Le problème de l'inflation

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Il suffit juste d'être moins nombreux pour qu'il n'y ait plus aucun problème de logements et d'inflation (qui résultent principalement d'une inadéquation entre l'offre et la demande). Si nous étions rationnels sur ces sujets, comme sur beaucoup d'autres (à commencer par les nombreuses problématiques environnementales), c'est dans cette direction qu'il faudrait travailler avec des plans de courts, moyens et longs termes.
Citation :
Publié par Ghalleinne
Je suis pas comptable, et j'y connais rien dans ces subtilités, donc je loupe peut être un truc quelque part.

Mais tu dis que les calculs se font par rapport à l'investissement initial, et j'ai l'impression, si je comprends bien, que pour vous l'investissement initial c'est votre apport + ce que file la banque, et c'est là que ça me gène. Parce que vu que la banque se rembourse sur les loyers et qu'il reste une marge excédentaire (puisque on est entre 2 et 4% donc), je comprends juste pas ce que ça fait dans le calcul d'investissement. Quand j'utilise un levier à la bourse, je calcul pas mon rendement par rapport à la valeur totale du levier mais par rapport à ce que moi j'ai mis de ma poche.

Et vu qu'à une époque, les banques finançaient 100%, à part les frais de notaire qui ne sont qu'une fraction de la valeur totale du bien, bah l'investissement initial il doit souvent pas être bien gros.

Du coup, soit vous faites réellement 4% en levier, et dans ce cas, je comprends même pas pourquoi les gens mettent autant dans la pierre, soit le calcul du rendement me semble vraiment pas logique, parce que je vois pas ce que le crédit bancaire vient faire dans l'investissement initial.
A un moment tu fais pas trop des calculs de sioux.
Quand tu empruntes la banque te prête mais elle s'en fout que tu percoives ou non les loyers, ça c'est ton problème. Pareil pour la TF et pareil pour les syndics et entreprises de travaux.
Perso je compte pas les intérêts / emprunts pour mon calcul et la somme que vaut l'appart à instant T ça n'a aucun intérêt tant que tu vends pas. Je compte "une fois payé / valeur de tant à l'achat du bien" ce que rapporte ton capital vs ce qu'il te coute, et dans la plupart des cas c'est inférieur à 5% de rendement annuel.
Pendant que tu rembourses ton crédit ça serait négatif sur les mêmes bases, mais le loyer vient payer une bonne partie de ton accumulation de patrimoine "induite" dans la valeur de ton bien. Qui n'est "dans ta poche" qu'à la revente. Au quotidien c'est rentrées (ou non loyer si c'est ta résidence qu'on peut assimiler à une rentrée) - dépenses.

Pour moi le seul intérêt de l'immo c'est l'effet levier, tu achètes un bien à 100k avec 20k€ concrètement, la banque finance le reste puis ce sont les loyers qui viennent couvrir XX% des remboursements. En général tu paies quand même "de ta poche" mais tu paies "30" pour avoir la jouissance d'un patrimoine qui vaut 100 et qui rapport 4 par an, puis qui normalement prend en valeur. Si tu prends que ce qu'as mis en apport et que tout se passe bien, c'est une bonne affaire. Si tu prends la valeur d'achat et ce que tu vas payer en remboursements, déjà moins.
S'il prend pas en valeur, globalement au bout du compte en comptant les travaux que tu vas devoir faire tous les 10 ans ... c'est pas une très bonne affaire financière. Là ou l'immobilier est le plus intéressant c'est pour sa résidence principale. Car tu es ton propre locataire en quelque sorte.

Dernière modification par Déposeur2bilan ; 30/05/2023 à 17h24.
Citation :
Publié par Ghalleinne
Je suis pas comptable, et j'y connais rien dans ces subtilités, donc je loupe peut être un truc quelque part.

Mais tu dis que les calculs se font par rapport à l'investissement initial, et j'ai l'impression, si je comprends bien, que pour vous l'investissement initial c'est votre apport + ce que file la banque, et c'est là que ça me gène. Parce que vu que la banque se rembourse sur les loyers et qu'il reste une marge excédentaire (puisque on est entre 2 et 4% donc), je comprends juste pas ce que ça fait dans le calcul d'investissement. Quand j'utilise un levier à la bourse, je calcul pas mon rendement par rapport à la valeur totale du levier mais par rapport à ce que moi j'ai mis de ma poche.

Et vu qu'à une époque, les banques finançaient 100%, à part les frais de notaire qui ne sont qu'une fraction de la valeur totale du bien, bah l'investissement initial il doit souvent pas être bien gros.

Du coup, soit vous faites réellement 4% en levier, et dans ce cas, je comprends même pas pourquoi les gens mettent autant dans la pierre, soit le calcul du rendement me semble vraiment pas logique, parce que je vois pas ce que le crédit bancaire vient faire dans l'investissement initial.
Bah le rendement annuel brut, c'est loyer annuel/prix de l'appart x100, tu prends pas en compte tous les bricolages de prêt ou autre, le rendement est propre au bien, il n'est pas en fonction de celui qui l'achète.
Après, tu peux calculer ce qui te reste en fonction des loyers et prêt, mais on ne parle plus de rendement la.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Bah le rendement annuel brut, c'est loyer annuel/prix de l'appart x100, tu prends pas en compte tous les bricolages de prêt ou autre, le rendement est propre au bien, il n'est pas en fonction de celui qui l'achète.
Après, tu peux calculer ce qui te reste en fonction des loyers et prêt, mais on ne parle plus de rendement la.
ah mdr en fait je fais du 6% de rendement brut si je loue 12 mois sur 12. Pour la RP c'est pas si mal
(hors frais de notaire j'imagine)

Mais bon une fois les charges syndic + impôts et sans même parler des travaux passés ... ça plonge vite. Surtout le principal problème comme dit c'est que ce sont des charges récurrentes qui tiennent pas compte à l'instant de ta situation. Contrairement à placer sa thune dans un bail qui te rapporte X% sans rien faire. Au quodidien ça suppose des dépenses même en dehors du remboursement de crédit, qui peuvent considérablement gêner dans une mauvaise passe.
Citation :
Publié par Silgar
Il suffit juste d'être moins nombreux pour qu'il n'y ait plus aucun problème de logements et d'inflation (qui résultent principalement d'une inadéquation entre l'offre et la demande). Si nous étions rationnels sur ces sujets, comme sur beaucoup d'autres (à commencer par les nombreuses problématiques environnementales), c'est dans cette direction qu'il faudrait travailler avec des plans de courts, moyens et longs termes.
Il faut noter que c'est totalement antinomique avec la politique que je dénonce depuis des années (je peux même compter en décennies ) sur l'agora : notre système de protection sociale, autrement dit l'état-providence, est basé sur une croissance artificielle.

Cette croissance est alimentée artificiellement par un démographie positive. Depuis Vichy, jusqu'à aujourd'hui, tout est fait pour stimuler la démographie, aucun gouvernement ne dérogeant à cette règle. Des allocations familiales pour faire des gosses, à l'immigration et le regroupement familial, en passant par la médaille pour les poules pondeuses de l'après guerre (oui, ça a existé, peut-être même que ça existe encore...) tout est fait pour encourager à faire mômes.
Même les décroissants écologistes féministes etc, dans une suprême incohérence, ne renoncent pas à toutes ces mesures sociales destinées à augmenter la population.

Si on doit attendre que les boomers atteignent leur date de péremption, il risque de se passer quelques années encore avant que des logements se libèrent.
Citation :
Publié par N° 266 313
Il faut noter que c'est totalement antinomique avec la politique que je dénonce depuis des années (je peux même compter en décennies ) sur l'agora : notre système de protection sociale, autrement dit l'état-providence, est basé sur une croissance artificielle.

Cette croissance est alimentée artificiellement par un démographie positive. Depuis Vichy, jusqu'à aujourd'hui, tout est fait pour stimuler la démographie, aucun gouvernement ne dérogeant à cette règle. Des allocations familiales pour faire des gosses, à l'immigration et le regroupement familial, en passant par la médaille pour les poules pondeuses de l'après guerre (oui, ça a existé, peut-être même que ça existe encore...) tout est fait pour encourager à faire mômes.
Même les décroissants écologistes féministes etc, dans une suprême incohérence, ne renoncent pas à toutes ces mesures sociales destinées à augmenter la population.

Si on doit attendre que les boomers atteignent leur date de péremption, il risque de se passer quelques années encore avant que des logements se libèrent.
Environ 20 ans et on aura "la grande transmission" du patrimoine.
Le top 10% va bien se gaver.

Héritage moyen

Le montant moyen transmis est proche de 100.000 euros . La moitié des patrimoines transmis ne dépasse pas 50.000 euros, mais 10 % d'entre eux excèdent 550.000 euros. L' héritage moyen pour les conjoints est d'environ 26.000 euros , contre près de 34.000 euros pour les enfants .


Bon ça ne compte pas que l'immobilier mais ...
Citation :
Publié par Silgar
Il suffit juste d'être moins nombreux pour qu'il n'y ait plus aucun problème de logements et d'inflation (qui résultent principalement d'une inadéquation entre l'offre et la demande). Si nous étions rationnels sur ces sujets, comme sur beaucoup d'autres (à commencer par les nombreuses problématiques environnementales), c'est dans cette direction qu'il faudrait travailler avec des plans de courts, moyens et longs termes.
Raisonnement curieux je trouve.
Si on était moins nombreux mais qu'on avait cette même situation de manque de création de logement, on aurait exactement la même situation de tension, à la différence qu'au lieu d'avoir 10 millions de personne concerné on en aurait 1 millions (chiffre purement fictif)
Ensuite sauf à envoyer les gens dans des fosses communes, sauf épidémie mortelle etc... ta population va pas diminuer comme ça du genre au lendemain. Et puis même encore que ça arriverait, si y a modification de répartition de la population, si y des zones tendus en logement etc.. ça réglera pas le problème
Enfin on sait très bien qu'au delà de l'aspect démographique et donc augmentation de la population, y a une dimension sociologique si je puis dire qui est venu s'ajouter à la situation. Et cette dimension là sauf à forcer les gens à vivre ensemble alors qu'ils ont plus envie de le faire, ben tu ne peux pas la régler comme ça.
J'entends par là, par l'explosion des personnes vivant seule, des famille mono parental. Ca contribue très largement à la problématique du logement qu'on observe.

C'est pas compliqué à comprendre de toute façon.
On a un quadruple combo dans cette histoire :
- démographie
- explosion de la cellule familiale
- manque de construction de logement
- et trop de logement insalubre ou dans un état indigne.

Bref la démographie c'est qu'un aspect, et qui ne répond absolument pas à la problématique de la situation actuelle.
Soit on élime des gens c'est rapide et nette sauf que c'est pas très réaliste, soit on fait en sorte de diminuer la démographie mais c'est sur du moyen/long terme et ça de répondra que partiellement et en plus sur don long terme à la situation du manque de logement.
Et on peut ni "espérer" un cataclysme démographique pour régler la situation, ni attendre que la baisse de natalité fasse son effet. Sinon à ce compte là à la fin du siècle on parlera encore de problème de logement.

J'ai donc du mal à suivre où tu veux en venir. Autant sur le climat je suis 100% d'accord, on devrait au niveau mondial se fixer un objectif de revenir à la population de 1990 en gros c'était très bien comme ça et supportable. En plus au delà de l'aspect climatique, j'en viens même à me dire que sociétalement ça serait mieux d'être moins nombreux. Pourquoi ? ben je fais un calcul basique, visiblement nous sommes (l'humanité) indécrottable et en gros on reste à 10/25% de gens irrécupérable quelque soit les époques et les âges et malgré l'éducation, la science etc... Or 20% de ratés sur 2Md c'est toujours moins dangereux que 20% sur 10Md. Je sais c'est basique, et cette conclusion est récente mais je commence à m'en faire une conviction (mon côté misanthrope probablement mais j'assume) d'autant plus quand je vois les effets dévastateurs des réseaux sociaux qui donnent une tribune à ces gens là et leur permet de s'organiser.... et je crains que loin de s'améliorer la situation va s'empirer. Mais bon je dérive donc je reviens à notre affaire sur les logements. Et justement là franchement pour moi ça répond absolument pas à la problématique. On a besoin de plus de logement point, la démographie oui okay, mais on va pas éliminer les gens pour faire plus de place ? on va forcer une mère de famille avec enfant de loger avec son compagnon alors qu'ils se sont séparés ?
Bref non oui la démographie sur le climat ça devrait être un paramètre mais c'est tabous de chez tabous (et je pense que c'est erreur, on condamne des millions de gens à souffrir), mais sur le logement non c'est pas assez réactif.
Ce billet, un peu ancien je te l'accorde, résume assez bien mon point de vue :
https://www.cairn.info/revue-informa...-3-page-26.htm

Citation :
La fin de la crise du logement en France n’est pas pour demain. La demande de logements va s’intensifier en raison de l’accroissement prévisible de la population mais aussi d’autres facteurs que la démographie permet de comprendre. Cette augmentation numérique se répartit très inégalement dans les territoires tandis que la croissance du nombre de ménages est plus rapide que celle la population – et est appelée à le demeurer au vu de l’évolution de la composition de ceux-ci.

2Selon la tendance actuelle, le parc de logements français demeure inadapté aux besoins ou insuffisant. Au-delà des critiques susceptibles d’être portées sur le rôle des politiques publiques françaises du logement, l’analyse démographique livre des bases objectives permettant de comprendre le besoin de logements. En effet, ce dernier découle tout d’abord de l’augmentation de la population de la France, donc du nombre de personnes à loger. Mais il tient aussi au fait que cette augmentation, loin de s’effectuer de façon homothétique sur le territoire, connaît d’importantes variations, notamment sous l’effet des choix géographiques des migrations internes et internationales. Une autre explication démographique du besoin de logements est l’évolution du nombre de ménages, qui n’est pas non plus homothétique à la population, notamment en raison du vieillissement de la population. Par ailleurs se constate une inadéquation géographique entre les territoires où l’on dispose de logements et ceux où les besoins sont les plus intenses.

Sont ensuite développés quatre thèmes :
[...]
Une population croissante à loger
[...]
Migrations et inégalités géographiques des besoins en logement
[...]
Une hausse de ménages supérieure à celle de la population
[...]
Inadéquation entre géographie des logements et géographie de la population
[...]
Le même propos en plus récent :
https://www.lesechos.fr/industrie-se...ession-1371690

La France a globalement besoin de 395 000 logements supplémentaires par an.
https://institut-thomas-more.org/202...ent-en-france/

Sur la dernière décennie, on a construit :
32552-1685543756-2442.png

La principale pression sur le logement est bien l'accroissement total de la population.
32552-1685543270-4056.png

Avec des données plus étendues et plus récentes, on voit que la limitation du seul accroissement migratoire pour retourner au niveau du milieu des années 2000 suffirait déjà à ce que l'on ne soit durablement plus en insuffisance de logements en France (autrement dit, sujet politique réglé):
32552-1685543422-8251.png
Ceci avec tous les effets associés (baisse de la valeur de l'immobilier, baisse du montant des loyers, réduction progressive des mises en chantiers nouvelles, réduction forte de l'impact environnemental, etc.).
Message supprimé par son auteur.
@Silgar :

À ma connaissance, dans l'histoire de l'humanité on a encore jamais mis en place un modèle économique et sociale qui puisse fonctionner sans un accroissement permanent de la population, consommateurs et payeurs de taxes. Du coup...

Y a le Japon qui s'en est sortis pendant quelques décennies (ou en a donné l'illusion), mais je ne crois pas que ça soit viable sur du moyen/long terme.
Citation :
Publié par baboudumonde42
Y a le Japon qui s'en est sortis pendant quelques décennies (ou en a donné l'illusion), mais je ne crois pas que ça soit viable sur du moyen/long terme.
me semble que la nourriture et super cher au japon ..
-[BFMTV]]En revenant sur l'immobilier E.Borne devrait annoncer ce Lundi de nouvelle mesures mais qui ne devraient pas du tout sortir de la crise immobilière en cours, au contraire...

Avec la fin de la lois Pinel et limiter le PTZ au zone tendue et pour l'habitat collectif neuf et prolonger jusqu'en 2027.
Il va y avoir de nombreuses faillites chez les constructeurs dans les mois qui suivent.
Citation :
Publié par Jenmir
-[BFMTV]]En revenant sur l'immobilier E.Borne devrait annoncer ce Lundi de nouvelle mesures mais qui ne devraient pas du tout sortir de la crise immobilière en cours, au contraire...

Avec la fin de la lois Pinel et limiter le PTZ au zone tendue et pour l'habitat collectif neuf et prolonger jusqu'en 2027.
Il va y avoir de nombreuses faillites chez les constructeurs dans les mois qui suivent.
Ca dépend de quel côté de la "crise immobilière" on se place. Si ça aide à la baisse des prix au m², c'est pas perdu pour tout le monde.

Pas une surprise de lire que le Pinel est "très couteux pour son résultat". Maintenant il faudrait savoir si l'argent va être utilisé à meilleur escient (dans l'immobilier j'entends).
Citation :
Publié par Quild
Ca dépend de quel côté de la "crise immobilière" on se place. Si ça aide à la baisse des prix au m², c'est pas perdu pour tout le monde.

Pas une surprise de lire que le Pinel est "très couteux pour son résultat". Maintenant il faudrait savoir si l'argent va être utilisé à meilleur escient (dans l'immobilier j'entends).
Encore une fois, les prix auront beau baisser, si les taux d'intérêts augmentent, le prix au final augmentera encore plus pour l'acquéreur.
Citation :
Publié par Quild
Ca dépend de quel côté de la "crise immobilière" on se place. Si ça aide à la baisse des prix au m², c'est pas perdu pour tout le monde.

Pas une surprise de lire que le Pinel est "très couteux pour son résultat". Maintenant il faudrait savoir si l'argent va être utilisé à meilleur escient (dans l'immobilier j'entends).
Je trouve ça plutôt pas mal qu'ils arrêtent ces trucs, en revanche, je trouve le timing assez mal choisi, ils auraient du le faire avant, la, avec le DPE et la hausse des taux, ça va être cataclysmique
Citation :
Publié par Jenmir
Encore une fois, les prix auront beau baisser, si les taux d'intérêts augmentent, le prix au final augmentera encore plus pour l'acquéreur.
Ca dépend de l'apport de l'acquéreur. Souvent faible pour les primo-acquéreurs mais pas pour d'autres.

Si tu as 50k€ d'apport pour un bien à 200k (214k avec frais de notaires), que tu empruntes 165k sur 20 ans à un taux de 1,5%, ton crédit te coûte 26k€ (hors assurances) avec des mensualités à 800€.
Si le bien perd 25% avec éclatement de bulle et retourne à 150k (160k avec frais de notaire) qui est potentiellement son prix il y 6-7 ans, que tu empruntes 110k sur 15 ans à un taux de 3,5% ton crédit te coûtera 32k (toujours hors assurance, qui te coutera moins cher si 5 ans de moins). Avec des mensualités à 800€ aussi.

Certes le crédit coûte + cher, mais tu as 5 ans de durée de moins avec les mêmes mensualités. Donc l'acheteur est pas forcément perdant.


L'inflation a déjà bien ralenti, les taux des banques n'augmenteront pas jusqu'à deux chiffres. Et pour l'instant les vendeurs n'ont pas commencé à trop baisser leurs prix.

Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Je trouve ça plutôt pas mal qu'ils arrêtent ces trucs, en revanche, je trouve le timing assez mal choisi, ils auraient du le faire avant, la, avec le DPE et la hausse des taux, ça va être cataclysmique
Je me demande si c'est l'idée. La chute de l'immobilier ferait du bien au pouvoir d'achat des Français, ça reste de la folie aujourd'hui (de mémoire t'es pas mal épargné avec ton appart !). Macron semble hostile aux propriétaires bailleurs (voir l'ISF redirigé vers l'IFI). J'ai revu hier la stat de 50% des logements du parc locatifs privés détenus par 3,5% des ménages, c'est de la folie. Si c'est sur eux que ça tape, je vais pas pleurer.
Citation :
Publié par Quild
Ca dépend de quel côté de la "crise immobilière" on se place. Si ça aide à la baisse des prix au m², c'est pas perdu pour tout le monde.

Pas une surprise de lire que le Pinel est "très couteux pour son résultat". Maintenant il faudrait savoir si l'argent va être utilisé à meilleur escient (dans l'immobilier j'entends).
Baisse de quoi ?
Avec ces suppressions on va encore moins construire de neuf alors qu'on en est déjà loin d'en construire assez.
On va donc augmenter la pénurie, et donc faire augmenter les prix de l'ancien.

Sans parler des HLM adossés à des projets "normaux" qui ne seront donc pas construit non plus.

A voir quand on connaitra l'ensemble des dispositions, mais si ce sont bien le gros des annonces il ne fera vraiment pas bon travailler dans le bâtiment ces prochaines années.
Ah non, ils tentent de nous faire croire qu'ils vont sauver la filière en achetant des milliers d'invendus aux promoteurs, alors que c'était déjà prévu depuis un moment et que ça va simplement augmenter les bénefs de ces promoteurs sur les projets déjà réalisés et sûrement pas les inciter à lancer de nouveaux projets.
Citation :
Publié par Quild
Je me demande si c'est l'idée. La chute de l'immobilier ferait du bien au pouvoir d'achat des Français, ça reste de la folie aujourd'hui (de mémoire t'es pas mal épargné avec ton appart !). Macron semble hostile aux propriétaires bailleurs (voir l'ISF redirigé vers l'IFI). J'ai revu hier la stat de 50% des logements du parc locatifs privés détenus par 3,5% des ménages, c'est de la folie. Si c'est sur eux que ça tape, je vais pas pleurer.
Ha mais c'est sûr, j'aurais même tendance à penser que Macron aimerait pousser les gens à mettre leur épargne dans les actions plutôt que dans le logement (ce qui ne serait d'ailleurs pas forcément idiot, maintenant qu'on a des ETF et cie)
Citation :
Publié par Quild
Ca dépend de l'apport de l'acquéreur. Souvent faible pour les primo-acquéreurs mais pas pour d'autres.

Si tu as 50k€ d'apport pour un bien à 200k (214k avec frais de notaires), que tu empruntes 165k sur 20 ans à un taux de 1,5%, ton crédit te coûte 26k€ (hors assurances) avec des mensualités à 800€.
Si le bien perd 25% avec éclatement de bulle et retourne à 150k (160k avec frais de notaire) qui est potentiellement son prix il y 6-7 ans, que tu empruntes 110k sur 15 ans à un taux de 3,5% ton crédit te coûtera 32k (toujours hors assurance, qui te coutera moins cher si 5 ans de moins). Avec des mensualités à 800€ aussi.

Certes le crédit coûte + cher, mais tu as 5 ans de durée de moins avec les mêmes mensualités. Donc l'acheteur est pas forcément perdant.


L'inflation a déjà bien ralenti, les taux des banques n'augmenteront pas jusqu'à deux chiffres. Et pour l'instant les vendeurs n'ont pas commencé à trop baisser leurs prix.



Je me demande si c'est l'idée. La chute de l'immobilier ferait du bien au pouvoir d'achat des Français, ça reste de la folie aujourd'hui (de mémoire t'es pas mal épargné avec ton appart !). Macron semble hostile aux propriétaires bailleurs (voir l'ISF redirigé vers l'IFI). J'ai revu hier la stat de 50% des logements du parc locatifs privés détenus par 3,5% des ménages, c'est de la folie. Si c'est sur eux que ça tape, je vais pas pleurer.
Le soucis dans ton calcul c’est comment veux-tu que les prix baissent aussi drastiquement quand tu es toujours en manque de logement et que la demande est toujours + forte que l’offre ?

Encore plus quand la construction est en crise et que peu de monde peuvent se permettent d’investir dans du neuf avec le prix des matériaux qui augmentent et des normes énergétiques qui font augmenté le prix de 20-25% environs sur la construction.

La baisse de l’immobilier si jamais elle aura lieue ne compensera jamais avec celle de la hausse des taux qui est déjà d’ailleurs en avril à + de 4,5% sur du 20 ans en moyenne.

Et la tendance est encore à la hausse dans les mois à venir.
Citation :
Publié par Doudou Spuiii
Je trouve ça plutôt pas mal qu'ils arrêtent ces trucs, en revanche, je trouve le timing assez mal choisi, ils auraient du le faire avant, la, avec le DPE et la hausse des taux, ça va être cataclysmique
Cataclysmique, le mot est bien choisi je trouve.
Pinel le fric allait principalement dans la poche des promoteurs et conseillers en patrimoine divers. Autant les conseillers osef ils apportent rien à la société autant les promoteurs c'est eux qui créent le logement... Alors oui ce sont des méchants riches vraiment pas sympas mais je ne suis pas certain que leur marge de manœuvre puisse absorber ce manque à gagner sans conséquences (soit sur le prix, soit sur la qualité des constructions, déjà pas bien folle au demeurant)
Là j'avoue que je comprends pas le projet. Bon, en tant que proprio avec un crédit à taux bas sur le dos, je pense que je suis bien refait. Mais à l'échelle de la société ça sent quand même bien la merde.
Citation :
Publié par Sakka Purin
Là j'avoue que je comprends pas le projet. Bon, en tant que proprio avec un crédit à taux bas sur le dos, je pense que je suis bien refait. Mais à l'échelle de la société ça sent quand même bien la merde.
Mdr et moi avec mon appart que je suis censé revendre à un promoteur et les délais qui se prolongent à cause des recours, je suis en train de bien suer du cul, ça va se terminer en mode "Déso, on laisse tomber", j'aurais attendu 6 ans pour rien et je vais devoir faire des travaux à un moment ou le cout des travaux explose et ma mère qui a aussi un appart la dedans va finir dépressive lol

J'essaie de réfléchir à un plan B, mais les options sont pas nombreuses si jamais je me retrouve dans cette situation lol
Citation :
Publié par Quild
Si le bien perd 25% avec éclatement de bulle...
Mais il n'y a aucune bulle. C'est bien la mécanique classique de l'offre et de la demande qui tire les prix vers le haut. Et pour résoudre cela il n'y a que deux options : soit on augmente l'offre (on s'engage dans un programme favorable à la construction immobilière), soit on réduit la demande (on s'engage dans un programme de diminution démographique).

L'idée que l'on puisse d'un côté matraquer fiscalement et réglementairement l'immobilier sans que cela n'ait de conséquence sur la construction de nouveaux logements et de l'autre côté favoriser une hausse continue de la demande par l'accroissement de la population était vouée à l'échec et, sans surprise, c'est effectivement un échec. Il manque à la louche autour de 75 000 nouveaux logements par an.

Personnellement, je crois qu'il est urgent que les humains soient moins nombreux pour tout un tas de raison, à commencer par la protection de l'environnement et la nécessaire décroissance économique qui ne pourra être supportée que si la production par tête ne s'effondre pas trop fortement. Donc ma préférence va vers une réduction planifiée de la demande, donc de la population. Mais je comprendrais tout à fait que l'on s'engage dans un vaste programme de construction de logements supplémentaires, sous réserve que cela aura nécessairement un coût important pour les finances publiques (et donc que ce sera autant de deniers publics qui ne seront pas investis ailleurs, sur des choses peut-être plus essentielles pour l'avenir de l'humanité que le seul objectif d'être toujours plus nombreux).
Bien sur, tu as vu les manif pour les retraites ? on a besoin de plus de travailleurs pour payer les retraites

C'est du wishful thinking la décroissance, bien que je sois d'accord avec toi.
Citation :
Publié par Jenmir
Le soucis dans ton calcul c’est comment veux-tu que les prix baissent aussi drastiquement quand tu es toujours en manque de logement et que la demande est toujours + forte que l’offre ?

Encore plus quand la construction est en crise et que peu de monde peuvent se permettent d’investir dans du neuf avec le prix des matériaux qui augmentent et des normes énergétiques qui font augmenté le prix de 20-25% environs sur la construction.

La baisse de l’immobilier si jamais elle aura lieue ne compensera jamais avec celle de la hausse des taux qui est déjà d’ailleurs en avril à + de 4,5% sur du 20 ans en moyenne.

Et la tendance est encore à la hausse dans les mois à venir.
Citation :
Publié par Silgar
Mais il n'y a aucune bulle. C'est bien la mécanique classique de l'offre et de la demande qui tire les prix vers le haut. Et pour résoudre cela il n'y a que deux options : soit on augmente l'offre (on s'engage dans un programme favorable à la construction immobilière), soit on réduit la demande (on s'engage dans un programme de diminution démographique).

L'idée que l'on puisse d'un côté matraquer fiscalement et réglementairement l'immobilier sans que cela n'ait de conséquence sur la construction de nouveaux logements et de l'autre côté favoriser une hausse continue de la demande par l'accroissement de la population était vouée à l'échec et, sans surprise, c'est effectivement un échec. Il manque à la louche autour de 75 000 nouveaux logements par an.
Le rapport offre/demande outre la "quantité" de demandeurs inclut la "capacité" des demandeurs. L'augmentation phénoménale des prix a été aidée par les taux de plus en plus bas jusqu'à il y a peu.
Le marché a encore connu un pic de ventes à la sortie du covid.
Le montant que rapportent les DMTO augmente de 11% par an en moyenne entre 2013 et 2021. Ils participent à l'augmentation du prix du marché puisque les gens veulent généralement "récupérer les frais de notaire" dans leur prix de vente.


Le prix du m² il n'est pas aussi simplement corrélé au coût de construction. Sinon il serait le même partout. Si les prix baissent, le foncier aussi, les coûts de construction diminuent mécaniquement.
Les projets immobiliers neufs mettent de + en + de temps à trouver preneurs, comme quoi la demande n'est pas là. Et oui, c'est bien sur la capacité des demandeurs qui fait défaut face aux prix. D'où le besoin d'une baisse. Pas déconnante quand les prix ont fait +30% en 5 ans à pas mal d'endroits (quelle demande justifierait ça ?)

Les taux actuels retournent aux niveaux de fin des années 90 (ou de la période 2007-2009), mais on n'approchera pas les taux à deux chiffres avec la trajectoire actuelle.

Bref, le marché pourrait vivre avec des prix + bas.
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