devenus « clients », ont vu les tarifs de l’électricité augmenter de 60 % depuis l’ouverture du marché aux particuliers en 2007, tandis que l’inflation cumulée sur cette période était d’environ 15%. Les surcoûts liés à la libéralisation sont pour partie responsables de cette hausse : création de fonctions commerciales et de trading, duplication chez chaque fournisseur des fonctions support (facturation, ingénierie, administratif, etc.), rémunération des actionnaires, coûts de transaction liés à la contractualisation des échanges, désoptimisation du système (moins bonne coordination entre acteurs), etc.
Les usagers sont exposés à des démarchages agressifs et trompeurs décrits comme un phénomène massif par les associations de consommateurs qui ne voient aucune plus-value à la libéralisation. Les clients précaires sont moins bien accompagnés. L’égalité de traitement disparaît progressivement pour faire place à une négociation individuelle des offres de marché, pour une électricité pourtant identique pour tous.

« Les capitaux privés sont plus coûteux »

Les gestionnaires de réseau constatent une fragilisation du système liée à une difficulté de coordonner des acteurs toujours plus nombreux. Le projet de réorganisation d’EDF, négocié dans l’ombre depuis près de deux ans entre la direction de l’entreprise, le gouvernement et la Commission européenne, ne ferait qu’approfondir ces difficultés. Car il s’obstine à introduire de force la concurrence dans une industrie de réseau qui ne s’y prête pas, et à recourir aux capitaux privés pour des investissements de long terme qui nécessitent une garantie publique.

L’urgence climatique nous interdit d’abandonner ce bien commun qu’est l’électricité aux errements d’un marché manifestement inadapté à ses spécificités. Nous n’avons plus de temps à perdre. C’est pourquoi nous appelons de nos vœux la construction d’un véritable service public de l’énergie sous contrôle citoyen. Pour garantir une efficacité technique et économique ainsi que notre souveraineté sur l’énergie, celle-ci doit être sortie du marché et gérée dans l’intérêt général. La transition énergétique doit être financée par des fonds publics, bien moins coûteux à long terme que le recours aux capitaux privés. C’est tout à fait possible, par exemple en recourant à l’emprunt public ou en redirigeant l’épargne populaire aujourd’hui abondamment disponible à taux faible. Le contrôle citoyen sur ce secteur stratégique doit être garanti à tous les niveaux de décision par des structures décisionnaires élues, transparentes, informées par des sources diverses et potentiellement contradictoires. Le choix du mix énergétique et celui des formes de décentralisation de ce service public devront, eux aussi, faire l’objet de débats démocratiques.

Le prix de l’électricité ne peut dépendre du marché

Ce service public doit intégrer l’ensemble des énergies pour les mobiliser de manière complémentaire et organiser les reconversions massives nécessaires à la transition écologique. Il doit également intégrer l’autre volet essentiel de cette transition : les économies d’énergie. Le droit à l’énergie doit être garanti pour tous sur l’ensemble du territoire, dans le respect de l’égalité de traitement et de l’objectif de réduction de la consommation. La tarification doit être au service de ces objectifs, mais aussi être lisible et stable dans le temps. C’est pourquoi le prix de l’énergie ne peut dépendre du marché.

Bien loin de la politique expansionniste d’EDF par ailleurs fort coûteuse qui a accompagné la libéralisation, les échanges avec les autres pays doivent se recentrer sur une coopération sans but lucratif, respectant les services publics et l’intérêt des citoyens de chaque pays, dans un souci de réciprocité.

Si le service public de l’énergie que nous proposons entre en contradiction avec certains textes européens, en particulier avec les directives sur la libéralisation du marché de l’électricité et du gaz, alors il est de la responsabilité du gouvernement français de refuser de les appliquer et de proposer à ses partenaires européens des textes alternatifs. Ceux-ci doivent laisser à la délibération démocratique de chaque pays le choix du périmètre et de l’organisation de ses services publics. Ce choix doit être fait au cas par cas en appliquant le seul critère qui vaille : la soutenabilité écologique et sociale de notre modèle de développement.

Dans des secteurs sensibles comme l’énergie, l’ouverture à la concurrence dope les profits privés aux dépens de l’efficacité et de la sûreté, comme l’ont montré les coupures électriques dramatiques en Californie et au Texas. Au moment où l’on se montre incapable de réguler les monopoles privés de type Gafam, qui attentent gravement à notre souveraineté citoyenne, les Français ne comprendraient pas que l’on poursuive, au nom d’une idéologie dépassée, la casse d’un service public qui fonctionnait. Il est plus que temps que l’Europe abandonne son dogme de la concurrence et atterrisse dans le XXIe siècle.
Citation :
Publié par Anthodev
Justement le déblocage de la fusion est lié à la sauvegarde de la biodiversité (en partie), puisque si on arrive à générer de l'énergie quasi illimité pour un coût dérisoire, il ne sera plus utile de procéder à certaines exploitations travaux comme l'exploitation du pétrole/gaz/charbon, la mise en place de grands champs photovoltaiques/d'éoliennes, etc...

Les problématiques qui vont rester vont être la surexploitation animale, l'exploitation de mine pour l'extraction de certaines matières premières et de métaux rares et l'exploitation de certains champs comme le soja.

