Y a du vrai, y a du faux. Si j'osais la comparaison, je dirais que sur certains matches important, Paris a manqué de réussite cette saison (plus d'une fois) en jouant bien et ça a amené le club au bord du gouffre ; c'est pas le seul cas.
Un poteau, ce n'est pas un but. Contre Sochaux, première journée, Paris fait poteau et 0-0 ; pourtant, si la victoire avait été au bout, la saison aurait probablement été largement différente (pas de syndrome du Parc par exemple). Faire 3 poteaux et gagner 4-0, ok, ça a pas d'influer. Faire 2 poteaux et ne pas gagner, par contre, c'est plus gênant mentalement.
Manquer de réussite, ça peut être bien et mal : bien, parce qu'il y a animation offensive et occasions. Mal, parce que y a pas de but et que moralement, ça peut être vachement dévastateur. Et ça peut largement avoir un effet sur le match d'après, même sur 3 matches de poule.
Si la France manque de réussite devant le but quand ses concurrents seront en réussite «normale», ça peut très rapidement faire 1 nul et 1 défaite en 2 matches, ça te fait arriver dos au mur face à l'Italie. Si y a France-Italie avec France : 1 point, Italie 4 points et qu'il suffit d'un point à l'Italie, ça sera quasiment réglé, parce que quand l'Italie veut un nul, elle y arrive en général. Et si les défenses de la Roumanie et les Pays-Bas sont peut-être moins solides que celles du Paraguay ou de la Colombie (et encore), leurs attaques sont aussi plus efficaces.
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