Phénomène d'addiction aux jeux vidéo de type Mmorpg

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Citation :
Publié par Nell Tu
Bon soyez gentils avec moi mais il y as une question que j'aimerais poser.

Je comprend pas très bien pourquoi dans le cas des jeux video, un passionné ou autrement dit quelqu'un qui passe le plus clair de son temps a jouer est considérer comme un "malade". Alors qu'un
passionné de tennis/foot/musique/etc qui va passé autant de temps a jouer a son hobbie préférée sera un "sportif" ou un "passionné " ?

Pour ma part j'ai surtout l'impression que la vielle génération pour la plupart allergique a toute forme de technologie diabolise a tous va les jeux vidéo ou autre alors que c'est une passion comme une autre mais dans le cas de jeu vidéo on parle pas de passion mais de "maladie" ?

Enfin je serais curieuse d'avoir votre avis la dessus. Merci.
Ca c'est l'éternel argument des joueurs de JV et j'ai beau en être un aussi, je trouve qu'il ne tient absolument pas...

On ne peut pas comparer un loisir comme les jeux vidéos a la pratique d'un sport, d'une activité culturelle, ou au fait d'avoir une vie sociale active, ca n'entre pas dans la même catégorie et n'apporte pas du tout la même chose en terme de richesse et d'épanouissement, dire le contraire serait mentir.

De plus aucune passion quelqu'elle soit n'entraine ces adeptes dans des volumes horaires aussi important que peuvent le faire les jeux en réseau, je ne connais personne qui peut jouer au au foot , aller au théatre ou dans des bars/boites/restaurants(ou autres) pendant 12 a 18h par jour, mais les gens qui passent ce temps sur WoW ou Call of, ils sont légions...
Citation :
Publié par Le Sorcier
On ne peut pas comparer un loisir comme les jeux vidéos a la pratique d'un sport, d'une activité culturelle, ou au fait d'avoir une vie sociale active, ca n'entre pas dans la même catégorie et n'apporte pas du tout la même chose
Oui et non. Si les MMOs sont le complément d'une vie "normale", alors ils apportent un plus, une autre vision des choses. Ils apprennent à jouer en groupe, à établir des stratégies, parfois à améliorer son anglais.

Pour le sport, c'est vrai qu'il est difficile de faire 12h de foot par jour, mais je suis sûre qu'il y a des accros qui ont un rameur ou simplement des haltères et qui en "bouffent" pendant des journées entières...

En fait, le problème est essentiellement:
- un problème de mesure: les gens doivent savoir s'arrêter et ça, ça s'apprend.
- un problème d'éducation: sans vouloir faire ma démago, et en tenant compte du fait qu'élever un enfant est difficile, il y a souvent une tentation pour les parents de laisser la télé ou l'ordi baby-sitter l'enfant. Au moins, on sait où il est, il ne touche pas à nos vases ou couteaux de cuisine, on peut vaquer à ses occupations dans la maison tout en gardant un oeil sur lui/elle. Du coup, il devient plus dur de "soudain" dire "tu dépasses les bornes, tu dois arrêter de jouer".

De mon point de vue, oui, les MMOs peuvent créer une sorte d'addiction, ils sont même étudier pour; mais ils n'entraînent une réelle addiction que chez des gens déjà fragilisés, qui se seraient sans doute tourner vers une addiction dans tous les cas.
Citation :
Publié par Noon
Oui et non. Si les MMOs sont le complément d'une vie "normale", alors ils apportent un plus, une autre vision des choses. Ils apprennent à jouer en groupe, à établir des stratégies, parfois à améliorer son anglais.

Pour le sport, c'est vrai qu'il est difficile de faire 12h de foot par jour, mais je suis sûre qu'il y a des accros qui ont un rameur ou simplement des haltères et qui en "bouffent" pendant des journées entières...

En fait, le problème est essentiellement:
- un problème de mesure: les gens doivent savoir s'arrêter et ça, ça s'apprend.
- un problème d'éducation: sans vouloir faire ma démago, et en tenant compte du fait qu'élever un enfant est difficile, il y a souvent une tentation pour les parents de laisser la télé ou l'ordi baby-sitter l'enfant. Au moins, on sait où il est, il ne touche pas à nos vases ou couteaux de cuisine, on peut vaquer à ses occupations dans la maison tout en gardant un oeil sur lui/elle. Du coup, il devient plus dur de "soudain" dire "tu dépasses les bornes, tu dois arrêter de jouer".

De mon point de vue, oui, les MMOs peuvent créer une sorte d'addiction, ils sont même étudier pour; mais ils n'entraînent une réelle addiction que chez des gens déjà fragilisés, qui se seraient sans doute tourner vers une addiction dans tous les cas.
Oui je suis d'accord avec toi, ,mais ce que je veux dire c'est qu'il n'apporteront jamais rien de plus que ce que peut apporter un loisir que l'on fait uniquement pour se divertir(regarder la télé ou jouer aux cartes est du même ordre a mes yeux) et en en effet les loisirs sont une composante de la vie mais juste une composante, ils n'ont pas vocation a remplacer le travail, la vie sociale, le sport ou la culture....

Je pense qu'effectivement la pratique des MMOs peut vite dériver chez des personnes déjà fragiles ou qui traversent une mauvaise passe, mais qu'ils peuvent aussi du fait de leur caractère addictif et par l'énorme investissement de temps qu'ils exigent pour être dans la catégorie des bons, contribuer(voir être le facteur principal)a fragiliser une personne qui avant n'avait aucun problème psychologique particulier(en tout cas pas d'addiction), les MMOs et plus généralement les jeux en réseau comportent en eux certain risques de marginalisation au même titre même si dans une moindre mesure, que l'alcool, le cannabis, le poker ou je ne sais quoi d'autre...en tout cas c'est mon avis.
__________________
Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Citation :
Publié par Le Sorcier
Oui je suis d'accord avec toi, ,mais ce que je veux dire c'est qu'il n'apporteront jam en en effet les loisirs sont une composante de la vie mais juste une composante, ils n'ont pas vocation a remplacer le travail, la vie sociale, le sport ou la culture....
On ne doit pas jouer au même jeu.
La ou je joue, la dimension sociale et culturelle existe. (Même si ce n'est certe pas de la Culture de musée avec un grand C)
Citation :
Publié par Le Sorcier
il n'apporteront jamais rien de plus que ce que peut apporter un loisir que l'on fait uniquement pour se divertir(regarder la télé ou jouer aux cartes est du même ordre a mes yeux)
Ah bah, mince et tous ces "grapheux" qui passent leur temps à dessiner pour le plaisir... et finissent par en faire leur métier! Ou simplement qui développe un sens artistique, une certaine coordination motrice, une imagination, leur concentration, etc.

Et qu'on ne vienne pas me dire que c'est pas la même chose pour les MMOs: j'ai commencé comme simple joueuse, je me suis littéralement prise au jeu et je me retrouve aujourd'hui à travailler dedans...

Un loisir n'est jamais simple, il développe toujours un tas de choses connexes. Le cerveau ne s'arrête jamais, même devant la télé, il continue d'analyser, d'intégrer, d'engranger. Ou alors, le cerveau est dans un état végétatif (et encore). D'autant qu'on apprend beaucoup plus, vite et plus facilement quand on fait quelque chose que l'on aime. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on nous bassine autant avec le ludo-éducatif... qui m'énerve au plus haut point, mais c'est un autre débat.
Je dirais que outre la qualité "cinématographique" intrinsèque (et je parle pas en terrain humide) qui peut se discuter pendant des heures, mais sur lequel je ne m'appesantirais pas, car après tout ce n'est pas effectué par des pros. Premier problème le parti pris docu-fiction explose au moment du reve du môme . Deuxiéme problème le manque de documentation. En un mot le traitement du sujet est trop enfantin/manichéen, ou alors la documentation n'a pas été assimilé . On nous présente un type qui joue H24 à 15 ans sans que ses parents interviennent ou si peu que ça en est risible. Ce que j'ai retenu du film en synthétisant c'est si tu t'occupes pas de ton mome il aura un comportement addictif. Ce qui n'est pas faux. Mais ce n'est pas le propos de ton court metrage, vu qu'il doit sensibiliser les jeunes ! Pourquoi ne pas montrer le môme dans la rue se comportant comme une biche aux abois, pourquoi ne pas montrer que le môme ne connait pas ses potes vu qu'il ne leur parle que sous TS ou skype ou autres ?

Un autre problème vient du fait qu'on voit plus souvent le mome en train de jouer qu'autre chose. On a pigé lors du premier effet qu'il joue looooooongtemps, pourquoi nous le reservir ad nauseam plutot que de montrer d'autres aspects de l'addiction. Et plus généralement des causes de l'addiction. Joue t il tout le temps parce que c'est une victime à l'école ? Parce qu'il est mal dans sa peau ? Dans ce cas pourquoi est il mal dans sa peau ? Qu'est ce qui a déclenché son addiction au jeu ? Pourquoi n'a t il pas envie de niquer sa copine comme tous les mecs de son age ? Quel age a t il ? Pourquoi a t il un PC dans sa chambre ? Pourquoi ses parents ne lui cassent ils pas plus les couilles ?

Je pense que la problématique a mal été défini en amont, ce qui est dommage. au lieu de tordre le cou aux idées pré concues sur les MMO ça les renforce. Je pense que le vrai travail à faire en amont est de rencontrer des addicts aux MMOGs et de les écouter (pas 5 minutes, de les faire parler longuement d'eux, des jeux videos, de leur famille et de tout et n'importe quoi, bref utiliser un peu la mailleutique) , de synthétiser leur propos et d'en sortir une problématique puis d'essayer d'y répondre par le biais d'un court métrage.

J'espére avoir pu t'aider. Et bon courage
Le pb comme cité par Priape777 est qu'on nous sert un ado "no-life" dont on ne sait rien a part qu'il joue. Le film stigmatise son comportement au lieu d'essayer de la comprendre .

La réaction du père est radicale (mais compréhensible) . A t il essayer de dialoguer sérieusement avec son fils avant ? Sa mère aussi ?

La soeur est une caricature qui prend son ordi pour un pokemon

Le dealer . J'espère vous vous rendez bien compte de la différence une possible "addiction au jeux vidéo" et un acccro a la drogue pour oser mettre un tel passage ds le film.

Bref l'intention est peut être louable mais le film est maladroit et n'apporte rien de plus que ce qui a déjà été dis.
Moi j'ai regardé la vidéo, et j'ai bien aimé.
Peut-être un peu long mais c'est pas mal.
Le coup du dealer tout de façon ce n'est qu'un rêve, donc il ne faut pas le prendre pour argent comptant.

Le temps qui passe est plutôt bien traité. Il y a des jours où je jouait toute l'après-midi et la soirée, mais après coup j'avais eu l'impression de gâcher un peu ma journée à n'avoir fait QUE ca.
Donc c'est surtout savoir équilibrer son temps qui est important, comme l'a dit quelqu'un (cf supra)

Sinon je suis assez d'accord avec Le Sorcier. C'est vrai qu'il y a toujours une dominante artistique etc... mais on ne ne va pas sur un jeu pour s'instruire ou s'éduquer. On y va ba... parce qu'on a envie de jouer justement. On a envie de s'amuser un peu, décompresser, retrouver et discuter avec certaines personnes parfois. Moi aussi je fais bien la différence entre ca et le fait d'aller au musée (par exemple).

Après sur la cause de ce renfermement, je pense que c'est de beaucoup la faute au passage de l'adolescence. On est tous un peu bêtes à cet âge-là... Même si on le vit tous différemment.
Il n'existe pas "d'addiction au M.M.O."
bonjour,

je pense que la question des M.M.O. est une fausse question.

il ne faut pas tomber dans une dérive psychiatrisante et nécessairement stigmatisante.

cette vidéo est beaucoup trop alarmiste pour s'approcher de la réalité d'un grand nombre de personnes car nous sommes tous plus ou moins dépendant du virtuel et des ordinateurs.
pour moi le débat sur l'addiction aux JV mmo ou pas, ne fait que contourner d'autres problèmes qui me semble quand même plus important.

comme par exemple la violence dans les JV, au cinéma..

c'est pas plutôt ça la bête noire dans le domaine couplé au manque d'imagination des développeur de jeux vidéo, réalisateur de film ?
ça serait un débat je pense hautement plus intéressant mais bon.
quand le ministère ouvrira un réel débats la-dessus en tant que gamer je suivrais ça avec beaucoup d'intérêt. et je pense aussi que ce débat toucherai beaucoup plus les parents.

parceque bon parler des 0,001 % de joueur de JV qui on des problème d'addiction alors que l'alcool le tabac sont encore aujourd'hui un fléau. ca fait doucement rigoler.
Le mieux serait déjà de prendre des acteurs professionnels, j'ai rarement vu des acteurs aussi peu crédible sauf quand je suis tombé par hasard sur plus belle la vite.
D'ailleurs devant cette video j'ai du tenir à peu près aussi longtemps. Je pense pas que la cible de cette vidéo soit le public de plus belle la vie donc c'est un énorme fail.
Comme d'habitude, les jeux vidéos sont un fléau, une addiction mais jamais rien sur la télé alors que tous les jours des millions de moutons ne peuvent s'empêcher de s'abreuver de débilités dans la plus parfaite passivité.
Si ça n'est pas une véritable addiction...
Une télévision de drogués, faites par des drogués pour des drogués.

Merci Jean-Luc. (à le fameux esprit canal +, tro faure ! )

P.S :
"Television a drug of a Nation !" Disposible Heroes Of Hyphoprisy
Je trouve que sa petite amie ressemble beaucoup a sharon valerie: http://www.imdb.com/name/nm0661825/

Bon a part ça, la vidéo est trop cliché. La salle de jeux façon, Drogues Deal place, je l'aurais compris dans l'univers des jeux d'argent (casino, poker, etc..) mais dans le monde jeux video (console, PC) c'est déplacé et malsain. Personne ne peut s'identifier a ça...

Tant qu' a montrer un adolescent addict au point de ne pas changer de T-Shirt pendant 15 jours, pourquoi ne pas faire un parallèle avec son pote qui lui a l'air de mieux gérer sa vie? Traiter le problème à l'envers en quelque sorte.

Genre un plan sur l'ado no-life qui rentre des cours et se jette sur son pc (et totémise son perso... lol) et le même plan sur son pote qui par exemple va au sport. (a la même heure)

Ensuite faire un plan commun quand ils jouent ensemble. avec un décompte d'heure.

Refaire des plans séparé mais identique quand l'un va faire une soirée (arrosée) avec ses potes (car il faut que les ados se sentent concerné) et l'autre qui se cloisonne dans sa chambre a jouer a son jeux de totémisation de perso.

Et pourquoi pas faire un plan commun ou les deux joueurs se font une session jusqu'a deux heures de mats (genre 1 fois par semaine pour le garcon sage et quasi quotidiennement pour le nolife)

ETc.. Et a la fin de la vidéo, faire un bilan.
Nombre d'heures en jeu, reussite ingame Vs diplôme, amis, réussite IRL

avec un vieux slogan, choisi ta voie....

Quoi qu'il en soit la vidéo telle quelle, présenté en lycée, ils vont se foutre de ta tronche. la vidéo est pas assez branché pour les jeunes.
J'ai même pas regardé la vidéo mais je ne suis pas étonné à lire les commentaires des autres que ce soit bourré de clichés.

Déjà parler d'addiction aux jeux vidéos... Y a pas d'addiction, le terme n'est pas bon. Ce n'est pas une drogue avec dépendance physique.
On ne peut parler que de dépendance lorsqu'il y'a pathologie. Or, chez les """""accros""""" du jeux-vidéos, ce n'est pas le cas.

On ne peut pas parler de dépendance pour une autre raison : Lorsqu'on force le joueur à s'arrêter et ce pendant plusieurs jours, aucun signe de dépression, de stress, d'angoisse, de transpiration excessive, d'insomnie ou autre apparaît. Donc ce n'est pas une dépendance.

Ce n'est ni plus ni moins qu'une passion vécue à son paroxysme, qui comme n'importe quelle autre passion vécu très forte peut être dangereuse.
Je rebondis un peu sur le sujet car je m'intéresse de plus en plus à "l'addiction" aux jeux vidéos (Peu importe le type).

J'ai totalement été séduit par des projets comme PédaGojeux par exemple et de par mon activité sociale (éducateur spé en accompagnement psycho-éducatif), j'avoue que cela me titille de plus en plus.

Par contre je n'ai rien trouver sur "l'addiction aux jeux vidéos" en belgique...Le développement d'un tel projet (centre de prévention/d'écoute & d'informations) peut il être pertinent à l'heure actuel ?

Je pense par contre que l'on peut parler de dépendance à partir du moment où le sujet utilise de manière répétitive son produit sans pouvoir faire autrement de par une non-motivation et même en ayant à l'esprit que cette dépendance peut nuire à son environnement ou à lui même.
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