Mais la fusion devrait permettre de limiter une partie des actions contribuant à la destruction de la nature.
Les principaux facteurs de l'extinction massive de la biodiversité sont la déforestation et la fragmentation de leur habitat pour l'agriculture. Je crois que le chiffre c'est genre 80%.
À côté de ça, l'extraction de matières premières c'est peanuts. C'est un peu comme vouloir régler le sujet de l'énergie en misant uniquement sur les éoliennes et le solaire pour compenser le fossile.
Et ça ignore totalement l'effet rebond inévitable : même si on préserve un peu de biodiversité en arrêtant d'extraire du fossile, une énergie abondante ça veut dire une activité qui augmente partout. Sachant qu'une énergie n'en a jamais remplacée une autre depuis le début de la révolution industrielle : elles s'empilent juste.
Citation :
Publié par Kedaïn
C'est un peu l'arnaque du discours réchauffement/CO²: il est tellement difficile de faire entendre la problématique aux gens qu'il a fallu focaliser sur un problème simple à comprendre avec un marqueur "totem". Mais du coup bah ça occulte le reste et fait croire que si on tombe à 0 émission de CO² c'est gagné. Sauf que non.

*tout ceci reste grandement théorique, l'énergie infinie on y est pas et on a aucune idée de comment ça se retranscrirait dans une société qui ne survie qu'en créant des pénuries artificielles.
Tomber à zéro émission d'ici quelques années je vois un peu ça comme l'équivalent de ralentir histoire de se prendre le futur mur à 30 km/h au lieu de se le prendre à 120 km/h. Quoi qu'il arrive, vu notre lancée, on va prendre cher par contre dans un cas on a des chances de s'en sortir avec des contusions ou des fractures et de pouvoir récupérer un jour mais dans l'autre...
Citation :
Publié par Anthodev
Justement le déblocage de la fusion est lié à la sauvegarde de la biodiversité (en partie), puisque si on arrive à générer de l'énergie quasi illimité pour un coût dérisoire, il ne sera plus utile de procéder à certaines exploitations travaux comme l'exploitation du pétrole/gaz/charbon, la mise en place de grands champs photovoltaiques/d'éoliennes, etc...

Les problématiques qui vont rester vont être la surexploitation animale, l'exploitation de mine pour l'extraction de certaines matières premières et de métaux rares et l'exploitation de certains champs comme le soja.

Mais la fusion devrait permettre de limiter une partie des actions contribuant à la destruction de la nature.
Je ne pense pas non. Si l'énergie devient si abondante qu'elle sera très peu chère, on nous vendra des tonnes de services basés sur sa consommation, des objets qu'il faudra produire qui utiliseront cette énergie. Je ne vois pas comment cela pourrait être autrement dans le paradigme capitaliste actuel.
Citation :
Publié par Antimoine
Je ne pense pas non. Si l'énergie devient si abondante qu'elle sera très peu chère, on nous vendra des tonnes de services basés sur sa consommation, des objets qu'il faudra produire qui utiliseront cette énergie. Je ne vois pas comment cela pourrait être autrement dans le paradigme capitaliste actuel.
Si déjà ca réduit drastiquement la consommation de pétrol (remplacé par de l'electrique) + réduit les zones d'extractions correspondantes, ca sera déjà çà de gagné.
Et puis, il y a une limite à ce que les gens peuvent acheter... On peut pas empiler les conneries à l'infinie... (encore que j'en suis pas vraiment sur :X)
Citation :
Publié par Quint`
Les principaux facteurs de l'extinction massive de la biodiversité sont la déforestation et la fragmentation de leur habitat pour l'agriculture. Je crois que le chiffre c'est genre 80%.
...
J'ai lu un article dernièrement qui m'a fait sursauter tellement je ne m'était jamais rendu compte... Pour les plus vieux (genre ceux qui ont dans la quarantaine), vous vous rappeler l'état de vos visières et pare-brise après une virée il n'y a que serait-ce 25 ans)? L'état des phares?
Maintenant tu peux quasi rouler une année sans avoir le moindre insecte collé sur ton pare-brise/visiére...
Citation :
Publié par debione
J'ai lu un article dernièrement qui m'a fait sursauter tellement je ne m'était jamais rendu compte...
C'est marrant, j'utilise cet argument depuis des années avec mes élèves : "demandez à vos parents grand-parents comment étaient les parebrises après un trajet en voiture".

Mais bon, ça fait 50 ans qu'on bombarde le pays de pesticides pour le plus grand profit de Bayer et Syngeta. Forcément, si ensuite on est surpris de l'extinction des abeilles, des papillons et des oiseaux, c'est qu'on est un peu con.
Aurélie Filippetti (je ne sais même plus dans quel groupuscule elle est) et Caroline Fiat, députée LFI, ont rejoint la secte anti-nucléaire.
Le machin tourne bien entendu au cirque médiatique, comme le souhaite les membres de la secte. On saluera l'incompétence du parquet et du ministère de l'intérieur qui par la machine lourde qu'ils ont lancé contre ces gens leur offrent une tribune.
Citation :
Publié par Aloïsius
Aurélie Filippetti (je ne sais même plus dans quel groupuscule elle est) et Caroline Fiat, députée LFI, ont rejoint la secte anti-nucléaire.
Le machin tourne bien entendu au cirque médiatique, comme le souhaite les membres de la secte. On saluera l'incompétence du parquet et du ministère de l'intérieur qui par la machine lourde qu'ils ont lancé contre ces gens leur offrent une tribune.
Il n'est pas dit dans l'article que l'une ou l'autre soit opposé au nucléaire. De plus, j'ai beau être pro-nucléaire, je vois pas pourquoi on tuerait le débat sur la question des déchets. Si c'est tranquille, sans danger, et finalement plutôt propre, pourquoi ne pas avoir une transparence totale sur le sujet ?
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés